La démission de Joëlle Boutin de son poste de députée caquiste du comté de Jean-Talon dans la Capitale nationale a fait couler beaucoup d’encre ces derniers jours. Tous les scénarios ont été passés au crible par les journalistes couvrant la politique québécoise.
D’abord, les raisons de sa démission seulement neuf mois après le début de son mandat, à savoir des raisons familiales, très souvent servies dans des cas de départs hâtifs et fréquemment peu crédibles aux yeux des électeurs. Ensuite, une offre d’emploi au privé qu’elle ne pouvait pas refuser. En toile de fond, il est plausible de se demander si le fait de ne pas avoir été nommée ministre avec un CV relativement bien garni n’a pas influencer le départ de la députée de 43 ans en quête de nouveaux défis.
En ce qui a trait aux effets collatéraux de cette démission, on peu citer la facture de 600 000 $ provenant des poches des contribuables couvrant les frais d’une élection partielle. Du côté des électeurs, compte tenu que Mme Boutin débute son nouvel emploi en août, les électeurs de Jean-Talon risquent de se retrouver orphelins pendant une longue période puisque le premier ministre a six mois pour fixer la date de l’élection partielle.
Toutefois, là oèu le bât blesse profondément, c’est eu égard au contrat tacite de 4 ans que la députée s’était engagée à respecter auprès de ses électeurs, hormis des raisons de forces majeure qui auraient pu l’obliger à quitter ses fonctions. Être député exige une fidélité sans reproche envers ses électeurs et ce, pour toute la durée de son mandat. Être député incarne l’essence même de la démocratie, la pierre angulaire oèu converge la vie quotidienne des électeurs du comté. Le député est la voie de transmission entre les besoins du comté et le conseil des ministres.
En termes clairs, Joëlle Boutin a opté pour son plan de carrière, faisant fi des responsabilités auxquelles elle s’était engagée en devenant députée… Conséquemment, elle devra surmonter une kyrielle d’obstacles si, un jour, elle aspire réintégrer la vie politique!
Importance de l’appui des parents aux règles de conduite de l’école
J’ai hésité longuement avant de faire parvenir cette lettre aux médias, notamment parce que toute forme de globalisation sur un sujet précis risque de susciter des injustices. C’est pourquoi, je désire faire amande honorable à l’avance auprès des parents qui pourraient être outrés, à raison, eu égard à mes propos en lien avec le sujet abordé dans cette lettre.
On remarque, depuis quelques décennies, que certains jeunes, lorsqu’ils arrivent à l’école, présentent des comportements inadmissibles, voire provocateurs, tels du vandalisme, des menaces auprès d’élèves vulnérables, des agressions physiques et psychologiques, etc... Pendant les cours, des élèves dérangent continuellement le professeur qui doit cesser son cours pour intervenir auprès des jeunes en question, et par conséquent pénaliser les autres élèves.
C’est une vérité de La Palisse, l’éducation d’un enfant se doit de commencer à la maison. Toutefois, certains parents, pour des raisons que je respecte, disposent de peu de temps pour éduquer leur enfant à de sains comportements élémentaires, souvent débordés par un emploi du temps surchargé. Conséquemment, les jeunes sont constamment ballottés entre deux mondes qui leur ouvrent une fenêtre sur les méandres de la manipulation.
Dans ces circonstances, l’appui des parents aux règles de conduite de l’école m’apparaît essentiel, voire crucial, à défaut de quoi l’école risque de s’éloigner de plus en plus de sa mission première, à savoir communiquer des connaissances à des apprenants, en suppléant au rôle des parents eu égard à l’éducation de base de leur (s) enfant (s).
Henri Marineau, Québec
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1 commentaire
François Champoux Répondre
27 juillet 2023Bonjour M. Marineau,
Je partage votre point de vue (finalement) sur le départ précipité de Mme Joëlle Boutin : une désolante démission qui la déclasse pour un retour au service des citoyens. En cela, elle suit les traces de Sébastien Proulx!
Faire de la politique en étant élu est un noble travail; beaucoup sont appelés, mais peu ont vraiment la vocation! Très peu. Le système est corrompu: ça n'aide pas à bien situer le travail à accomplir...
François Champoux, Trois-Rivières