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En politique, la fiction dépasse souvent la réalité

Toute la vérité sur le régime castriste sera bientôt dévoilée

Tribune libre

Toute la vérité sur le régime castriste sera bientôt dévoilée par le même peuple cubain
Quand Cuba, le goulag caribéen, deviendra dans un futur pas trop lointain un pays pleinement libre, démocratique et d’équité (non d’égalité comme le prêche la gauche caviar), nous découvrirons l’holocauste socioéconomique et culturel infligé au peuple cubain. Par exemple, l’« agriculture » cubaine est incapable de faire nourrir le peuple cubain puisque 80% des besoins alimentaires sont importés. C’est-à-dire, l’État autocratique communiste des frères Castro n’arrive pas à mettre sur pied une politique efficiente dans ce secteur socioéconomique vital pour la société cubaine.
L’ embargo !
Concernant votre diatribe infondée et conditionnée, « Vous avez droit à vos idées politiques et je les respecte à condition que vous ne fassiez pas d’embargo économique, de subversion et de terrorisme contre Cuba », vous agissez simplement par mimétisme, comme le fait l’immense majorité de cette gauche pétrifiée dans le progressisme idéologique marxiste du 20ème siècle. Celle même que l’Histoire nous a révélée comme ayant occasionné la plus grande et terrible extermination de gens innocents croyant aveuglement leurs dirigeants.
Comme référence d’actualité sur les régimes communistes dans le monde depuis 1917, lire Le livre noir du communisme dont la seconde édition vient juste d’être publiée. Analyser cet ouvrage (travail de recherche rapporté comme preuve irréfutable dans plusieurs de mes articles et commentaires de cette perverse idéologie) pourra vous servir à constater ce que vous ne voulez ni voir, ni admettre.
Pour terminer, la citation de Cicéron devient pertinente dans ce débat de réflexions et de contradictions concernant ceux qui ne veulent pas, ou n’ont pas les moyens de voir la réalité telle qu’elle se présente devant nous et non celle véhiculée par les prosélytistes de la culture de la misère : « Il est humain de se tromper, mais seuls les stupides persévèrent dans l’erreur ».
Enfin, mettant en évidence les mensonges institutionnalisés et ceux qui bénéficient d’un tel crime en système, voici un rappel : Quand les stratégies économico-financières s’utilisent pour des conquêtes oligarchiques, ces conquêtes finissent par s’imposer comme facteur d’oppression, de népotisme et de ruine collective.
Jean-Louis Pérez
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Note. Pour plus d’information sur le régime marxiste cubain, consulter l’article CUBA. Pourquoi le peuple cubain reste piégé dans sa misère institutionnalisée (publié à Vigile.net).


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7 commentaires

  • Jean-Louis Pérez-Martel Répondre

    27 mai 2010

    À GV,
    Vous affirmez :
    « M. Perez Le Livre noir du communisme Je comprends que vous avez lu un livre de propagande. Je vous dirais que pour se former un jugement équilibré l’esprit rigoureux que vous êtes pourrait compléter son tour d’horizon en lisant des ouvrages de contre-propagande. »
    Voici le résultat révélé par les auteurs ayant participé à la rédaction de cette œuvre remarquablement documentée titrée Le Livre noir du communisme que vous cataloguez comme étant un livre de propagande :

    Il s’agit d’une oeuvre essentielle, détaillant les horreurs du totalitarisme communiste au 20ème siècle (environ 100 millions de morts civils innocents) :

    Crimes contre l'Humanité, génocides, guerres civiles, terreurs de masse, famines gigantesques, déportations en camps de concentration (décret du 15 avril 1919 officialisant la création des camps de concentration), etc., commis par :

    - Lénine, Trotski, Staline (U.R.S.S. : 20 millions de morts) ;

    - Europe de l'Est : 1 million de morts ;

    - Mao Zedong (Chine : 65 millions de morts) ;
    - Hô Chi Minh (Vietnam : 1 million de morts) ;

    - Pol Pot (Cambodge : 2 millions de morts) ;

    - Kim Il-Sung (Corée du Nord : 2 millions de morts) ;
    - Amérique latine : 150 000 morts dont 15 000 à Cuba sous le régime des frères Castro ;

    - Afrique : 1,7 million de morts ;

    - Etc., sous l'idéologie communiste. Cette dernière relève de l'Inhumanité la plus totale !
    Jean-Louis Pérez
    Vive les pays et les nations libres de mercenaires de la politique et de traîtres de leur peuple

  • Archives de Vigile Répondre

    27 mai 2010

    @ M. Perez
    Le Livre noir du communisme
    Je comprends que vous avez lu un livre de propagande. Je vous dirais que pour se former un jugement équilibré l'esprit rigoureux que vous êtes pourrait compléter son tour d'horizon en lisant des ouvrages de contre-propagande. À la lumière d'un probable choc des idées, un jugement plus nuancé pourrait servir davantage la cause du «juste». Je vous invite à vous renseigner en variant vos sources d'information car votre jugement ne semble malheureusement s'appuyer que sur la lecture d'une seule face de la médaille.
    @M. Laterrière
    J'ai failli pouffer de rire quand vous avez dit espérer que Cuba s'inspire de la démocratie à la québécoise. Au point que je me suis demandé si la bourde vous avait échappée car le début de votre commentaire est plutôt un témoignage sympathique, du genre qui ne se conteste pas. De démocratie québécoise, il n'y a pas. Le Québec n'a pas de Constitution pour fonder la démocratie et sa démocratie n'existe pas autrement que comme appendice de la «démocratie» canadienne. En fait, au Québec, les formes empruntées à la démocratie viennent de réformes effectuées au sein de la classe dirigeante monarchique d'abord et de la bourgeoisie d'affaires «canadian» ensuite qui a depuis deux siècles torpillé ou sournoisement réprimé les élans démocratiques légitimes des Canadiens-français puis des Québécois. Quelle «démocratie québécoise» ? Est-ce cette intermède de silence obligé entre deux répressions violentes ? Un temps de paix entre 1837 et 1867, entre 1867 et 1917, entre 1917 et 1970, entre 1970 et la Constitution non démocratique de 1982 ? J'aimerais bien vous voir aller disserter de la démocratie québécoise à l'Université de La Havane. Je suis sûr qu'en se comparant les Cubains trouveraient ample matière à se consoler. Ils ont notamment une constitution qui n'est pas celle de la nation voisine ! Il y a de bons titres sur la démocratie cubaine. Propagande certes, mais une propagande qui en vaut bien d'autres.
    GV
    GV

  • Archives de Vigile Répondre

    27 mai 2010

    À l'attention de M. Perez, si préoccupé des droits de la personne et du droit international, l'extrait d'un rapport que le Monde Diplomatique transmet dans sa toute dernière livraison sur le Honduras:
    "De retour d’une mission au Honduras, une délégation de la Commission interaméricaine des droits de l’homme s’est déclarée « préoccupée » : elle a identifié « une série d’assassinats, en particulier de beaucoup de journalistes [sept pour être précis] qui ne donnent pas lieu à une enquête appropriée (2) ». On estime à cent cinquante les exécutions extra-judiciaires perpétrées depuis le coup d’Etat par des paramilitaires et des membres de la police ou de l’armée."
    Une situation qui devrait interpeller M. Perez qui s'était porté à la défense des militaires et des oligarchies honduriennes au moment du coup d'État.

  • Archives de Vigile Répondre

    27 mai 2010

    En attendant la grande révélation sur le régime cubain dont l'auteur connaît le secret , je vous donne en référence un compte rendu d'une conférence de François Hourtard, sociologue de réputation internationale et particulièrment attentif à ce qui se passe en Amérique Latine et à Cuba.

  • Archives de Vigile Répondre

    27 mai 2010

    •" Allons, M. Perez, soyez bon joueur et répondez aux questions que je vous ai posées suite à vos affirmations sur le coup d'État militaire au Honduras du 28 juin 2009. N’en va-t-il pas de votre crédibilité ? Démontrez-nous votre sérieux sur ces questions sérieuses.
    1. Pourquoi le processus constitutionnel de mise en accusation du Président constitutionnel, Manuel Zelaya, n’a-t-il pas été enclenché permettant de respecter ainsi la Constitution qui assure le droit de chaque accusé de pouvoir se défendre ? Aux États-Unis et dans d’autres pays, comme actuellement en Italie, le tout se passe en respectant les institutions en place pour juger, exonérer ou condamner les personnes mises en accusation.
    2. Pourquoi ne pas avoir remis le pouvoir au vice-président en exercice, le temps de permettre à la justice de suivre son cours ?
    3. Pourquoi l’avoir sorti "manu militari" de son lit et de l’avoir expulsé clandestinement du pays alors qu’il ne présentait aucune disposition à s’enfuir ou à s’extraire des procédures judiciaires ?
    4. Savez-vous si on lui avait remis un « subpena » avec obligation de se présenter devant un Tribunal ?
    5. Pourquoi avoir pris la peine de créer de toute pièce une fausse lettre de démission du Président Zelaya si les motifs réels étaient ses crimes commis contre la nation et le peuple Hondurien ? Cette procédure est propre aux escrocs.
    6. Pourquoi, s’il était coupable d’un crime, avoir tout fait pour l’empêcher d’atterrir à l’aéroport de la capitale nationale où l’occasion leur aurait été donnée de lui présenter les accusations portées contre lui et de permettre au processus judiciaire de suivre son cours ?
    7. Pourquoi avoir réprimé le peuple, d’avoir tué des opposants au coup d’État « militaire », d’avoir torturé, emprisonné des centaines sinon des milliers de personnes sans respecter les droits constitutionnels de ces derniers ?
    8. Les rapports des Commissions des droits de la personne sont éloquents sur ces crimes. N’est-ce pas inquiétant que les auteurs de ces crimes invoquent le respect de la constitution pour mettre hors du pouvoir et du pays par la force des armes un Président constitutionnellement élu et inconstitutionnellement jugé ?
    9. Vous n’avez malheureusement jamais répondu à ces questions comme si ce sujet ne vous intéressait pas alors que vous aviez pris prétexte de la fidélité à la Constitution pour justifier un Coup d’État militaire."
    Une réponse sérieuse à ces questions me motivera suffisamment pour commenter votre petite note sur Cuba qui s’apparente plus à la campagne de désinformation qui a cours actuellement en Europe et aux États-Unis qu’à de l’information. Vous savez sans doute qu’il y a des personnes qui gagnent leur vie avec ces campagnes de désinformation.

  • Gilles Laterrière Répondre

    26 mai 2010

    La révolution cubaine a réussie là où la loi du marché échoue
    Depuis plusieurs années, je participe activement à une action d'aide internationale qui m'a amené en Amérique centrale, au Guatemala , et en Amérique du sud au Perou en Bolivie et au Paraguay. Sauf à ce dernier endroit, j'y ai vu la misère, l'injustice sociale criante, l'insécurité, l'irrespect du bien public et de la propriété privée dans une mesure qui dépasse l'entendement d'un Québécois moyen tel que je suis.
    Je suis aussi allé séjourné sur l'Ile de Cuba. Je n'ai rien vu de tel. J'ai vu une population instruite, sereine en dépit des restrictions extrêmes subies. J'ai voyagé librement sur l'île et je ne me suis jamais senti en danger quelconque, toujours accueilli par l'habitant rencontré au hasard avec beaucoup d'amitiés.
    J'ai vu la prostitution dont vous faites grand état comme si cela prouvait la faillite du système cubain. J'ai vu aussi les pots de vin qui corrompent les travailleurs de l'industrie touristique. J'ai entendu des critiques sévères sur le régime cubain. Pour être honnête, j'ai entendu une défense parfois naïve des bienfaits de la révolution mais pas une rage contre l'impérialisme états-uniens
    Ce que j'en comprend, c'est que la pauvreté extrême de l 'économie cubaine , provoquée par son isolement politique, gruge la bonne volonté du peuple, exacerbe les tensions sociales et menace les acquis sociaux des cinquante dernières années.
    Je ne suis pas de la gauche caviar que vous décriez de façon si imprécise que je ne suis pas sur d'en être exclu mais un social démocrate qui espère une évolution vers la démocratie à la Québécoise de Cuba. Pour cela il est nécessaire de reconnaître que la révolutiion cubaine fut une grande réussite en dépit de ces excès.

  • Serge Charbonneau Répondre

    26 mai 2010

    "Toute la vérité sur le régime castriste sera bientôt dévoilée "..
    C'est une très bonne nouvelle.
    Vos propos risquent de devoir se rajuster.
    Il y a des volets complets de la politique et de l'Histoire qui semblent complètement vous échapper, M. Perez.
    Serge Charbonneau
    Québec