J’ai écouté avec beaucoup d’attention l’entrevue accordée à Anne-Marie Dussault par MM. Claude Béland et Claude Castonguay portant sur la campagne électorale actuelle lors de l’émission 24/60 du 10 septembre.
Et j’ai été emballé par les la justesse des interventions des deux participants, particulièrement par celles de M. Castonguay dont la lucidité ne manque aucunement d’allant. Parmi les commentaires de l’ex-ministre libéral, une remarque a retenu particulièrement mon attention.
Je veux parler de l’absence de « vision » des chefs de partis durant cette campagne. Aux dires de M. Castonguay, la ribambelle de promesses lancées par les chefs sur une variété de sujets hétéroclites présente aux électeurs une mosaïque sans lien ni vision globale du projet de société que visent à implanter au Québec les chefs en présence. Où sont passées les années fastes en projets de société, tels la révolution tranquille sous Jean Lesage ou la naissance du mouvement souverainiste sous René Lévesque? C'est le vide total à cet égard...
Conséquemment, il n’est donc pas surprenant qu’au tiers de la campagne, 44 % des électeurs sont encore indécis sur le choix du parti qu’ils choisiront dans l’urne, un chiffre pour le moins révélateur de l’imbroglio qui se dégage jusqu’à maintenant de la présente campagne.
Enfin, il est fort à parier que le candidat qui réussira à élever le débat au-dessus des priorités quotidiennes pour appeler les Québécois à le suivre dans sa vision du Québec 2018 réussira à gagner à sa cause un fort pourcentage d’indécis.
Henri Marineau, Québec
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