Pourquoi seuls les résidents québécois majeurs nés au Québec devraient-ils pouvoir voter lors du prochain référendum sur la souveraineté du Québec ?
Lors du dernier référendum de 1995, l’ex-premier ministre Jacques Parizeau a nommé deux causes responsables, selon lui, de l’échec serré de ce référendum : l’argent et le vote ethnique.
S’il lui était peut-être difficile d’influencer sur l’argent illégal investi par le fédéral lors de la campagne référendaire, comme l’a démontré la commission Gomery, certaines recherches m’ont amené à considérer qu’il est lui-même responsable de la deuxième cause : les citoyens canadiens résidents au Québec mais nés hors Québec n’auraient jamais du voter lors du référendum de 1995 et ils ne devraient jamais voter lors d’aucun autre référendum sur ce sujet.
Examinons tout d’abord un jugement canadien concernant l'article 3 de la Charte canadienne des droits et libertés de la personne en ce qui a trait au droit de vote lors d'un référendum au Canada:
article 3. Tout citoyen canadien a le droit de vote et est éligible aux élections législatives fédérales ou provinciales.
Bien que la portée de l'article 3 ait été étendue pour inclure la taille des circonscriptions, elle n'a pas été élargie jusqu'à garantir le droit de VOTER LORS D'UN RÉFÉRENDUM. Dans Haig c. Canada (1993), la Cour a jugé que « puisque l'article 3 a été rédigé en référence précise à l'élection de représentants, le droit ne pouvait inclure la participation à un moyen de recueillir des opinions.« . Il fut également noté que contrairement aux élections, les gouvernements ne sont pas tenus d'organiser des référendums; ils ne sont pas non plus tenus de respecter les résultat d'un référendum. Ainsi la façon dont un référendum est organisé est entièrement à la discrétion du gouvernement
Voilà pourquoi j'avance que le référendum de 1995 aurait dû être une victoire: tous les citoyens canadiens résidant au Québec mais nés ailleurs qu'au Québec n'auraient jamais du voter!
Je me permets donc de faire la suggestion suivante au gouvernement souverainiste actuel du Québec afin de gagner le prochain référendum sur la souveraineté:
En tout premier lieu, établir, à partir du registre des naissances de l’état civil du Québec, la liste des citoyens québécois naturels du futur pays québécois proposé lors du prochain référendum sur la souveraineté. Il s’agit simplement de toutes les personnes encore vivantes qui sont nées au Québec. De ce nombre, certaines personnes ne vivent plus au Québec. Ces gens se verraient ultérieurement octroyer la citoyenneté québécoise sans condition sauf celle d’en faire la demande puisqu’il ne revient pas à l’état québécois de les retrouver. Les habitants du Québec nés ici et qui sont résidents du Québec recevront leur citoyenneté québécoise par la poste, à leur adresse officielle donnée par la carte d’assurance-maladie et celle du permis de conduire. Évidemment qu’en cas d’erreur toute personne pourra aller à l’état civil pour aller chercher sa citoyenneté québécoise si elle y a droit.
Une fois cette procédure complétée; amendons la loi référendaire québécoise et donnons le droit de vote au prochain référendum aux seuls citoyens québécois qui résident au Québec car je ne pense pas qu’un québécois né au Québec mais qui a décidé de quitter le Québec de façon permanente devrait avoir le droit de décider de l’avenir du Québec.
Le droit de vote au prochain référendum serait donc offert à tous les résidents québécois nés au Québec quelles que soient leurs origines ethniques : autochtones, francophones, anglophones, fils et filles de l’immigration nés au Québec. Mais cela exclurait tous les immigrants actuels résidant au Québec , citoyens canadiens ou non, ainsi que tous les résidents du Québec nés dans une autre province canadienne de la décision sur le choix de notre futur pays.
La justification d'exclure les citoyens canadiens résidents au Québec mais nés hors Québec du prochain vote sur la souveraineté du Québec peut se justifier par d'excellentes et nobles raisons à mon humble opinion:
1) Selon le principe de la citoyenneté par la loi du sol (ou territoire); La définition même de citoyenneté commence par le lieu de naissance selon le principe de citoyenneté par le sol. Toute personne née sur un territoire doit obtenir automatiquement la citoyenneté octroyée sur ce territoire.
On parle de l'avenir constitutionnel du territoire québécois. Quoi de plus normal que de penser que ce sont les habitants natifs de la terre du Québec qui devraient avoir le choix de décider si ce territoire doit continuer à faire partie du Canada ou doit devenir un pays souverain. Si le Québec devient un pays, ses premiers citoyens doivent être ceux qui y sont nés, comme dans tout pays qui se respecte et comme c’est la cas au Canada. Évidemment que le Québec pourra , advenant une victoire référendaire souverainiste, donner la citoyenneté québécoise automatiquement aux citoyens canadiens actuels résidant au Québec, mais nés hors Québec, qui en feront la demande.
2) Les immigrants canadiens ont tous prêté serment devant la reine d'Angleterre Elizabeth II et ils ont chanté l'hymne national canadien. Comment ceux-ci pourraient-ils voter pour la séparation du Québec du Canada sans briser leur serment? Ont-ils légitimement (si ce n'est légalement) le droit de voter oui à la souveraineté du Québec?
3) Les immigrants peuvent-ils comprendre l'histoire du Québec et du Canada nécessaire à une telle décision aussi bien qu'un québécois ayant été éduqué ici , ayant suivi les cours d'histoire nationale à l'école, bref ayant vécu ici toute sa vie ? Je pense que poser la question c'est y répondre... En fait il est ridicule que des gens nés à l'extérieur du Québec puissent avoir le même poids décisionnel que les natifs du Québec pour une décision semblable...
4) Dans le cas des citoyens canadiens vivant au Québec nés au Canada mais dans une autre province que le Québec, peut-on parler de québécois ou de canadiens vivant au Québec ? Leur permettre le droit de voter au référendum ouvre toute grande la porte à une autre opération de tricherie venant du reste du Canada. Dans bien des cas ceux-ci ont reçu leur éducation et leur enseignement dans le ROC et leur compréhension de l’histoire du Québec n’est pas celle des québécois francophones ou anglophones nés ici. Dans bien des cas aussi, ces canadiens nés dans une autre province canadienne ont de la famille dans le reste du Canada. Clairement, ces résidents québécois nés dans une autre province canadienne possèdent forcément une identité bi –provinciale qui les rend à la fois québécois et ontariens, ou québécois et néo-brunswickois par exemple. Ils ne sont donc pas purement québécois comme les québécois nés au Québec. Mais il y a plus encore, advenant l’indépendance du Québec, les résidents québécois nés dans une autre province canadienne conserveraient logiquement leur citoyenneté canadienne toute leur vie, étant nés dans le reste du Canada alors que les résidents québécois nés au Québec devraient s’attendre à perdre leur citoyenneté canadienne après l’indépendance du Québec. Il est possible aussi que ces résidents québécois nés hors-Québec ne demandent même pas la citoyenneté québécoise si le Québec devient un pays. Le citoyen canadien né au Canada dans une autre province canadienne et vivant au Québec est clairement un immigrant inter-provincial dans toutes nos tables démographiques. Il ne faut d’ailleurs pas confondre citoyenneté et résidence permanente. Le Québec souverain pourra offrir la citoyenneté québécoise à qui il le veut bien mais la citoyenneté ne sera pas plus nécessaire que maintenant pour vivre et travailler ici car la résidence permanente est suffisante pour cela.
Je soutiens que d’avoir donné le droit de vote à tous les citoyens canadiens résidant au Québec, quel que soit leur lieu de naissance, fut l’immense erreur stratégique qui nous coûta la victoire de 1995, elle doit donc être corrigée pour trois raisons évidentes :
Premièrement les chances de victoires au prochain référendum sur la souveraineté sont significativement améliorées si seuls les québécois de naissance peuvent y participer.
Deuxièmement ce critère est beaucoup plus clair et naturel que de tenter de définir une citoyenneté québécoise qui serait donnée à certains immigrants ayant une connaissance suffisante de la langue française. Voilà une source de controverse pouvant mener à toutes sortes de jugements subjectifs. Ainsi il y aurait des bons et des moins bons immigrants selon leur maîtrise de la langue française.
Troisièmement le fait que la très grande majorité des immigrants vote non à environ 95% est très malsain dans la dynamique immigrante actuelle au Québec. La baisse de popularité de la souveraineté conjuguée au fait que de plus en plus d’immigrants arrivent et sont nécessaires au développement économique du Québec ne peuvent qu’engendrer de la frustration de la part des nationalistes et souverainistes québécois francophones. Il est presque inévitable que la peur de disparaître de notre peuple puisse devenir dangereuse et malsaine envers les immigrants si la souveraineté devient de moins en moins possible au fur et à mesure que les immigrants arrivent ici en grand nombre. Il s’agit de briser ce cercle vicieux actuel concernant les immigrants et la souveraineté : En enlevant le droit de vote aux immigrants lors du prochain référendum, ce cercle vicieux sera enfin brisé puisque ceux-ci ne seront plus vus comme des empêcheurs de la souveraineté par les nationalistes québécois. Au contraire, ceux-ci seront vus comme les futurs citoyens de notre pays. La souveraineté deviendra plus probable ce qui aura un effet positif sur sa popularité actuelle et future.
Je pense que la venue des immigrants, surtout mais pas seulement francophone, est absolument nécessaire tant pour l’évolution démographique qu’économique et même culturelle du Québec. Je crois en fait que non seulement un Québec souverain mais même le Québec actuel comme province (si ma proposition est adoptée avant le futur référendum) devrait au moins doubler et peut-être même tripler si cela est possible son nombre d’immigrants afin de devenir un état plus important. Notre population relativement petite en Amérique du nord n’a–t-elle pas toujours été un obstacle psychologique important dans notre marche vers la souveraineté ? Je pense donc que de limiter le droit de vote aux résidents québécois nés au Québec vient justement enfin permettre au mouvement souverainiste québécois d’entrevoir l’immigration massive comme quelque chose de clairement positif pour notre avenir collectif.
Je crois dans un Québec souverain qui deviendrait la terre d’accueil de toute la francophonie mondiale. Je crois aussi qu’un Québec souverain a aussi avantage à voir s’épanouir sa minorité anglophone. Les anglo-montréalais doivent comprendre, comme l’américano-ontarienne Jane Jacobs l’a démontré dans son livre « La question du séparatisme – Le combat du Québec pour la souveraineté « , que Montréal a tout intérêt à ce que le Québec devienne un pays souverain. Mais pour construire ce pays, les québécois doivent se relever les manches et prendre tous les moyens démocratiques pour y parvenir.
Créons un nouveau pays qui verra sa population augmenter de façon spectaculaire dans les prochaines décennies. Le signal lancé à tous les investisseurs de la planète et à tous les québécois sera celui d’un pays en croissance économique et démographique qui s’apprête justement à investir le plus sainement que possible dans ses infrastructures de transport. Ma solution à la souveraineté du Québec est la suivante : Prenons les moyens pour devenir un grand pays!
Yves Capuano, Montréal
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20 commentaires
Archives de Vigile Répondre
12 janvier 2013Bonjour M. Capuano,
Il est évident que le jeu référendaire, trouver une question, trouver une fenêtre ou l'assentiment québécois à l'égard des exaction de l'occupation canadian est à un sommet, trouver une date qui serait le plus favorable, empêcher les Ontariens et autres canadians de voter parce qu'ils ont un chalet ici ou une maison en Outaouais de s'ingérer hypocritement dans notre combat, à nos dépends, de faire comme si certains immigrants qui viennent ici en ignorants notre histoire et croire en la propagande du Canada, sont de bien grand obstacles pour que le Québec ait un rendez-vous "normal" avec l'histoire. Mais c'est faire un affront considérable de nous rabaisser au niveau des monarcho-libéraux du Dominion du Canada que d’utiliser des manœuvres digne de ces prédateurs ségrégationnistes pour nous effacer, nous déposséder, nous assimiler dans leur Commonwealth, cela n'aurait plus aucun sens de faire l'indépendance pour la majorité, même des indépendantistes parce que nous serions en tout point semblable à ceux qui nous briment.
Il vient un temps ou il faut se foutre complètement de ce que disent les gens et regarder uniquement ce qu'ils font pour juger de la situation. On a bien des coup de gueule au Québec, notamment le 24 juin ou à l'occasion d'élections pour transmettre génération après génération une victimisation qui nous met, croit-on à l’abri de la critique et justifie notre manque d'ouverture, car oui, les québécois qui se disent ouvert, dans la pratique multiplient les actes de fermeture. Je comprends et je connais notre passé, mais je n'en voudrais jamais à un immigrant de ne pas comprendre, il ne peuvent pas tous être exceptionnel, intégré et libre autant que nous le souhaiterions l'être nous même.
Mais quand on regarde dans notre passé, ils sont nombreux les exemples de repli, que ce soit avec l'église ultramontaine qui s'est imposé et ou du 18e au 20e siècles, des Irlandais ou des écossais catholiques étaient honnis des cercles "canayens" et devaient se regrouper entre eux pour survivre, ou, même des Italiens pourtant latin et aussi catholique que les papes pouvaient l'être ne l'étaient jamais assez pour ne serait-ce qu'être accepté dans nos écoles. Vous pensez qu'il n'y a que des exemples du passé? Si on prend seulement l'actuel politique d'immigration que le Québec se targue d'avoir arraché une partie au Canada, pour un immigrant du francophone du Maghreb, aux deux ans de procédures pour immigré ici, quand il est sélectionné par le Québec, il faut ajouté 2 autres années de procédures avant de pouvoir s'installer chez nous et une fois ici, on lui dit qu'il doit parler anglais pour travailler; de nombreux ordre professionnel, comme les différents ordres de médecins du Québec (ceux là même qui exigent d'être payé sur une échelle canadian de salaire et travaillant à l'acte) multiplient les obstacles, dans les facultés, dans leurs services pour empêcher, humilier, ostraciser des médecins de la France (qui a probablement parmi les meilleures écoles au monde pour former des médecins) ou de bien des pays, qu'ils soient européen ou même d'ailleurs, qui feraient du bon travail ici, mais non, ce sont des étranges, c'est dangereux des étranges.
Ce n'est pourtant pas tout, mettez-vous à la place d'un immigrant qui travail ici, qui paie ses impôts et consomme, comme son voisin de « souche » le nationaliste, fier de son fleurdelysé; comme son voisin il est abonné à Bell Canada, avec la soucoupe et le service de merde, il va à la Banque National du Canada, qui est pratique, parce que juste au coin de la rue, il essai de comprendre et écoute les match de hockey du Canadien de Montréal, parce que c'est le seul sujet de discussion ou que l'on regarde à Montréal, il place des réers à son travail avec la Sunlife du Canada, qui investis dans les sables bitumineux d'Alberta, comme la CDQ, comme son voisin qui est pourtant fonctionnaire, il investis dans PowerCorp, Toronto Dominion (qui est une banque québécoise, même selon les critères des gauchiste de l'IREC) et tout le conglomérat financier et économique canadian ou il fait bon être unilingue anglais, quand il visite sa nouvelle ville et qu'il cherche son chemin, systématiquement quand son interlocuteur ne comprend pas son accent, on lui dit, « english please » quand notre ami du Maghreb va voir sa famille une fois l'an il prend Air Canada, les douaniers lui disent « paper please », « welcome in k-nada » et à cette homme, sa femme, ses enfants, vous voulez lui faire croire qu'il n'est pas au Canada et que vous n'êtes pas un sérieux fou, un danger pour lui et sa famille. Vous rêver et vous voulez en faire en plus un citoyen de second ordre parce que lui, il est pas né ici, parce que lui, il n'est pas (encore) atteint par cette maladie qui vous pousse vous le québécois que je comprends parce que j'en suis un, à vouloir sortir d'un système ségrégationniste que vous entretenez et engraissé fidèlement de génération en génération en tout confort et indifférence. Vous êtes fou et comme tout les fous vous ignorez que vous l'êtes, les anglais vous ont rentré leurs haine dans la gorge et vous ne pouvez plus agir autrement que comme l'un d'entre eux.
Enfin cher compatriote, je vous enjoins à multiplier vos réflexions, mais surtout à vous débarrasser de votre haine, de votre colère, ce sont les principaux obstacles qui vous aideront à trouver les solutions qui nous aideront à sortir l'occupation canadian de nos vie et être, enfin être ce meilleur que nous souhaitons pour nous même, tout ceux qui sont venu à nous et pour le monde. Bref, arrêtez de vous plaindre, sortez de votre psychose et mettez vous au travail. Les anglais ne sont que 4%, le gouvernement canadian est loin, corrompu et innefficace, ils n'expliquent pas à eux seuls la situation de minoritaire que nous perpétuons dans tous les aspects de notre vie dans notre pays depuis des siècles.
Alain Maronani Répondre
25 décembre 2012"Est-ce possible de discuter de façon civilisée s’il vous plaît messieurs Maronani , Guersan, de la Marnière, Herrera, et Martin sans se lancer des insultes ?"
Pas d'insultes...je pense...
Je vous signale que ce que vous préconisez ne nous permettra jamais d'obtenir une reconnaissance internationale, qui ne pourra s'effectuer, qu'après une entente avec le gouvernement fédéral. Nous avons besoin à divers titre de la reconnaissance avant tout, des gouvernements des USA, de la France et de la Grande Bretagne, pour des raisons reliées à l'histoire, à nos zones d'influence, à la langue.
Pensez que l'un quelconque de ces gouvernements, va reconnaître, ex-nihilo, un Québec indépendant, pour nous faire plaisir, sans un accord préalable que nous serons amené à négocier avec le gouvernement du Canada, puissance occupante du territoire, relève de la politique fiction...et il faudra répondre à une question claire du style "Désirez vous que le Québec devienne un pays indépendant ?". La majorité reste pour moi absolue et non relative, 50 % + 1 est suffisante...
Il reste la possibilité d'effectuer une élection référendaire, et d'appeler ensuite une assemblée constituante, le vers serait dans le fruit, j'attends avec impatience cette annonce de Madame Marois.
Si vous commencez à exclure de larges pans de la société, en âge de voter, et possédant la citoyenneté canadienne, à ce stade la citoyenneté québécoise n'existe pas, c'est une garantie absolue que vous n'obtiendrez aucune reconnaissance diplomatique...et que l'on ne me parle pas du Kosovo qui n'est nulle part (ONU, UNESCO, etc...) a cause du veto de l'Union Soviétique qui protège les minorités serbes.
Je n'accorde pas plus, une confiance exagérée, au gouvernement fédéral qui pourrait avoir la tentation d'accorder la nationalité canadienne disons d'une facon un peu large...avant un référendum.
Je vous cite...
"Je vous garantis Monsieur que René Lévesque aurait été bien content de ne pas voter en étant conscient que cela permettait au oui de gagner quelques précieux points de pourcentage"
Tout est dit...Admirable...plutôt que de comprendre et d'admettre que 40 % de la population francophone, en âge et situation de voter , ne veut rien savoir de ce projet politique, a tort en ce qui me concerne, vous cherchez une solution, pour écarter du vote, ceux et celles qui vont probablement voter non...du moins vous le supposez.
"Le Québec, s’il veut devenir un pays, doit se comporter en pays. Il doit lui-même déterminer qui sont ses premiers citoyens , ses citoyens naturels, si l’on peut les nommer de cette façon...."
Si je suis votre logique seuls les autochtones ou les premières nations pourraient avoir le droit de vote, ou en France les descendants directs des Goths...
"Les autochtones par exemple prétendent avoir des droits territoriaux sur le Québec parce qu’ils étaient là avant nous..."
Vous niez ici un principe que vous voulez utiliser pour votre bénéfice. Malgré les affirmations de certains je ne suis pas aussi convaincu, qu'une cour internationale arbitrale, ne reconnaîtrait pas la validité d'une demande d'autonomie (indépendance) des peuples autochtones et inuits sur leur territoires, advenant une indépendance du Québec. Ceci reste, pour le moment une possibilitée lointaine, car les peuples autochtones sont habituellement la clientèle du gouvernement fédéral..Je vous mentionne, quand même que l'arrivée des sujets du roi, ici, n'était ni plus ni moins qu'un processus colonisateur, même si on m'objecte que les terres étaient inoccupées...le résultat final a été le même.
Pour résumer ces tactiques n'auraient raison d'être si une plus large partie de la population était convaincue de la justesse de la démarche, ce qui n'est pas le cas actuellement, les chiffres sont têtus.
On me parle de pédagogie, d'expliquer encore, etc. Il me semble que depuis les années 1960, tout le monde devrait avoir compris...
Serge Jean Répondre
24 décembre 2012À J.G° audreault
Être citoyen du Québec c'est être « résidant », un « résident» n'est pas un citoyen du Québec, c'est un immigrant en attente de citoyenneté. Le fascisme ne couraille que dans la gueule des manipulateurs.
Ici c'est le Québec avec un peuple résidant que vous le vouliez ou non.
Jean
Yves Capuano Répondre
24 décembre 2012Je remercie tout d'abord la direction du site Vigile pour la publication de mon article. Je suis très heureux de lire certaines des réactions et très malheureux d'en lire d'autres.
Je ne pensais pas qu'il ait été possible de se faire traiter de fasciste en proposant de doubler et même de tripler notre immigration à une époque où les principaux partis politiques québécois proposent, au mieux, de maintenir l'immigration à son taux actuel. Je me demande sérieusement si les gens lisent l'article avant de se faire une idée et d'y envoyer un commentaire. Est-il possible de réfléchir et de débattre sans se lancer des insultes sans aucun fondement? Je propose simplement ici de modifier les conditions du droit de vote lors du prochain référendum. Actuellement, celles-ci sont les mêmes que pour les élections. Sauf qu'une élection et un référendum sont deux événements forts distincts et les juges de la cour fédérale l'ont très bien compris comme je l'ai expliqué dans mon article. Dans le cas du référendum sur la souveraineté du Québec, accepter les règles du dernier référendum revient à laisser au gouvernement fédéral le soin de déterminer qui aura le droit de vote. Pourquoi? Tout simplement parce que c'est le fédéral qui donne ou non la citoyenneté canadienne à tous les résidents permanents qui en font la demande. Or le référendum sur la souveraineté du Québec est justement .... un référendum sur la souveraineté du Québec! Pourquoi l'état québécois, qui veut devenir un pays, devrait-il reconnaître que ses propres citoyens soient déterminés par un autre pays, le Canada? Le Québec, s'il veut devenir un pays, doit se comporter en pays. Il doit lui-même déterminer qui sont ses premiers citoyens , ses citoyens naturels, si l'on peut les nommer de cette façon. Qu'est-ce que j'ai proposé comme définition de citoyen naturel pour choquer ainsi certaines personnes? Ai-je proposé que les citoyens naturels québécois soient ceux de descendance francophone? Absolument pas. Ai-je proposé que les citoyens naturels québécois parlent obligatoirement la langue française ? Pas du tout. j'ai simplement proposé que les citoyens naturels québécois soient les résidents québécois nés au Québec. Cela inclut tous les anglophones, francophones, fils et filles d'immigrants nés au Québec, les autochtones nés au Québec, bref tout le monde qui est né ici au Québec. C'est tout. C'est ce que le Canada fait et c'est ce que la plupart des démocraties occidentales font. C'est le droit du sol à l'état pur contrairement à ce qu'affirme M. Guersan. Où est le fascisme là-dedans ? Où voyez-vous des fours à gaz à immigrants ? Est-ce possible de discuter de façon civilisée s'il vous plaît messieurs Maronani , Guersan, de la Marnière, Herrera, et Martin sans se lancer des insultes?
Monsieur Georges me dit que cette définition est inapplicable car feu René Lévesque ainsi que certains ministres péquistes actuels ne pourraient pas voter. Je vous garantis Monsieur que René Lévesque aurait été bien content de ne pas voter en étant conscient que cela permettait au oui de gagner quelques précieux points de pourcentage. Tout ministre péquiste né en dehors du Québec qui tient à la victoire du oui au référendum sur la souveraineté du Québec ne peut que se réjouir de ne pas voter avec cette nouvelle règle tout en sachant qu'il augmente ainsi les chances de victoire du oui et qu'il n'aurait qu'à remplir un petit formulaire pour obtenir sa citoyenneté québécoise après la victoire du oui. Les politiciens sont plus intelligents que vous le pensez Monsieur Georges!
Certains donnent des exemples pour tenter de discréditer ma proposition mais on oublie que toute ligne de démarcation entre ceux qui peuvent ou ne peuvent pas voter va toujours donner lieu à des situations absurdes. Par exemple un résident permanent qui est ici depuis 20 ans, bien à l'aise au Québec, qui paie ses taxes et ses impôts au Québec depuis 20 ans, ne pourrait pas voter au référendum avec les règles actuelles s'il n'est pas citoyen canadien alors que le citoyen canadien qui arrive ici de l'Ontario juste avant le référendum pourra, lui, voter ? On oublie que de nombreux adolescents sont forts impliqués en politique, mais ils ne peuvent pas voter car ils sont mineurs. L'adulte de 18 ans qui ne connaît rien à la politique, peut ,lui, voter. La règle du lieu de naissance, même si elle donne lieu à certaines situations un peu absurdes comme toute autre règle, a l'immense avantage d'être claire et purement objective. Certains oublient, qu'il n'y a pas d'immigrants de 2e et 3e génération. Un fils d'immigrant né au Québec n'est pas, lui, un immigrant. Il est né ici autant que n'importe quel autre québécois né au Québec. Le citoyen canadien né dans un autre pays ne pourra jamais changer le fait qu'il est né ailleurs, même après 60 ans passé ici! C'était le cas de mon propre père! C'est lorsque l'on commence à faire la différence entre les origines ethniques des citoyens, à déterminer depuis combien de générations ses ancêtres sont-ils ici que les dangers du racisme peuvent apparaître. Les autochtones par exemple prétendent avoir des droits territoriaux sur le Québec parce qu'ils étaient là avant nous. Accepter ce principe est dangereux en ce sens que la poursuite de ce principe dans le reste de la société revient à dire que l'origine ethnique donne des droits particuliers. Ainsi les descendants des français auraient plus de droits que les anglais au Québec, qui en auraient plus que les descendants d'immigrants etc...
Archives de Vigile Répondre
24 décembre 2012→ VOIR ANALYSE SUR LA SITUATION DÉMOGRAPHIQUE DU QUÉBEC.
https://www.facebook.com/notes/j%C3%A9r%C3%B4me-g-audreault-po%C3%A8te/immigration-adaptation-d%C3%A9veloppement-personnel-et-implication-humaine-parmi-une-/501652156524021
Archives de Vigile Répondre
24 décembre 2012La souveraineté s’obtiendra par l'inclusion de tous les citoyens Québécois. Jamais sur des valeurs nationales à tendance fasciste comme la race, la langue, la religion, la culture. → VOIR ANALYSE SUR LA SITUATION DÉMOGRAPHIQUE DU QUÉBEC.
→ https://www.facebook.com/notes/j%C3%A9r%C3%B4me-g-audreault-po%C3%A8te/immigration-adaptation-d%C3%A9veloppement-personnel-et-implication-humaine-parmi-une-/501652156524021
Serge Jean Répondre
24 décembre 2012À tous ceux qui grimpent dans les rideaux; un « résidant » est un natif ou un immigrant naturalisé avec tous les mêmes droits conférés à un résidant naturel .
« Un résident » est par exemple un diplomate de passage ou un immigrant dans l'attente de sa naturalisation; ça ne prend pas soixante ans à se faire naturaliser ici il me semble.
Exemple:cinquante mille immigrants qui débarquent ici la veille d'un référendum, ce n'est pas des « RÉSIDANTS » mais bien des « RÉSIDENTS » ce n'est pas du tout la même chose. Tous ceux et celles qui sont en situation de «RÉSIDENT » ne peuvent statuer sur notre sort, ce n'est tout simplement pas de leur affaire bonyeu!
Jean
Archives de Vigile Répondre
24 décembre 2012Donc un jeune de 18 ans né ici aurait le droit de se prononcer, alors qu'un citoyen (autrefois immigrant) ici depuis 60 ans, francophone, souverainiste, n'y aurait pas droit ?
Méchante dérive fasciste, je n'endosserais jamais une mesure du genre.
Pablo Lugo Herrera Répondre
24 décembre 2012N'importe quoi... Pourquoi ne pas faire voter seulement les Patriotes? Si le Québec reste une simple Province corrompue, c'est à cause de nous... Nous sommes des lâches qui chialent et culpabilisons les autres de nos échecs. Parizeau est un maudit lâche qui a trouvé des excuses pour claudiquer au lieu de confronter le fédéral et continuer de l'avant. N'oubliez pas qu'actuellement c'est un Québécois d'origine iranien qui défende la dignité de notre Nation à l'Assemblée nationale!
Thibaud de La Marnierre Répondre
23 décembre 2012Ce texte sera très efficace pour couper les QPL de leurs sympathisants "importés" (plus nombreux que l'on pense). Un fédéraliste pur et dur n'aurait pas mieux fait.
Archives de Vigile Répondre
23 décembre 2012Bonjour monsieur Capuano,
c'est avec un certain effroi que j'ai lu votre article qui semble tout droit tiré des lois de Nuremberg. je me permets de vous rappeler que le droit du sol est déjà en vigueur au Quebec et qu'en fait vous parlez ici du droit du sang. néanmoins, peu importe le droit envisagé, les immigrants qui ont obtenu le droit de vote, car les résidents ne votent pas, sont des citoyens au même titre que les autres. cela signifie qu'aucune reconnaissance ne peut être accordé par les autorité internationales sur une telle base d'exclusion et que des sanctions suivraient immédiatement l'application d'une telle proposition. ce dont personne ne veut. peut être, lorsque son point de vue est minoritaire, même auprès des autres québécois, il vaut mieux convaincre que de provoquer du dégoût et de la peur. à mon sens seules vraies raisons de cet échec en l'absance de constitution provinciale et donc de garanties. si l’indépendance vous tiens à coeur, je vous exhorte à cesser ce type de discours qui lui nuit plus que vous l'imaginez. de notre coté nous travaillons à résoudre ces incertitudes par une constitution provinciale: cette réduction de la peur rend tout possible à condition qu'un tel discours, mal renseigné et destructeur, soit banni.
merci d'en tenir compte.
Daniel Guersan, chef intérimaire de la Coalition pour la Constituante
Alain Maronani Répondre
23 décembre 2012Quelques exemples...
Richard Le Hir ancien ministre ne pourrait pas voter, pas plus que Marie Malavoy (née en Allemagne), Maka Koto, Elaine Akaib, d'autres ?
Pour les immigrants, les plus anciens, grecs, italiens, portugais, aitiens, ce sont maintenant souvent des 2 ièmes voire des 3 ièmes génération
Alain Maronani Répondre
23 décembre 2012Solution idéale pour empêcher toute reconaissance d'un référendum, quelqu'en soit le résultat, par Ottawa, la Grande-Bretagne, la France, les USA, etc......comme le disait Lucien Bouchard à une pipelette de CTV qui s'offusquait que le Bloc puissent représenter l'opposition officielle....
"Mais je paye des impôts et taxes comme vous, Madame..."
On pourrait aussi envisager que seuls les membres du PQ en règle, détenteur d'une carte, puissent voter...probablement que Pierre Cloutier ne pourrait pas voter...
Stéphane Sauvé Répondre
23 décembre 2012Je comprend l'esprit de votre proposition. Elle est tentante et en même temps, lorsque l'on y réfléchit davantage, cette proposition peut faire l'effet contraire et se retourner contre nous. Elle donne de la munition aux opposants.
E. Preseaut a bien raison: "Il nous faut réfléchir aux moyens et le faire sans les préambules qui empêtrent notre démarche. Le moment du courage politique s’annonce silencieusement.
Je réfléchis donc....
Élie Presseault Répondre
23 décembre 2012Votre réflexion d'interroger le vote, qui devrait avoir le droit de vote, se vaut. Toutefois, je peux vous dire que, pour avoir connu plusieurs immigrants et enfants d'immigrants au sein de mon voisinage, je ne suis pas sûr qu'ils le verraient du même oeil de même que les unitaristes à tous crins...
Politiquement, votre solution est difficilement applicable. Je vous ferai remarquer, pour souligner l'ironie de la chose, au mois de novembre 2013, les enfants d'immigrants nés après le référendum deviendront majeurs.
Il nous faut réfléchir aux moyens et le faire sans les préambules qui empêtrent notre démarche. Le moment du courage politique s'annonce silencieusement.
Serge Jean Répondre
22 décembre 2012Je doute que les immigrants en général, viennent ici pour faire l'indépendance du Québec; ils viennent tout juste d'abandonner la leur alors...
Aussi un référendum sur une question aussi importante que l'affranchissement d'un peuple, ne devrait concerner strictement que le, ou les peuples natifs résidants en présence et non pas, les résidents qui attendent leurs papiers.
Il est tout de même curieux que l'on aient pas songé à ça auparavant; ça saute au yeux pourtant.
C'est une excellente idée monsieur Capuano, c'est la logique même.
L'indépendance d'un peuple c'est l'affaire du peuple résidant, et non pas des pigeons voyageurs économiques.
Joyeux et agréable temps des Fêtes « LES NÔTRES » à tous.
Jean
Archives de Vigile Répondre
22 décembre 2012Il est évident qu'un immigrant n'endossera jamais la souveraineté du Québec. Pour avoir conversé avec quelques immigrants, je peux dire que pour eux, le Québec est tout simplement une terre d'immigration et pour eux, nous sommes tous des immigrants en cette terre du Québec, y compris les Québécois de souche: ne sont-ils pas venus de la France après tout?
Ces immigrants ne peuvent admettre que les descendants des immigrants français du 17e et du 18e siècle aient plus de droits qu'eux au territoire du Québec.
C'est la conception qu'ils ont: l'Amérique, y compris le Québec, sont des terres d'immigration où aucune ethnie n'a préséance sur l'autre.
Chrystian Lauzon Répondre
22 décembre 2012Excellente réflexion argumentaire. Merci pour ce travail pré-référendaire essentiel : le statut des votants. Vous faites ressortir que les indépendantistes, PQ en tête, puisqu’il peut décréter légalement présentement au niveau de l’État, doivent former des tables de concertation pour planifier cet aspect référendaire parmi d’autres.
Au-delà donc des divisions de partis, une coalition devrait rassembler les indépendantistes, dès maintenant, à la fois sur cette question des votants, mais aussi sur tous les aspects légaux et constitutionnels, suite aux expériences passées et aux réflexions faites (beaucoup ici, sur Vigile, mériteraient d'être rassemblées), afin d’éviter les contournements et les déviances, voire les illégalités, propagandistes et monétaires de la part d’intérêts pas que fédéralistes mais néolibéraux et mercantiles.
« Bâtir un mur sans fissures », voilà un slogan préréférendaire à mettre en application dès maintenant, car voler des référédums sur l’indépendance devrait être un crime contre la nation punissable juridiquement et rétroactivement, puisque ce fut aussi voler le Pays et le droit fondamental d’un peuple à l’autodétermination.
Bâtir un mur référendaire sans fissure est un préalable pour bâtir un pays, en période mondialisante plus que jamais. Un appel devrait être lancé, via Télé-Québec, où les questions pourraient être débattues publiquement, appel adressé tant aux citoyens qu’aux experts et professionnels de toutes les questions.
Même au plan du droit internationnal le dossier mérite d’être étoffé – ce qui devrait intéressé monsieur Gilles Verrier d’ici, sur Vigile. Cette préparation pré-référendaire, pré-indépendance, pré-constitutionnelle, pré-république du Québec, nous procurera les boucliers et les piliers de fondation nécessaires pour parer à toute attaque contre-argumentaire malveillante et/ou une tentative de terrorisme socio-politique – ce qui fut exactement le cas en 1995 avec une évidence et un sans-gêne guerrier des plus choquants en supposée pays démocratique (le "love-in" fut en fait un "hate-of" déclenché entre citoyens à hauteur de rue, telle une guérilla par inversion, subversion toute fédéralisante). La guerre d’assimilation galopante fédéraliste est plus que jamais en cours de toutes parts, notons-le.
Prévenir avant de ne plus pouvoir guérir de ce mal en souffrance d’un pays. Vous faites partie, monsieur Capuano, des prévoyants concrets de notre avenir, sans verbiage romantico-patriotique inutile, bravo! Vous êtes de la trempe des Pierre Cloutier, Jean-Jacques Nantel, Serge Charbonneau, André Gignac, des éveillés pragmatiques.
Quand nos laideurs seront derrière, le temps de se trouver beaux sera plus pertinent pour les autocontemplatifs culturels et littéraires. Mais le sens critique tout autant que pratique sera toujours indispensable à l’intelligence et à l’évolution humaine.
Hugo Girard Répondre
22 décembre 2012C'est une excellente idée, elle semble "naturelle" et ne parait pas brimer aucun groupe de la société!
Certains crieront en une machination diabolique mais faisons-le quand même; de toute façon ce n'est qu'une consultation après tout.
Il pourrait être intéressant aussi de vérifier auprès de l'ONU comment voit-elle la chose; qui devrait ou ne devrait pas être naturalisé comme habitant d'un pays ou d'une province?
Cela nous ramène au projet de carte de citoyenneté. Est-ce que la constitution du Canada, bien qu'ultimement on s'en fout, nous permet de créer une citoyenneté québécoise. Qui s'est penché là-dessus?
Georges Paquet Répondre
22 décembre 2012M. Capuano,
Selon votre proposition, René Lévesque n'aurait pas le droit de voter lors d'un référendum puisqu'il est né au Nouveau Brunswick. Pour mille et une raisons, votre prososition est inapplicable. Combien de députés et de ministres péquistes n'auraient pas le droit de vote à votre fameux référendum? Combien de néo-canadiens constateraient que certains de leurs enfants, nés au Québec auraient le droit de vote tandis que d'autres nés à l'étranger ou en Ontario, ne l'auraient pas. Et ces parents, nés à l'étranger, ne pourraient pas voter non plus.