Le Québec est en crise

Jean Charest, démission ou prison !

L'enfant gâté Charest, "par principe néolibéral", refuse d'améliorer le FINANCEMENT DES UNIVERSITÉS en imposant davantage ses grands amis qui jouissent de fortunes indécentes.

Crise sociale - JJC le gouvernement par le chaos

Le Québec est en crise.
Une des plus importantes crises de son Histoire.
Cette crise déborde des frontières.
Même le très français Monde Diplomatique la souligne.
http://www.monde-diplomatique.fr/2012/06/DUFOUR/47888
Pourquoi donc cette crise ?

À cause d'un enfant gâté.
En effet, Jean John James Charest, tel un enfant gâté, refuse d'améliorer le FINANCEMENT DES UNIVERSITÉS autrement qu'en mettant la main dans les poches vides des étudiants.
L'enfant gâté Charest, "par principe néolibéral", refuse d'améliorer le FINANCEMENT DES UNIVERSITÉS en imposant davantage ses grands amis qui jouissent de fortunes indécentes.
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2012/05/30/005-anonymous-charest-desmarais.shtml
Voyez ici un long document "privé" mis en ligne par Anonymous nous montrant la pointe de l'iceberg de la richesse de certains amis de John James Charest:
https://www.youtube.com/watch?v=M7OlFp_9U_E&feature=related
( Il est possible que ce document disparaisse de Youtube. )
L'enfant gâté Charest, "par principe néolibéral", refuse d'améliorer le FINANCEMENT DES UNIVERSITÉS en taxant davantage les faramineux profits bancaires.
L'enfant gâté Charest, "par principe néolibéral", refuse d'améliorer le FINANCEMENT DES UNIVERSITÉS en modifiant la fiscalité complexe (à s'y perdre), entre autres, différents "crédits d'impôt".
L'enfant gâté Charest, "par principe néolibéral", refuse d'améliorer le FINANCEMENT DES UNIVERSITÉS en demandant à ses riches recteurs de mieux gérer les services universitaires publics et de réduire leur salaire à un niveau plus modeste.
« Combien gagne un recteur ? »
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2012/03/28/004-remuneration-recteurs-controverse.shtml
« Le salaire du recteur de l'Université de Montréal a fait un bond de 40 % depuis cinq ans. Il s'élevait à 260 000 $ en 2005. »
Aujourd'hui, il se situe à 365 000 $ !
http://argent.canoe.ca/lca/affaires/quebec/archives/2010/11/20101101-062318.html
Quant à celui de l'Université Laval de Québec, il a augmenté de 100 000 $ en une seule année.
Bien que l'ex-ministre de l'Éducation, Line Beauchamp (évacuée à cause du conflit étudiant) ait "condamné" la décision du conseil d'administration de l'Université Laval, qui a accepté d'octroyer une augmentation de salaire de 100 000 $ en un an au recteur Denis Brière, aucune mesure n'a été prise pour "corriger" l'abus.
http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/education/201103/11/01-4378633-augmentation-du-salaire-du-recteur-de-luniversite-laval-decision-malavisee.php
On dit que cette hausse a été approuvée en pleine période "difficile" pour l'université.
On dit que «le vice-recteur principal de l'Université Laval, Éric Bauce, aurait lancé un cri d'alarme, prévenant les employés que la situation financière critique de l'institution pourrait entraîner d'importantes compressions !
Compressions pour les uns et hausses "notables", «substantielles», importantes pour les autres. C'est "par principe" !
Sans ces salaires indécents dans ce pauvre milieu universitaire, on dit que ces brillants cerveaux qui savent plus habillement manœuvrer pour leurs propres comptes bancaires que de bien gérer les deniers servant à partager le savoir et la connaissance, risquent de quitter… oui, de quitter pour… le "privé" !
Eh bien ! Par principe de justice sociale, qu'ils quittent !
Cependant, l'enfant gâté Charest, de son côté, "par principe néolibéral", bien que ces hausses soient totalement inappropriées voit ces augmentations totalement justifiables !
Le recteur Denis Brière a obtenu une augmentation de salaire de 100 000 $ en un an seulement.
Le maigre salaire du recteur n'en était pas à ses premiers "ajustements".
On dit que « la première hausse, accordée en 2009, était de 39 579 $, pour un total de 270 000 $. En avril 2010, le salaire du recteur a été de nouveau "bonifié" de 60 000 $, portant maintenant son salaire à 330 000 $, soit une hausse de 43 % depuis 2009.
L'enfant gâté Charest nous dit que ces misérables salaires des recteurs ne représentent qu'un pourcentage ridicule des budgets universitaires.
Il a peut-être raison, mais «par principe» ces salaires sont inadéquats et même indécents.
L'enfant gâté Charest aurait dû penser réduire un peu ces salaires, c'est ce que font tous les dirigeants d'entreprises qui sont en difficulté. On réduit le salaire des employés et on les force à travailler davantage pour moins.
Ce conflit étudiant met en lumière la lutte des principes.
L'enfant gâté Charest, au service des très bien nantis a décidé «par principe néolibéral» que les étudiants devaient payer.
Par «principe» le néolibéralisme veut éliminer tous les services gratuits universels. C'est l'ère de «l'utilisateur-payeur» et si vous ne pouvez payer, eh bien… crevez !
Par principe, ces enfants gâtés comme le sont les Charest de ce monde considèrent que ceux qui n'ont pas les moyens sont les grands responsables de leur pauvreté.
Par principe néolibéral, ces enfants gâtés, les Charest et Cie, s'activent énergiquement à paupériser les étudiants et tous les moins chanceux de la société, et ce, pour sauvegarder leurs privilèges de grands enfants extrêmement gâtés (gâtés à l'os revoyez :
https://www.youtube.com/watch?v=M7OlFp_9U_E&feature=related ).
Les étudiants ont proposé de multiples solutions pour parvenir à un meilleur FINANCEMENT DES UNIVERSITÉS.
Mais l'enfant gâté Charest a dit, nenni !
Un nenni digne de tout enfant gâté !
Un nenni vraiment indigne et puéril de la part d'un Premier Ministre qui est «au service» de la population et du Pays !
Jean John James Charest est une honte pour le Pays !
Jean John James Charest est une honte comme Premier Ministre !
Jamais nous n'avons vu un dirigeant se comporter ainsi, en enfant gâté, avec un entêtement plus que puéril ! Même un enfant, même gâté, comprendrait la situation !
Le Québec, à cause de l'entêtement puéril de ce Premier Ministre indigne, se trouve dans une «incroyable» impasse.
Une impasse créée de toutes pièces par cet enfant extrêmement gâté.
Une situation «INCROYABLE» !
De plus, avec l'adoption de cette loi 78 littéralement «matraque» pour réprimer la population dans son entier, l'enfant gâté Charest pousse la société québécoise vers la violence.
La police s'en donne à cœur joie.
Avec loi, et matraques bien en main, ils peuvent ainsi gazer, matraquer sauvagement, piétiner du haut de leurs chevaux les gens sans défense et les arrêter massivement en leur donnant des contraventions salées servant à payer le salaire supplémentaire de ces sbires du pouvoir excessif.
La démocratie au Québec se fait matraquer.
Et ce, à cause de cet enfant gâté que nous avons comme Premier Ministre.
Un Premier Ministre corrompu qui devrait être mis derrière les barreaux pour incitation à la violence, pour dommage économique sérieux aux marchands et à l'industrie touristique et pour irréparable dommage physique à plusieurs étudiants, la perte de deux yeux, la perte de dentition et plusieurs fractures sérieuses.
Cet enfant gâté devrait être mis en état d'arrestation, la liste de ses méfaits est connue et répertoriée.
Pour éviter le pire, Jean John James Charest, cet enfant gâté, devrait rapidement démissionner.
Le Québec peut vivre un été sans gouvernement.
La Belgique a bien survécu 535 jours sans gouvernement (on voit finalement leur utilité relative).
http://www.lepoint.fr/monde/belgique-accord-pour-former-un-gouvernement-apres-535-jours-de-crise-30-11-2011-1402487_24.php
Un été sans cet enfant gâté qui fait des siennes serait un été où le calme pourrait enfin s'installer.
Vivement la démission
ou l'arrestation !
Serge Charbonneau
Québec
P.S.: FINANCEMENT DES UNIVERSITÉS
est mis en majuscule pour bien faire comprendre l'enjeu à la base du conflit.
Trop souvent on met l'accent sur "les frais de scolarité".
On oublie que cette augmentation n'est pas l'enjeu principal.
L'enjeu principal est l'augmentation du FINANCEMENT DES UNIVERSITÉS et non l'augmentation des frais de scolarité.
On veut augmenter les frais de scolarité pour bonifier le FINANCEMENT DES UNIVERSITÉS.
Les étudiants ont proposé de multiples solutions afin d'atteindre l'objectif de bonifier le FINANCEMENT DES UNIVERSITÉS sans avoir besoin d'augmenter les frais de scolarité.
L'enfant gâté Charest a rejeté du revers de la main toute proposition consistant à bonifier le FINANCEMENT DES UNIVERSITÉS autrement qu'en faisant payer les étudiants.


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16 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    31 mai 2013

    Le Grand Gosier
    http://www.youtube.com/watch?v=2JmY-c2hyHo

  • Serge Charbonneau Répondre

    6 juin 2012

    Lorsqu'on se tient debout et qu'on n'a pas la langue de bois, on fait toujours un peu délinquant, surtout au parlement, ce rendez-vous où l'hypocrisie est la règle à respecter !
    Bravo pour le courage d'Amir Khadir.
    La police de Québec pousse la population vers la violence.
    Celle de Montréal la poussait.
    Depuis quelques semaines les matraques ont été rangées et la liberté de manifester respectée.
    La violence a diminué d'un cran à Montréal
    C'est la police qui provoque la casse et la violence.
    Sans leurs actions baveuses et violemment répressives, les manifestations sont festives et pacifiques.
    Serge Charbonneau
    Québec

  • Archives de Vigile Répondre

    5 juin 2012

    Je me suis toujours dit qu'il n'y en avait qu'un seul à l'Assemblée nationale qui avait une chance de se faire, un jour, arrêter par la police.
    Et il paraît que c'est fait. Le député de QS, monsieur Khadir, a été effectivement arrêté lors d'une manifestation à Québec. Il faut dire que monsieur Khadir fait un peu "délinquant" par rapport au reste des députés à l'Assemblée nationale.
    http://fr.canoe.ca/infos/societe/archives/2012/06/20120605-222518.html

  • Denis Lalande Répondre

    3 juin 2012

    Démission ou prison ? Il faut bien reconnaître que notre baveux Charest possède un très bon CV pour réussir avec brio autant la prison que la démission. Photo de face, photo de profil, menottes aux mains, chaîne aux pieds: voilà ce qui serait bien pour la nation québécoise. Enfin la paix !

  • Archives de Vigile Répondre

    2 juin 2012

    Non mais on peut prendre exemple sur d'autres pays où cela est une réalité:
    Prison à vie pour Hosni Moubarak et son ex-ministre de l'Intérieur
    http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2012/06/02/001-egypte-proces-moubarak-verdict.shtml
    .''L'ancien président égyptien Hosni Moubarak, 84 ans, a été condamné samedi à la prison à vie pour complicité de meurtres après la mort de manifestants, tués l'an dernier lors de la révolte qui a entraîné sa chute, le 11 février 2011.''
    Lancer l'anti-émeute frapper tout ce qui bouge sans distinction lors de manifestations pacifiques,vieux,jeunes,étudiants,
    pas étudiants,hommes,femmes, provoquer des commotions cérébrales à coups de matraque,provoquer des blessures graves au niveau des yeux à plusieurs manifestants,asperger copieusement à six pouces du visage des manifestants pacifiques de poivre de cayenne et de gaz lacrymogènes,lancer des bombes assourdissantes à hauteur de la tête,rajouter par dessus çà une loi inconstitutionnelle par bâillon interdisant pratiquement toute forme d'opposition même pacifique,c'est clair que Charest,même en démissionnant,mérite la prison.
    Et pendant ce temps là tout ce que trouve à dire la Marois c'est:
    ''le premier ministre devrait s'assoir avec les étudiants''.
    C'est comme aux États,démocrates-républicains,même combat et c'est pas le nôtre.

  • Archives de Vigile Répondre

    2 juin 2012

    Pause musicale

    Zachary Richard- Le pelican

    Je suis un pélican, un pélican
    Qui a perdu ses amis.

    Les hommes disent que les oiseaux se cachent pour mourir,
    Mais ce n’est pas le cas, j’en ai vu pousser leur dernier soupir.
    Les hommes disent que les oiseaux vont facilement revenir,
    Mais ce n’est pas toujours le cas, ce matin j’en ai vu quatre repartir.
    Allez-vous nous secourir pour plus tard, nous faire le même coup?
    Si nous partons, cette fois-ci, nous irons encore jusqu’au bout.
    Allez-vous nous secourir, pensant que nous tendrons l’autre joue?
    Si nous partons cette fois-ci, l’horizon sera nous.

    Je suis un pélican, un pélican
    Qui a perdu ses amis.

    J’aimerais m’envoler, loin, loin, loin, des moments volés.
    J’aimerais m’envoler, loin, loin, mais mes ailes sont collées,
    Et si j’arrive à me détacher de Queen Bess, dont je suis l’amoureux
    Je pourrais peut-être faire le deuil de ce que le dégât des hommes a causé.
    J’aimerais faire mon nid à, à un endroit où ils pourront pas voler ;
    J’aimerais arrêter de, arrêter de leur pardonner.
    De l’île du Nord à l’île de Queen Bess même odeur, même cri de détresse
    Après quoi tu cours, cher homme, après quoi tu cours?

    Je suis un pélican, un pélican
    Qui a perdu ses amis.

    http://www.myspace.com/music/player?song=http%3A%2F%2Fwww.myspace.com%2Fbayoudesmysteres%2Fmusic%2Fsongs%2Fle-p-lican-74729663

  • Archives de Vigile Répondre

    1 juin 2012

    Ce n’est plus une question de budget ou d’argent. Ce n’est plus une question de financement des universités. C’est une question de stratégie politique et néolibérale. Une négociation en bonne et due forme ne doit pas durer plus de deux mois. Sinon les deux parties sont perdantes. Charest et les libéraux ne sont pas conscients de la crise sociale qu’ils causent et du ras-bol de la population québécoise en général. Le boycott étudiant n’est que la pointe de l’iceberg de la dénonciation du néolibéralisme prédateur, meurtrier, corrompu et criminel du NOM qui organise des guerres « dites humanitaires » contre des pays riches en ressources naturelles. Au Québec, c’est la dépossession tranquille de nos richesses et de notre peuple, à cause de M. Charest. Desmarais est un loup financier et Charest lui a ouvert toutes grandes les portes de la bergerie. (http://www.radio-canada.ca/emissions/rdi_week_end/2011-2012/Entrevue.asp?idDoc=213058)

  • Archives de Vigile Répondre

    1 juin 2012

    Les programmes sociaux deviennent de moins en moins généreux.
    L'idée derrière cela, c'est que de l'avis de la riche classe capitaliste de la finance et des affaires, il faut que les classes défavorisées soient dans une situation telle qu'elles se voient obligées d'accepter n'importe quel emploi ingrat et mal payé.
    Pour la riche classe dominante d'affairistes, d'entrepreneurs et de financiers, le labeur des classes défavorisées peut de cette façon s'acheter à plus bas prix quand ces derniers sont maintenus dans un état de pauvreté assez marqué.
    Voici ce qu’écrivait au 16e siècle le célèbre humaniste de homme d'État anglais Thomas More en parlant des gouvernements de son époque :
    "C’est pourquoi, lorsque j’envisage et j’observe les républiques aujourd’hui les plus florissantes, je n’y vois, Dieu me pardonne ! qu’une certaine conspiration des riches faisant au mieux leurs affaires sous le nom et le titre fastueux de république. Les conjurés cherchent par toutes les ruses et par tous les moyens possibles à atteindre ce double but :
    Premièrement, s’assurer la possession certaine et indéfinie d’une fortune plus ou moins mal acquise ; secondement, abuser de la misère des pauvres, abuser de leurs personnes, et acheter au plus bas prix possible leur industrie et leurs labeurs.
    Et ces machinations décrétées par les riches au nom de l’État, et par conséquent au nom même des pauvres, sont devenues des lois."

  • Archives de Vigile Répondre

    1 juin 2012

    Dans le Journal de Mourial, le Directeur des pages Opinions et très subtil J.Jacques Samson écrit ceci et tenez-vous bien:
    Le pire est à craindre
    "Organiser le grand prix"
    Nadeau-Dubois ne s'attendait visiblement pas, de toute évidence, à ce que les méthodes terroristes de son organisation soit étalées sur la place publique."
    Directement de son sous-sol au Saguenay, le trangenre libertarien autrefois ministre sous René Lévesque, Jacques Brassard nous dit:
    Une jeunesse à la dérive
    "On a vu à l'oeuvre plusieurs groupuscules anarcho communistes soutenu par des professeurs gauchistes. On sait qu'un poisson commence à pourrir par la tête. Il semble qu'une société amorce son pourrissement par sa métropole. Par vent d'Ouest, nous en sentons les effluves."
    Québec) Le maire Régis Labeaume se réjouit de voir que Montréal relance la tradition du feu de joie le 23 juin. Comme ça, les Montréalais pourront «rester chez eux» au lieu de venir fêter à Québec.
    http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/societe/201205/31/01-4530600-relance-du-feu-de-joie-a-montreal-regis-labeaume-ravi.php
    Ça c'est de l'information, bien mieux que se qu'on retrouve dans les médias sociaux peuplés d'anarchistes.

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    1 juin 2012

    «Sans ces salaires indécents dans ce pauvre milieu universitaire, on dit que ces brillants cerveaux qui savent plus habillement manœuvrer pour leurs propres comptes bancaires que de bien gérer les deniers servant à partager le savoir et la connaissance, risquent de quitter… oui, de quitter pour… le "privé" !»
    Oui, en effet, l'on nous sert souvent cet argument, qu'il faut absolument offrir des salaires colossaux à ces «géants», sinon ils quitteront pour les plus verts pâturages du secteur «privé»...
    Laissez-moi rire! Si on prenait le cas du recteur de l'Université Laval, comme exemple, pour déboulonner le mythe en question...?
    Première chose: quitter pour «le privé»? Mais monsieur Brière n'est pas un fonctionnaire, ni quelqu'un qui est impliqué, activement, en politique. Il est le chef, plus à titre de représentant que de gestionnaire professionnel, d'une équipe qui gère une institution qui est en grande partie, financée par le gouvernement du Québec, voilà tout. L'Université Laval n'appartient pas à l'état québécois. Le recteur en question a déjà un pied dans le «privé», non?
    Deuxième: sans vouloir minimiser l'importance de son travail, ni émettre de commentaire au sujet de sa compétence, Denis Brière n'exerce pas une lucrative profession libérale; ce n'est pas un diplômé avec MBA d'une institution comme Harvard, le genre de gestionnaire professionel que les entreprises privées vont s'arracher; il est tout sauf un «whiz kid», un prodige de ce que nous appellons, la «nouvelle économie»...
    Il est diplômé ès foresterie. Profession fort respectable, voire essentielle, j'en conviens (surtout en cette époque où nous devons protéger nos ressources naturelles), mais à moins qu'il quitte pour devenir nécessairement p.d.g. d'une grosse entreprise (ce qui n'est pas acquis), où va-t-il gagner un salaire qui dépasse les 300 000 $, comme c'est le cas pour lui aujourd'hui?
    J'y penserais, à sa place, comme à celle des autres recteurs, avant de jeter le bébé avec l'eau du bain, pour aller vers le «privé» (terme large s'il en est un)...

  • Stéphane Sauvé Répondre

    1 juin 2012

    https://www.youtube.com/watch?v=gAHnk9paEz0&feature=related
    ....c'était il y a plus de 10 ans. Charest nous annoncait ce qu'il allait faire...mais le ton, le ton avec lequel il s'est exprimé...ouff....on sent l'homme cynique, frustré et dont l'humeur en effet, est loin d'être stable.
    Charest et ses 62 voleurs nous préparent une belle grosse crise pour gagner ses prochaines élections.
    Il a choisit d'aller à pleine vapeur à la droite...dans le champs de son boss, le con-serviteur qui vient des marais...

  • Archives de Vigile Répondre

    1 juin 2012

    Pour ceux qui aimeraient voir l'entrevue de Jean Charest par Céline Galipeau 31-05-2012 la voici.
    http://video.fr.ca.msn.com/watch/video/entrevue-jean-charest/16gdt1xsw
    Le démagogue se surpasse,le front suintant et le verbe démasqué.À voir absolument.Presqu'un lapsus géant cette entrevue.

  • Archives de Vigile Répondre

    1 juin 2012

    Cet homme est inqualifiable tellement il est croche, mais comment mettre ce personnage en prison, si seulement il existait des lois ou des procédures pour ce faire, mais on est impuissant, on se doit d'assister au spectacle macabre qui s'offre à nous en tapant dans des chaudrons.

  • Archives de Vigile Répondre

    1 juin 2012

    « Charest a dit « un important fossé qui sépare le gouvernement et les associations étudiantes ». Mais, il a creusé dès le départ le faussé qui était si évident. Le gouvernement Charest manie l’art de fausser le débat dans tout ce qu’il touche. Par la force de la répétition, il tente de faire croire que la hausse des droits de scolarité est inéluctable! C’est faux!
    Il a perdu toute crédibilité à force d’abuser des procédés de rhétorique.
    Les blocages ont été tellement nombreux depuis le début. Il n’y a eu qu’une apparence d’ouverture. Nous le savons maintenant sans aucun doute possible, le gouvernement Charest n’a jamais eu l’intention de véritablement négocier et de régler le problème à long terme.
    Contrairement à ce que Jean Charest affirme, la porte n’a jamais été véritablement ouverte à une discussion plus large sur le financement public de nos institutions, en allant chercher les sommes là où elles se trouvent :
    - taxer les profits de banques;
    - réduire les coûts des médicaments achetés par l’État;
    - revoir les paliers d’imposition;
    - éliminer les paradis fiscaux;
    - revoir les avantages fiscaux reliés aux fiducies familiales;
    - faire le grand ménage dans les contrats gouvernementaux;
    - Les transferts du fédéral au provincial en éducation ne sont pas entièrement alloués au financement des études.
    En se concentrant uniquement sur quelques points ici, on pourrait récupérer annuellement des centaines de millions de dollars, voir des milliards. C’est l’idéologie conservatrice du gouvernement Charest qui est le véritable problème, l’État réduit à sa plus simple expression.
    On cherche à noyer le poisson, on nous fait tourner en rond, on montre une pseudo ouverture, et pendant ce temps, on gagne du temps. Ainsi, à force d’usure, on épuise les débats démocratiques espérant que le peuple finira par lâcher prise.
    Le fossé se trouve aussi ici : http://www.vigile.net/Les-medias-au-service-de-l-ordre#forum72675 »
    —————
    Je recommande un livre : « Les manipulateurs sont parmi nous », par Isabelle Nazare-Aga
    Dans son livre on parle de la double contrainte : peu importe ce que tu fais, c’est toujours mal, que tu fasses quelque chose, c’est mal, si tu ne fais rien, c’est mal aussi. Le but est de détruire l’intégrité de la personne. Les étudiants, ceux qu’on appelle frauduleusement les « enfants-rois », on les place ici dans un rôle passif de celui qui ne fait rien pour mériter ce qu’on prétend lui offrir, on le moralise en disant « fait ta juste part ». Et à ceux qui se battent pour faire reconnaître des valeurs fondamentales d’accessibilité universelle à l’éducation, on les moralise aussi en les traitant d’enfants gâtés. Le néolibéralisme sauvage est vicieux et immoral.
    Trente points ici pour reconnaître un manipulateur, rares sont ceux ayant tous les points réunis, mais dans le cas du gouvernement Charest, on peut en trouver plusieurs.
    01. Il culpabilise les autres au nom du lien familial, de l'amitié, de l'amour, de la conscience professionnelle
    02. Il reporte sa responsabilité sur les autres, ou se démet des siennes
    03. Il ne communique pas clairement ses demandes, ses besoins, ses sentiments et opinions
    04. Il répond très souvent de façon floue
    05. Il change ses opinions, ses comportements, ses sentiments selon les personnes ou les situations
    06. Il invoque des raisons logiques pour déguiser ses demandes
    07. Il fait croire aux autres qu'ils doivent être parfaits, qu'ils ne doivent jamais changer d'avis, qu'ils doivent tout savoir et répondre immédiatement aux demandes et questions
    08. Il met en doute les qualités, la compétence, la personnalité des autres : il critique sans en avoir l'air, dévalorise et juge
    09. Il fait faire ses messages par autrui
    10. Il sème la zizanie et crée la suspicion, divise pour mieux régner
    11. Il sait se placer en victime pour qu'on le plaigne
    12. Il ignore les demandes même s'il dit s'en occuper
    13. Il utilise les principes moraux des autres pour assouvir ses besoins
    14. Il menace de façon déguisée, ou pratique un chantage ouvert
    15. Il change carrément de sujet au cours d'une conversation
    16. Il évite ou s'échappe de l'entretien, de la réunion
    17. Il mise sur l'ignorance des autres et fait croire en sa supériorité
    18. Il ment
    19. Il prêche le faux pour savoir le vrai
    20. Il est égocentrique
    21. Il peut être jaloux
    22 .Il ne supporte pas la critique et nie les évidences
    23. Il ne tient pas compte des droits, des besoins et des désirs des autres
    24. Il utilise souvent le dernier moment pour ordonner ou faire agir autrui
    25. Son discours paraît logique ou cohérent alors que ses attitudes répondent au schéma opposé
    26. Il flatte pour vous plaire, fait des cadeaux, se met soudain aux petits soins pour vous
    27. Il produit un sentiment de malaise ou de non-liberté
    28. Il est parfaitement efficace pour atteindre ses propres buts mais aux dépens d'autrui
    29. Il nous fait faire des choses que nous n'aurions probablement pas fait de notre propre gré
    30. Il fait constamment l'objet des conversations, même lorsqu'il n'est pas là.
    http://gulminelli.chez.com/

  • Archives de Vigile Répondre

    1 juin 2012

    Raison de croire que ses sarcasmes, sa loi ignoble reniée par l'ONU et Amnesty International, son mépris de la jeunesse dont il est le ministre, resteront impunis?
    Raison de croire qu'une poignée de casseroleux ne feront aucune différence quand le bulldozer du capitalisme leur passera dessus?
    Raison de croire qu'il tient tellement bien la population par les dettes et le chômage que son prochain bal à la cour des riches ne perdra pas un seul serviteur?
    Raison de croire que la seule option pour la population, c'est encore plus de dettes et encore moins de temps pour s'en plaindre...?
    Comment pouvons-nous lui prouver qu'il a tort d'être un exploiteur immoral? Quelles actions pourraient faire *réellement* une différence?

  • Archives de Vigile Répondre

    1 juin 2012

    M. Charbonneau, votre texte est presque complet et explicite. Bravo! Si vous me permettez, à mon avis, il n’y manque qu’un aspect. L’aspect principal, dont à peu près personne ne parle, est le fait que John James Charest ne VEUT pas régler la crise, elle l’arrange. Ce n’est peut-être pas à cause des élections prochaines, il est à ce sujet brûlé, mais à cause du fait que cette crise lui permet d’attirer l’attention ailleurs pendant que derrière les tentures du gouvernement corrompu qu’il dirige, on est en voie de vendre le Québec à la pièce. Pourquoi croyez-vous qu’il ait toujours son petit sourire en coin, hypocrite. C’est un peu comme s’il disait : débrouillez-vous avec la police je vous aurai dans le détour. C’est un malfaiteur grand format, pas un petit mafioso de service. Il n’assassine pas de sa main, il fait faire son sale travail par une police aveugle et complice. Quand je pense aux familles de ces policiers, comment les épouses et les enfants de ces criminels font-ils pour vivre dans une société que leur père ou mari massacre à coup d’intelligence….pardon de matraque, de poivre, de balles de plastique et autres exutoires à cette grande intelligence qui les anime? Tous les moyens sont bons pour se débarrasser de Charest, d’un tel minable et dangereux personnage. C’est la prison qu’il mérite, rien d’autres. Les mensonges véhiculés aux médias sont tellement gros que seuls les gogos, les crédules vont les croire mais, il semble qu’il y en ait beaucoup trop.
    Ivan Parent