Le défi que s’était fixé Kamala Harris de devenir la première femme présidente des États-Unis a lamentablement échoué. Face à un tel scénario, est-il pertinent de se demander si les Américains étaient prêts ou non à élire une femme à la tête de la plus grande puissance mondiale?
Selon moi, il m’apparaît d’abord essentiel de placer la candidature de Kamala Harris dans son contexte politique avant d’aborder l’influence du genre de Kamala Harris. Primo, Mme Harris a été littéralement catapultée dans la présidentielle en remplacement tardif du président Biden à la suite d’un débat catastrophique contre Donald Trump. Secundo, elle a dû livrer bataille dans le sillon d’un gouvernement impopulaire duquel elle assumait la vice-présidence, notamment eu égard à l’économie chancelante qui affecte sans contredit le portefeuille de millions d’Américains.
Venons-en maintenant à la question posée en introduction de ma lettre à savoir le synchronisme entre le statut de femme et celui de présidente des États-Unis, une question qui s’était d’ailleurs posée en 2016 lorsque Hillary Clinton, nonobstant le fait qu’elle avait remporté le vote populaire, avait dû concéder la victoire à Donald Trump. En 2020, la victoire est allée à un homme, Joe Biden. Et aujourd’hui en 2024, Kamala Harris doit essuyer la défaite contre le même Donald Trump.
Hasard ou destin? La question mérite au moins d’être posée. Or nonobstant le fait que le contexte politique ait changé depuis 2016, il n’en demeure pas moins que le résultat final est identique, à savoir la victoire d’un homme en la personne de Donald Trump. En bref, je dois avouer bien humblement que j’éprouve une certaine perplexité sur le degré d’acceptabilité d’une femme à titre de présidente des États-Unis de la part des Américains.
Diagnostic (suite)
En guise de rappel, j’ai reçu un diagnostic de cancer incurable des poumons de stade 4 le 20 février 2022. Depuis lors sont apparus divers effets collatéraux tels une perte poids importante, une résistance à l’effort amoindrie, des pertes d’équilibre et une toux tenace et continuelle. De plus, les traitements en immunothérapie ont été abandonnés après deux ans, soit la durée limite à laquelle ces traitements peuvent être administrés efficacement. Enfin, tous les examens auxquels j’ai été soumis indiquent une condition stable, à savoir sans régression ni progression du cancer. En bref, des conditions qui me permettent de conserver une qualité de vie acceptable.
Henri Marineau, Québec
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