Quand geindre c’est exister

L’édifiant commerce mental de la vertu

Petit mot à Mlle André-Anne Côté 

Tribune libre



L'antiracisme  

Ou l'édifiant commerce mental de la vertu 

Petit mot à André-Anne Côté 

 


Le Devoir, 23 mars 2021 


 


Hélas, c’est dans la nature de mademoiselle André-Anne Côté de jouer en permanence les victimes. 

À chaque fois il s’agit d'une occasion superbe, sinon inespérée, de stigmatiser la société québécoise

Version semi-asiatique de « notre » sempiternelle demi-haïtienne E-milie Nicolas... (dont la... semi-blancheur - c'est patent - lui est insupportable jusqu’à la névrose même). 

Parions du coup que Le Devoir, grand amateur du masochisme collectif, finira bien par lui offrir également une chronique... 

Il y a des gens qui ne s'éprouvent comme existants que dans la victimite. 

Et « être » quelque peu différents de la majorité (bien que tout un chacun soit par définition « différent » de toute majorité, quelle qu’elle soit) constitue pour eux, ou elles, la voie royale pour se déclarer... légitimement (!) stigmatisé-es. Mieux encore : Ostracisé-es ! 

Un-e rebelle sans cause finit toujours par se trouver une cause. N’importe laquelle. Y compris la dernière pluie qui aura osé s’affaler - Ô injustice ! - sur le trottoir de prédilection de son voisinage. 

C’est le propre des gens désoeuvrés, sinon peu doués, de se montrer incapables de se construire une vie sans culpabiliser autrui, voire la société tout entière, pour leurs déboires. Réels ou imaginaires. 

Et au final, ça se donne dans le « militant-e » ou dans l’« antiraciste ». Comme s’il s’agissait d’un diplôme. Ou d’une profession... libérale. 

Et... comme si, par ailleurs, tout un chacun n’était pas un militant d'office, en quelque façon, de ses propres « causes ».

Et... que l’immensité de la plupart des citoyens n’était pas, tout naturellement, antiraciste. Mais sans estimer nécessaire de l’afficher à tous vents comme naguère le curé du village - ou le rouge cardinal du diocèse - sa vertu méritoire. 

L’ennui, c’est qu’à notre époque bête comme trois pieds à treize orteils on ne trouve pas plus racistes, de facto, que les tenants - mordicus - de l’antiracisme. 

Lisez attentivement les textes d’E-milie Nicolas *, d’André-Anne ou de Fabrice Vil, d'Amir Attaran aussi, bien entendu, voire ce député ontarien nommé Matthew Green (voir ici), ou encore, tout chaud, ce monument de tartufferie typiquement mcgillien d'un certain Corey Hoareet vous comprendrez. Tout tout tout. 

C'est lumineux comme l’Empire du Milieu. 

 

« Je ne suis pas le virus », écrit la belle enfant. 

Je, Je, Je... Le milieu de l'Empire, quoi. 

En effet, André-Anne. Vous n'êtes pas le virus. 

Sauf que personne n'a jamais prétendu le contraire. 

Alors pourquoi, mademoiselle Côté, chercher constamment à attiser la haine ? - cette (présumée) haine que vous affectez de dénoncer pour mieux exprimer la vôtre sans retenue. 

 

Coda. J'ai beau chercher - obstinément, sincèrement, honnêtement - mais je ne vois pas dans la société québécoise d'individus plus racistes que les personnes dont l'antiracisme constitue littéralement le fonds de commerce. 

Et il est pathétique de constater que Le Devoir, en particulier (et ne parlons pas de La Presse, a fortiori de Radio-Canada !), se fait une... vertu de ne pas en prendre acte. 

MC 

Chez qui, soit dit au passage, le fanatisme anti-québécois... systémique (et je pèse scrupuleusement mes mots ici) - littéralement bu comme du petit lait au Devoir et à Radio-Canada (et que dire de The Gazette !) - participe littéralement du prodige. Prodige d'une malhonnêteté intellectuelle franchement exceptionnelle, qui confine à la diffamation en continu. Cette jeune femme, extraordinairement méprisante, ne réfléchit pas : elle souille tout de tout son saoul. En permanence. Qu'un tel individu ait sa chronique au sein du Devoir dit tout de la dégénérescence, sinon de la dépravation, depuis quelques années, de ce journal autrefois vertébré et de puissante envergure intellectuelle. Aussi, à quand l'embauche d'André-Anne Côté, monsieur Myles et madame Chouinard, afin de sombrer définitivement, et irrévocablement, dans l'immonde...?

 


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