Ex-ministre péquiste

Joseph Facal n'écarte pas un retour en politique

Droite québécoise - Force Québec

Agence QMI - QUÉBEC - L'ex-ministre péquiste Joseph Facal n'écarte pas la possibilité d'effectuer un retour en politique.
Participant à l'événement Focus stratégique Québec 2010, Joseph Facal a indiqué mardi qu'il adorait être assis dans la chaise de commentateur politique, qu'il faisait ainsi plus d'argent et qu'il passait plus de temps en famille.
Il a cependant admis s'ennuyer de la politique active et dit qu'il devrait éventuellement faire un choix si François Legault finissait par lancer sa nouvelle formation politique.
«J’ai des échanges réguliers avec M. Legault, qui est un homme pour qui j’ai énormément d’estime, de respect et d’amitié. Cela dit, s’il annonce une initiative quelconque bientôt, il le fera au moment qu’il juge opportun et moi, d’ici là, j’aurai à prendre des décisions personnelles», a-t-il déclaré.
Depuis quelques semaines, la naissance possible d’un nouveau parti de centre-droite fait les manchettes. Les personnes à l’origine de cette initiative souhaitent mettre l’accent sur l'économie, la santé, l'éducation et la culture.
Ce parti, s'il est créé, pourrait être composé à la fois de souverainistes et de fédéralistes, mettant ainsi de côté la question nationale le temps de régler les problèmes pressants du Québec.
Panne de leadership
Joseph Facal a par ailleurs profité du Focus stratégique Québec pour déclarer que la province est en sérieuse panne de leadership. Il estime que le gouvernement doit ouvrir ses livres et dire la vérité sur l'état des finances publiques afin que les Québécois puissent comprendre dans quelle situation se trouve la province.
Joseph Facal invite notamment le gouvernement Charest à investir davantage en éducation pour préparer l'avenir.
«Beaucoup de citoyens réclament de leurs dirigeants la vérité, mais encore faudrait-il en accepter les conséquences. Je crois que le Québec est dû pour une grande corvée, un grand redressement national auquel tous devraient contribuer à la mesure de leurs moyens. Mais nous avons une espèce de réflexe humain de croire que tout ce que nous avons, ce sont des droits, et que tout ce que les autres ont, ce sont des privilèges».
«Au Québec, on ne compte plus les rapports qui font la radiographie de nos principaux problèmes, on sait quelles sont nos difficultés, on sait quelles seraient les solutions, mais évidemment, ce qu’on ne prend pas, ce sont les décisions», a ajouté M. Facal.
Selon lui, les décideurs actuels ne prennent pas les décisions nécessaires parce qu’elles seraient exigeantes, difficiles, impopulaires et, surtout, pas très rentables politiquement parlant.
«On dirait que la politique est devenue un métier. Vous avez de moins en moins de gens qui quittent une situation confortable pour aller en politique. Quand être politicien devient un métier, quand c’est un gagne-pain, l’important, c’est de durer plutôt que de faire, vous êtes donc moins porté à dire aux gens des vérités déplaisantes», a-t-il dit.


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