L'indépendance « s'en va à vau l'eau »

Madame Ferretti a raison de s'inquiéter

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Quel avenir pour le Québec ?

Dans le débat qui dure depuis plus de cinquante années, seuls les indépendantistes ont l’obligation de justifier leur but et moyens. Les fédéralistes, d’aucune manière, ne sont appelés à prouver ni le bien-fondé du fédéralisme en fonction de la nation québécoise ni expliquer pourquoi le fédéralisme canadien n’est pas une véritable fédération.

Ignorer les signes avant-coureurs que le PQ est appelé à disparaître au même titre que le Bloc québécois, nous conforte dans notre pensée magique: PKP va nous conduire à la victoire du ''OUI''. Le sondage Léger paru dans le Devoir le 21 novembre 2015 nous trace pourtant un portrait peu rassurant des intentions de vote POUR ou CONTRE la souveraineté du Québec. Les résultats ont été les suivants:

18-24 ans : pour 42% contre 58%
25-34 ans : pour 39% contre 61%
35-44 ans : pour 36% contre 64%
45-54 ans : pour 40% contre 60%
55-64 ans : pour 46% contre 54%
65+ ans : pour 34% contre 66%

Et pour l’ensemble des québécois en âge de voter, le résultat était de:
39% pour 61% contre

Naturellement nous sommes tous réfractaires au changement. Nous devons avoir de bonnes raisons de changer. De bonnes et fortes raisons. Et il faut une, et préférablement, plusieurs personnes de haut calibre, pour créer chez nous ce goût du changement. Il faut des gens et des idées qui nous amèneront à rêver de quelque chose de vraiment nouveau, quelque chose de neuf. Un vrai changement. Et non pas changer quat' trente sous pour une piastre.

Plus vite la société québécoise admettra l’échec de gestion de notre modèle d'État actuel et ses effets néfastes sur l'appauvrissement de notre société, plus vite elle se mettra à imaginer et à rêver d'en bâtir une, une nouvelle société; bien entendu à la condition de vaincre la peur de devoir changer. Ce n’est pas avec de vieilles certitudes que l’on pourra bâtir cette nouvelle société. Mon rêve c'était d’imaginer avec vous le Québec de demain, de partager avec vous un avenir positif pour le Québec y incluant tout ce que nous pourrions accomplir si nous étions indépendants. J'y ai longtemps cru. Mais ce rêve de plus en plus s'éteint quand je regarde la façon de se comporter du PQ.

Lorsque je regarde le PQ d'aujourd'hui je ne me reconnais plus à l'intérieur de ce parti. Monsieur PKP n'a pas l'expérience politique et le sens de la répartie qui lui permettraient de remettre Philippe Couillard à sa place par de l'argumentaire solide démontrant que le Québec serait gagnant en devenant indépendant. Il ne profite que rarement de l'instant propice pour défendre les bienfaits de l'indépendance. Ce n'est pas un fin stratège. Le message de l'indépendance n'étant pas sans cesse martelé, il ne passe pas.

J'ai même le sentiment que le PQ est un prolongement de la pensée du PLQ dans un cadre géographique plus restreint. Le PQ veut faire du Québec souverain un modèle réduit du Canada : un pays de tolérance religieuse, multiculturel et bilingue. L'État décide et impose, le peuple s'infantilise et est aussi peu confiant et aussi colonisé qu'on l'est présentement en restant à l'intérieur de la Confédération puisque ses modèles sont canadiens-anglais, américains ou français. La tolérance religieuse empêche le PQ de puiser aux sources de notre histoire et de notre identité nationale. L'enseignement de l'histoire et de la culture québécoises sont reléguées aux oubliettes dans notre système d'Éducation. Aucun parti politique du Québec ne présente un projet de société authentiquement québécois. La dénatalité et l’immigration massive menacent la survie de notre nation québécoise et française et ceux qui refusent le changement nécessaire par le projet d'indépendance contribuent à en creuser plus rapidement la tombe. Et notre langue est assimilée davantage au profit de l'anglais.

Comment se sortir de l'impasse dans un très court laps de temps (2018 c'est pour demain) ?

1. La seule façon de faire est draconienne: Le PQ et toutes les instances politiques qui se disent indépendantistes doivent s'unir sous une seule et unique bannière. Tous doivent se sacrifier pour le bien commun, pour une victoire commune.
2. Qui sera le chef de ce parti unique ?

Le seul candidat qui a le potentiel pour nous conduire à la victoire du OUI est Jean-Martin Aussant, le fils spirituel de monsieur Parizeau. Lui seul dans le monde politique québécois, possède à un haut niveau, le potentiel, la classe, le charisme, l'intégrité, l'expérience, les qualités de fin stratège, les facultés intellectuelles et la détermination de faire du Québec un pays. C'est un personnage politique complet. Il n'y a qu'un petit problème: Qui peut le convaincre de revenir en politique?

Avant de quitter, madame Marois nous a présenté sa relève. Monsieur PKP a un certain potentiel. Il apprend vite et il est un homme déterminé qui a du cran. Je le respecte. Cependant il lui manque l'expérience et le temps fait défaut. Il devrait de lui-même renoncer à son rêve et se proposer parmi ceux qui nous conduiront à l'Indépendance.

Et surtout qu'on ne vienne pas me parler de PQ ''bashing''. Le PQ bashing ce sont les grands stratèges de Desmarais et du Parti Libéral, assistés de la complaisance des médias (journaux, télévision, radio, commentateurs, blogueurs à leur solde...) qui l'orchestrent. Par ailleurs quelques « grands » penseurs du PQ, convaincus qu’ils ont seuls la vraie foi et la meilleure stratégie, condamnent ceux qui ne sont pas de leur avis.

Et pendant ce temps-là nous continuons à tourner en rond comme des '' poules pas de tête'' sans nous donner une véritable stratégie et un chef de file expérimenté, misant tout sur un Institut de recherche.

Madame Ferretti plus j'y pense plus votre '' Vous êtes pas tannés …'' est bien placé. Nous ne pouvons nous permettre un autre échec référendaire.


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26 commentaires

  • Robert J. Lachance Répondre

    8 janvier 2016

    « Nous ne pouvons nous permettre un autre échec référendaire. »
    Sur ce point en fin de votre article, je ne suis pas d'accord; je pense complètement comme dans ce commentaire ici ailleurs de Jean-Jacques Nantel.
    http://vigile.quebec/Lettre-ouverte-a-ceux-qui-sont#comment113911

  • Archives de Vigile Répondre

    7 janvier 2016

    M. André Gignac

    Vous écrivez à propos de mes articles publiés sur la Tribune libre de Vigile :
    
« vos chroniques ne sont qu’un ramassis de vieux clichés, de radotage perpétuel. »
    
En écrivant cela, vous faites la preuve, à mon humble avis, que vous manquez de nuances. Cela me rassure quant à la valeur du jugement totalement négatif que vous portez sur le Parti québécois et sur PKP.
    Ne vous inquiétez pas. Je suis capable de porter un jugement critique sur ce que j’écris. Par exemple, il y a des polémiques auxquelles j’ai participé sur Vigile qui ont abouti à des textes qui ne figureront pas dans mes oeuvres complètes... poshumes.
    Mes meilleurs articles portent sur Radio-Canada et sur le Parti libéral du Québec...que vous n’attaquez jamais sauf erreur. Ça veut quand même dire quelque chose...n’est-ce pas.
    Quand aurons-nous le privilège de lire de vous un premier article principal où vous exprimeriez vos convictions et, pourquoi pas, vos états de service en faveur du mouvement indépendantiste ? Nous pourrions savoir à qui exactement nous avons affaire et apprécier l’authenticité de vos propos et leur pertinence.
    
Robert Barberis-Gervais, 7 janvier 2016



  • Archives de Vigile Répondre

    6 janvier 2016

    @ Monsieur Carmichael
    Une grosse excuse pour avoir mal écrit votre nom!
    André Gignac 6/1/16

  • Archives de Vigile Répondre

    6 janvier 2016

    @ Monsieur Carmicheal
    Un gros merci! Bonne Année!
    André Gignac 6/1/16

  • Archives de Vigile Répondre

    6 janvier 2016

    @ Normande Imbeault
    J'espère que malgré la fin tumultueuse des commentaires suite à votre texte que vous nous reviendrez avec un autre bon texte comme celui que vous venez de signer. Ça fait du bien de lire des textes nouveaux avec des idées contraires de celles que nous sommes habitués de lire à répétition. Vous et Madame Ferretti avez bien raison; le PQ est dans un cul-de-sac et ce parti doit en sortir pour retrouver la confiance de ceux qui croient toujours au pays.
    André Gignac 6/1/16

  • Archives de Vigile Répondre

    6 janvier 2016

    @M. Gignac:
    Je crois que M. Archambault ne répondait qu'au commentaire de François Ricard:

    «Et l’on apprend, ce jour, que Stéphane Gobeil, rejoint la CAQ....»

  • Archives de Vigile Répondre

    6 janvier 2016

    @ Benoît Archambault

    Soyez plus explicite! Votre commentaire crée plus de confusion que de clarté. Nommez-les les supposées taupes et les supposés mous sur ce site comme vous l'exprimez dans votre commentaire. On va se parler, vous pourriez avoir des surprises. Ok!
    André Gignac 6/1/16

  • Archives de Vigile Répondre

    6 janvier 2016

    Que les taupes et les mous quittent on s'en portera que mieux!

  • Archives de Vigile Répondre

    6 janvier 2016

    @ Robert Barberis-Gervais
    Je donne, annuellement à Vigile, un certain montant pour avoir le droit de m'exprimer sur son site et je l'exerce. Et si je vous tombe sur les nerfs, changez de site, c'est aussi simple que ça. Vous avez l'égo plus gros que la panse; vos chroniques ne sont qu'un ramassis de vieux clichés, de radotage perpétuel. Vous êtes dû pour un gros recyclage en règle! Vous ne m'impressionnez guère!
    André Gignac 6/1/16

  • Archives de Vigile Répondre

    6 janvier 2016


    Merci Monsieur Barberis-Gervais.
    J'ai l'habitude de dire ce que je pense, de m'exprimer selon mes convictions. Que cela plaise ou non. Je le fais sans me préoccuper du mépris, de la colère ou de la désapprobation que cela pourra susciter. Alors, non je ne me laisse pas intimider.
    Tout comme vous, je veux que le Québec devienne un pays. Je suis consciente des nombreuses difficultés, présentes et à venir, mais je refuse de baisser les bras à la moindre inquiétude, au moindre faux pas de mon parti ou de son chef. Tout n'est pas parfait mais ce n'est pas une raison pour toujours tout remettre en question, pour dénigrer sans cesse et même d'en rajouter. Parfois ça ressemble à une compétition.
    Il m'est aussi arrivé de me demander si certaines personnes qui écrivent ici sont de vraies indépendantistes tellement leurs propos sont négatifs et leurs critiques destructives. Je ne vois pas de logique à vouloir un pays et en même temps éreinter le seul parti capable de réaliser ce projet qui nous est si cher. Cela dit, je n'ai rien contre les critiques en autant qu'elles soient constructives.
    C'est toujours un plaisir de vous lire. Et de tweeter vos commentaires si justes. :)

  • Archives de Vigile Répondre

    5 janvier 2016

    Chère Danièle Drouin,
    Vos commentaires sont toujours pertinents surtout celui du 4 janvier à 16h42.
    Ne vous laissez pas intimider par le mépris de certains «penseurs» qui, comme par
    hasard, prennent des positions diamétralement opposées aux miennes depuis des
    années. Une de leurs caractéristiques est qu'ils trouvent toujours à redire et à
    critiquer le chef légitime du Parti québécois qui ne leur convient jamais.
    Si un texte apparaît sur Vigile qui remet tout en question et sème la zizanie, ils
    seront les premiers à en rajouter et à exprimer une jouissance indécente puisque
    tout va mal...selon eux.
    Leurs interventions posent pour moi une question grave: sont-ils vraiment
    indépendantistes?
    Alors, Danièle Drouin, continuez à dénoncer les chantres de ce que vous appelez
    l'impuissance collective.
    Robert Barberis-Gervais, 5 janvier 2016

  • François Ricard Répondre

    5 janvier 2016

    Et l'on apprend, ce jour, que Stéphane Gobeil, rejoint la CAQ....
    Et si mesdames Ferretti et Imbeault avaient raison?
    Faut-il continuer à faire comme M. Deltell et "se mettre la tête dans l'autruche"?

  • Robert J. Lachance Répondre

    5 janvier 2016

    Depuis 45 ans que le PQ est dû pour un changement. François Ricard ici plus bas, 31 décembre 2015.
    En 2011, le PQ était dû pour quatre changements d’après Alain Dubuc :
    http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/alain-dubuc/201110/27/01-4461896-au-suivant.php
    C’est fait pour le PDG depuis mai 2015.
    Qu’en est-il maintenant de sa marque, de son produit et de son marché ?
    Que diriez-vous d'un changement de nom (marque) pour ramener à René Lévesque et signifier indubitablement que, désormais, ce parti ne prétend plus au monopole du produit Indépendance ?

  • Archives de Vigile Répondre

    4 janvier 2016

    @ D. Drouin
    La pluie de vos sarcasmes n'atteint pas le parapluie de mon indifférence!
    André Gignac 4/1/16

  • Archives de Vigile Répondre

    4 janvier 2016

    Un nouveau parti politique et un nouveau chef à deux ans des élections! Misère!
    Il y en a pour qui la haine du PQ est plus forte que l'amour du Pays, on dirait.
    Et qui serait-il ce "Bourgault réincarné"? Vous peut-être, monsieur Gignac?!
    Continuez d'entretenir ce sentiment d’impuissance collective et de rêver des morts! Ça fait avancer les choses.

  • Robert J. Lachance Répondre

    4 janvier 2016

    J’envisageais court et ça s’est chargé.
    Sans vouloir faire retour à Joseph-Mignault-Paul Sauvé, 1960, mais plutôt suite à Bernard Drainville, 2014…
    http://bernarddrainville.org/drainville/2014/08/13/province-ou-pays/
    Suite aussi à Bernard Landry ? Comme notre célèbre compatriote Céline Dion, je ne sais pas.
    http://www.repertoiredesartistesquebecois.org/Paroles.asp?IdParole=156
    Attention aux paroles de Céline, selon son « toi » patriotique.
    La musique j’imagine plus que les paroles va chercher ailleurs sur Youtube proche 10 millions d’auditeurs ! C'est à retenir comme hypothèse d'hymne national pour faire époque. À ce sujet, mon alternative est Le plus beau voyage de Claude Gauthier.
    … Désormais, parlons de provincialistes plutôt que de fédéralistes, ça réduit de 75 % le nombre d’éventuels irrelevants adversaires dans un contexte de Déclaration américaine de l’indépendance de 1776. Et, si ce n’est pas suffisant, pour faire plus récent, de Charte de l’Atlantique, 1941. Merci Robert Dutil, vous m’êtes d’utile à agréable, pour ne pas être idiot utile.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Charte_de_l%27Atlantique
    La politique est affaire de conversation, d’émotion et de raison.
    @ André Gignac,
    J’appuie votre remerciement à François Ricard et votre appréciation à Normande Imbeault.
    Une législature majoritaire dure quatre ans, pas encore d’urgence, il en reste encore presque trois.
    Vite un chef de mouvement plutôt que de parti ? Pourquoi pas, un mouvement est autrement règlementé qu’un parti côté financement. Avantageusement ?
    Il y a lieu de départager la gérance des affaires pluri-nationales courantes et celle d’une démarche menant à notre présence aux Nations unies, en ces temps précaires, pour ne pas écrire pré-guerre.

  • Archives de Vigile Répondre

    4 janvier 2016

    @ Normande Imbeault
    Votre texte devrait être affiché et retenu plus longtemps par Vigile. Je suis d'accord avec vous sur toute la ligne! Ça n'a aucun sens d'être aussi désorganisé de la sorte au PQ surtout face au grave problème d'assimilation qui gruge de plus en plus notre majorité québécoise et qui menace notre survie en tant que peuple avec cette immigration massive très bien planifiée par le gouvernement fédéral et par sa succursale québécoise fédéraliste de Couillard Inc pour nous empêcher de devenir un pays indépendant.
    Comme je l'écrivais, l'autre jour, à M. Cloutier, je suis persuadé que le PQ n'est plus le parti ou le véhicule politique apte à réaliser l'indépendance; sa descente aux enfers a commencé le lendemain de la défaite du référendum de 1995 dont il ne s'est jamais remis. Comme vous le dites si bien dans votre texte, il faut que le message de l'indépendance soit martelé constamment avec vigueur, constance et fermeté, pas juste sur le bout des lèvres en période électorale pour être élu ou réélu.
    Regardez et écoutez Pierre Bourgault dans le vidéo suggéré par François Ricard (merci M. Ricard!) dans son commentaire suite à votre texte et comme moi vous trouverez que Péladeau a des croûtes à manger. Tu l'as ou tu ne l'as pas cette persuasion qui va te chercher aux tripes! Avec Bourgault comme chef du PQ, nous l'aurions depuis longtemps notre pays. En plus, un chef doit être rassembleur et capable de transmettre cette flamme de gagnant qui te stimule et qui te propulse vers le but à atteindre. Présentement, c'est LE VIDE TOTAL AU QUÉBEC! C'EST LE NÉANT! Vite un nouveau parti politique et un nouveau chef pour nous sortir de cette morosité, de ce sentiment d'impuissance collective qui perdure depuis trop longtemps. Excellent texte!
    André Gignac 4/1/16

  • Robert J. Lachance Répondre

    2 janvier 2016


    Il faut des gens et des idées qui nous amèneront à rêver de quelque chose de vraiment nouveau, quelque chose de neuf.
    Le tableau joint donne à se questionner sur l’équité intergénérationnelle de notre système de représentation politique. Des Allemands et des Japonais y songent. Je travaille à l’idée.
    J’y ai inclus en dernière colonne les pourcentages que vous nous fournissez sur les intentions de vote pour ou contre la souveraineté du Québec.
    Le tableau révèle que les 65 et plus sont, à 34 %, les moins favorables à ce que notre territoire gradue de province à pays; ils sont largement supérieurs aux autres strates d’âge en poids référendaire, en nombre et en prévalence de leur droit de vote.
    Vous noterez que les moins de 18 ans n’ont pas de poids référendaire; ils dominent largement les autres strates en années-personnes à vivre, en espérance de vie.
    Avec le réchauffement de la planète et l’endettement collectif que nous connaissons, je souhaite un rééquilibrage, non seulement du poids référendaire mais aussi du poids électoral.

  • François Ricard Répondre

    31 décembre 2015

    Depuis 45 ans que le PQ est dû pour un changement.
    https://www.youtube.com/watch?v=JF4vUJ1sB-w

  • Robert J. Lachance Répondre

    30 décembre 2015

    Merci pour les statistiques intergénérationnelles, j'y reviendrai.
    L’humain est un animal grégaire; le meilleur ou le pire, c’est selon.
    Le mouton aussi. Paix mes agneaux, féminin agnelles, paix mes brebis, masculin béliers. Ceci écrit sans vouloir vous mettre en crisse ou en croix, voire en crois ou meurs, Madame Ferretti des premières heures n’est pas une moutonne :
    http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/mouton_moutonne/53008
    J’arrive au coeur de mon commentaire : un bélier doit-il suivre ses moutons ou une brebis son bélier en chef ?
    Bêê… oui, ordinairement. Mais il revient aux béliers ou brebis de manifester leur insatisfaction et à ce jeu, il y a des brebis et béliers plus actif.ves que d’autres.
    ***
    Il y a chef et il y a guide, par exemple Abraracourcix et Panoramix.
    Parenthèse, j’ai lu qu’Hitler fut d’abord un guide puis par le cours des choses, il est devenu un chef, avec le succès que l’on raconte puis le désastre. C’était à une autre époque.
    Que diriez-vous de Jean-François Lisée pour guide. Je trouve qu’il écrit solide et solidaire. Pas pour chef. De ce côté, plutôt Martine Ouellet et au moment opportun. Elle me fait penser à Margaret.
    Dans Karl Marx ou l’esprit du monde de Jacques Attali, 2005, que j’aurais intitulé Les Marx, sans son épouse Jenny... comme j’intitulerais une autre histoire Les Péladeau, de la page 455 je retiens pour réflexion à partager : ce sont les individus qui font l’Histoire, et non les masses.
    L’affirmer, c’est poser la question de qui sont faites les masses. En tout cas, ça rend la tâche de créer l’Histoire plus simple à réaliser.

  • Archives de Vigile Répondre

    29 décembre 2015

    «Le PQ veut faire du Québec souverain un modèle réduit du Canada: un pays de tolérance religieuse, multiculturel et bilingue.» Mais où êtes-vous allée chercher ça, madame? Désolée mais c'est totalement faux. Le PQ est contre le multiculturalisme et il a toujours été le plus grand défenseur de la langue française. Tout en ne l'interdisant pas, il ne prône pas le bilinguisme. Pour ce qui est de la tolérance religieuse, il respecte la liberté de conscience (démocratie) mais sa Charte des valeurs québécoises affirme bel et bien les valeurs de laïcité et de neutralité religieuse de l'État.
    Pour l'enseignement de l'histoire, souvenez-vous que lorsqu'au pouvoir en 2013 le gouvernement PQ a instauré un cours obligatoire sur l'histoire du Québec au primaire et au secondaire. Blâmez plutôt le PLQ de l'avoir complètement ignoré.
    S'unir sous une seule et unique bannière... voir ce que monsieur Barberis-Gervais en dit dans son commentaire. C'est exactement ce que je pense.
    Quant à Jean-Martin Aussant, il me semble que vous le surestimez. Il a quitté le PQ, il a abandonné ON, le parti qu'il a fondé et qui n'a pas levé. Son inconstance ne m'inspire pas confiance. Vous parlez de sa détermination, je pense que la détermination de PKP n'est pas moindre.
    Enfin, je trouve vos critiques peu constructives tout comme celles de madame Ferretti. Ça nous avance à quoi l'expression de tous ces doutes et insatisfactions? N'est-ce-pas "tourner en rond"? Nous avons élu un chef, alors malgré ses quelques lacunes donnons-lui sa chance et travaillons AVEC lui au lieu de l'accabler de reproches. Il a dit récemment qu'en affaires il n'étalait pas sa stratégie d'avance (non textuel). Qui sait s'il ne se révélera pas plus futé qu'il en a l'air?

  • Archives de Vigile Répondre

    29 décembre 2015

    M. Pierre Karl Péladeau a effectivement du cran et apprend vite. Beaucoup d'espoir ont été placé en lui et à mon avis son départ comme chef du Parti québécois (même avec l'accord de ce dernier) serait pour le moins prématuré. Sous sa gouverne les intentions de vote pour le Parti québécois connaissent une augmentation par rapport à l'élection générale de 2014. Selon le même sondage Léger, tenu entre le 16 et le 19 novembre 2015 pour publication le 21 novembre 2015, les intentions de vote pour le PQ seraient de 32% de l'électorat. C'est un bon de 7% par rapport aux résultats de l'élection du 7 avril 2014. Cette augmentation n'est pas aussi forte qu'on le voudrait mais c'est dans la bonne voie. Une nouvelle course à la chefferie du PQ ou même un couronnement de M. Jean-Martin Aussant créerait de l'instabilité politique et possiblement du mécontentement chez les partisans de M. Pierre Karl Péladeau.
    Par contre pour progresser plus rapidement vers l'indépendance, je verrais bien M. Jean-Martin Aussant seconder M. Péladeau un peu comme le faisait M. Jacques Parizeau auprès de M. René Lévesque. Monsieur Parizeau donnait beaucoup de crédibilité au PQ au plan économique et en général au plan intellectuel. Monsieur Aussant pourrait faire de même notamment vis-à-vis le jeune électorat.

  • Archives de Vigile Répondre

    29 décembre 2015

    PKP est une recrue en politique.
    L'évaluation des recrues est une tâche difficile qui comporte des risques.
    Les amateurs de hockey se souviennent que les Canadiens de Montréal ont laissé passer Denis Savard (il était trop petit) et Mike Bossy (il n'était pas assez rapide). Or Denis Savard a obtenu plus de mille points avec les Blackhacks de Chicaco et Mike Bossy a obtenu 9 saisons de plus de 50 buts et plus avec les Islanders de New-York.
    Par ailleurs, Monique Chapdelaine parle avec raison de travailler en équipe. Il y a des indépendantistes qui ne sont pas des joueurs d'équipe. Je pense à VLB («Désobéissez») ou à Andrée Ferretti dont le dernier livre a pour titre: «Mon désir de révolution» Voyez-vous Andrée Ferretti êtes présentée devant des jeunes d'un cégep comme étant «péquiste» parce qu'à un moment donné elle a appuyé PKP. Ce n'est pas très «glamourous» pour une révolutionnaire.
    On prétend que PKP n'a pas assez le sens de la répartie à la période des questions à l'Assemblée nationale. Ce n'est pas facile de faire face à un politicien démagogue qui n'a aucune honnêteté intellectuelle. Par exemple, Couillard répète que le gouvernement «péquiste» a laissé une impasse budgétaire de 7 milliards. Or c'est un grossier mensonge. Ma mère aurait dit de lui: «Il chie les menteries».
    Couillard est arrogant parce qu'il bénéficie d'un vote captif des anglophones et des allophones. Vous avez remarqué qu'on donne un petit drapeau du Canada aux réfugiés syriens. Ils s'en souviendront quand ils auront à se prononcer sur l'avenir du Québec. Le vote d'un immigrant récent vaut la même chose que le vote d'un Québécois qui combat pour que le Québec devienne un pays depuis 50 ans. Telles sont les règles du jeu dans l'extraordinaire démocratie canadienne qui, paraît-il, fait l'envie du monde entier.
    Robert Barberis-Gervais, 29 décembre 2015

  • Monique Chapdelaine Répondre

    29 décembre 2015

    Nous ne devons jamais perdre de vue que nous sommes des indépendantistes et notre objectif ultime est de réaliser l’indépendance politique du Québec. Au lieu de travailler à l’élaboration, en équipe, d’un plan d’action solide pour atteindre notre but, nous dispersons nos énergies en discussions improductives.
    À ce stade-ci de notre montée vers l’indépendance, les émotions doivent faire place à la rationalité. Je suis donc très déçue que A. Ferratti (tout comme d’autres) ait laissé ses émotions prendre le dessus. Certains cherchent un chef parfait, c’est peine perdue. Notre rôle est de contribuer à faire avancer notre projet par l’apport de points de vue constructifs.
    Pierre Falardeau disait crûment :
    « Le bateau coule et des passagers veulent discuter de l’aménagement intérieur de la chaloupe. Ramons, câlice ! On discutera ensuite de la couleur de la casquette du capitaine ou de la forme des rames. »

  • Archives de Vigile Répondre

    28 décembre 2015

    Normande Imbault
    Bienvenue sur Vigile. Vous avez du potentiel. Si vous voulez être une disciple d'Andrée Ferretti, libre à vous. Je ne sais pas si je suis un grand penseur ou un petit penseur, mais les trois derniers textes de votre idole sont la conséquence de sa frustration suite à la victoire de Justin Trudeau et ne sont pas ses meilleurs, au contraire. J'en ai fait une critique que je maintiens.
    Je parle de son texte sur le viagra publié sur Independante.org et ses deux textes parmi les plus lus des derniers trente jours sur la Tribune libre de Vigile où elle compare les selfies de Justin Trudeau à la page Facebook de PKP et où elle sème le doute sur PKP...comme vous le faites à sa suite. Elle devrait essayer de ne pas nuire au lieu de se mettre en avant au détriment de son sujet. Et vous devriez en faire autant.
    Mes commentaires à ses deux derniers textes disent ce que j'en pense et s'inspirent de Montaigne, Essais, XXVIII, De l'amitié
    "...les avertissements et corrections, qui est un des premiers offices d'amitié... ".
    A mon avis, ce genre d'analyse ne mène nulle part. Il faudrait faire ci, il faudrait faire ça. Il faudrait remplacer celui-ci par celui-là. Par exemple, si vous pensez que Québec Solidaire avec ses deux co-chefs vont lever le petit doigt pour faire l'unité des indépendantistes, vous rêvez les yeux ouverts. La nouvelle loi sur le financement des partis politiques les encourage à avoir le plus de votes possibles lors des élections. Amir Khadir et Françoise David sont des indépendantistes de circonstance pour obtenir le vote des jeunes idéalistes. Ils font partie de la gauche la plus bête du monde qui a du dédain pour PKP. Ils sont trop bêtes pour admettre que l'engagement indépendantiste de PKP donne une chance de réussite au mouvement indépendantiste.
    Je vous dis ça comme ça modestement. Le plus humblement possible car je ne vous connais pas.
    Robert Barberis-Gervais, 29 décembre 2015
    Ah comme la neige a neigé
    Ma vitre est un jardin de givre
    Ah comme la neige a neigé
    Ah la douleur que j'ai que j'ai
    Nelligan

  • François Ricard Répondre

    28 décembre 2015

    Nous apprenons à nous sentir responsables des uns des autres quand nous partageons une histoire commune, une culture commune et que nous voulons faire face à l’avenir en un cadre accepté par tous. La solidarité responsable influe sur la qualité de la démocratie. Plus le sentiment d’appartenance au groupe est présent, plus le sentiment de responsabilité envers les membres du groupe se développe et plus la participation à la vie politique s’intensifie. Et la nation est le cadre par excellence pour l’exercice de la démocratie solidaire. Comme l’a si bien dit Alain Finkielkraut:" La nation est la collectivité où ce qui arrive à d’autres m’arrive à moi aussi." Cependant, depuis trente ans, nous avons négligé cet aspect identitaire.Il n'y a plus de liant dans la société québécoise.Et depuis qu'il est le chef du PQ, M. Péladeau évite cette question identitaire comme la peste.
    Pour notre survie culturelle, il nous faut un pays.