36 ans après l'élection d'un premier gouvernement péquiste...

L'interminable débat sur la présence de l'unifolié au Salon rouge

Tribune libre

Jeudi le 15 novembre marquait le 36 anniversaire de l’élection du premier gouvernement du Parti québécois…une journée « symbolique » idéale pour demander au président de l’assemblée nationale du Québec, via une lettre qui lui est parvenue du whip en chef du gouvernement, Yves-François Blanchet, de retirer le drapeau canadien du Conseil législatif, la seule enceinte du parlement du Québec où l’unifolié flotte encore.
En conférence de presse le 16 novembre, le député libéral Gerry Sklavounos a affirmé que le retrait du drapeau canadien serait un manque de respect des décisions des Québécois, qui ont choisi deux fois de rester dans le Canada par voie de référendum. Pour sa part, dans une lettre au président de l'Assemblée, le whip en chef de l'opposition officielle, Laurent Lessard, a qualifié la demande du gouvernement de «choquante et totalement inacceptable».
En attendant que la question soit officiellement tranchée, le gouvernement Marois a décidé que l'unifolié sera présent au Salon rouge lors d'activités parlementaires ou relevant de l'Assemblée nationale, mais qu’il sera retiré lors d'activités gouvernementales à proprement parler.
C'est ainsi que l'unifolié était visible au Salon rouge lundi, alors que des députés de toutes les formations politiques étaient réunis pour la première commission parlementaire depuis l'élection du Parti québécois. Et qu'il avait disparu de la même salle le lendemain, lors de la remise des Prix du Québec, une cérémonie présidée par la première ministre Pauline Marois alors que seul le drapeau du Québec se dressait dans la salle pendant cette «activité gouvernementale».
En réalité, existe-t-il une raison logique qui justifie que le drapeau canadien doive continuer de se dresser à côté de celui du Québec au Salon rouge de la salle du Conseil législatif… une situation qui perdure au gré du pouvoir que s’échangent péquistes et libéraux depuis des décennies ?
J’ai bien l’impression qu’au moment des débats parlementaires qui se tiendront dans notre auguste Assemblée, nous en entendrons de toutes les couleurs de la part des pro-unifoliés qui auront bien des difficultés à faire ressortir leurs arguments en faveur du maintien de la feuille d’érable à côté de la fleur de lys à moins qu’ils fassent prévaloir le symbole de l’union de la Confédération canadienne cohabitant « fièrement » entre les murs du temple des élus!
Henri Marineau
Québec

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Henri Marineau2032 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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10 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    20 novembre 2012

    @ M. Yvan
    Bravo pour votre excellent commentaire! il y a une crisse de limite à la dépendance et au colonialisme "canadian!
    André Gignac 20/11/12

  • Archives de Vigile Répondre

    19 novembre 2012


    Le chiffon rouge qui représente la juridiction d'Ottawa n'as pas sa place a l'Assemblée nationale.
    Il as été introduit par Bourassa a des fins strictement politique dans le but de diviser, créé de la chicane et entretenir la confusion et le doute sur la légitimité du drapeau Québécois qui s'y trouve et qui représente la juridiction sous laquelle nos lois son voté par l'Assemblée nationale.
    Les fédéralistes libéraux veulent que nos lois soient votés sous la juridiction représenter par leur linge rouge qui est a leur yeux la seule juridiction valable. ...le drapeau Québécois ne représentant pour eux qu'une décoration accessoire inutile .
    Cette politique du drapeau canadien des libéraux visent entre autre a mettre en arrierre plan ce symbole identitaire propre au peuple québécois qu'est notre drapeau national pour mieux entretenir la confusion sur la juridiction sous laquelle siège notre Assemblée nationale
    Le drapeau du naufrageur Bourassa n'as pas sa place dans notre Assemblée nationale et encore moins depuis le rapatriement unilatéral de leur constitution et du roc qui as ignorer ses 5 petites demandes minimales.
    Non seulement ils ont ignorer complètement le peuple québécois et son gouvernement lors du rapatriement unilatéral de leur constitution mais ces effrontés en redemandent en exigeant une humilation supplémentaire : que l'assemblé nationale des députés québécois siège sous la juridiction d'un drapeau qui représente un pays qui les as laver d'un crachat avec Meech ou ils ont déchirer et renier leur signature.
    Peut -on être plus fanatique que renier et déchirer sa signature sur Meech pour éviter les 5 petites conditions que Bourasse exigait pour signer leur constitution.
    Puis maintenant après tout cela ces racistes fédéralistes effrontés qui ne respectent rien du Québec et de son peuple veulent en plus que la juridiction de notre Assemblée nationale s'excerce sous leur drapeau.
    C'est un non sens et leur drapeau qui représente l'échec de Meech ,le rapatriement unilatéral de leur constitution qui as ignorer completement le gouvernement du Québec n'as vraiment pas sa place au sein de notre Assemblée nationale
    Les fédéralistes veulent en plus ajouter l'injure a l'insulte

  • Stefan Allinger Répondre

    19 novembre 2012


    Une idée comme ça,
    Pourquoi ne pas mettre tous les drapeaux nationaux du monde entier avec celui du Québec en avant-plan?
    Ceci démontrerait l'ouverture sur le monde du mouvement indépendantiste.

  • Archives de Vigile Répondre

    19 novembre 2012

    Comment certains peuvent-ils revendiquer la présence du drapeau Canadian au Parlement de l'AN sous prétexte que le Québec fait parti du Canada alors que ce drapeau ne contient aucun élément représentatif du peuple fondateur du Canada? Si les bandes rouges qui représentent les océans est et ouest avaient été de bleu selon la logique, on aurait pu au moins y voir la couleur du Québec mais il n'en est rien. Tout ce qu'on y voit est le rouge royal de l'Angleterre et la feuille d'érable du Canada.Alors, un symbole qui ne signifie rien pour nous n'a pas sa raison d'être dans notre Parlement.

  • Archives de Vigile Répondre

    19 novembre 2012

    Monsieur Marineau
    Dehors tous les drapeaux et symboles "canadian" qui représentent notre aliénation et notre asservissement collectifs à la couronne britannique !!! Il me semble que c'est le premier geste primordial à poser. Après, on enchaîne avec celui de l'abolition du poste de lieutenant gouverneur au Québec suivi de celui de la langue en décrétant le français la seule langue officielle et commune des Québécois. Après, on enchaîne toujours avec une réduction du nombre des immigrants au Québec qui devrait passer de 55 000 annuellement à 15 000 immigrants. Il faut que cesse ce génocide planifié à la Lord Durham par Ottawa avec la complicité de nos collabos de la succursale fédérale au Québec.
    Il y a des limites à s'écraser devant le gouvernement fédéral des anglos qui ne souhaite qu'une chose soit notre disparition collective. Il faut que cesse cette confusion identitaire et ce dédoublement de personnalité collective. Nous ne sommes pas "CANADIAN", nous sommes QUÉBÉCOIS! Est-ce assez clair? C'est comme ceci que ça devrait être de la vraie gouvernance souverainiste; passer de la parole à l'action! Debout Québec!
    André Gignac 19 nov12

  • Gaston Deschênes Répondre

    18 novembre 2012

    Excellente intervention de Patrice de la Brosse, expert en pavoisement. Tout est là.
    http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/politique/201211/18/01-4595084-drapeau-canadien-au-salon-rouge-erreur-a-corriger-dit-un-expert.php

  • Archives de Vigile Répondre

    17 novembre 2012

    Politique étrangère
    Un jour en visite à Paris sur la tour Effel
    Un constable s'approche de moi allez savoir pourquoi et me dit:
    Monsieur se permet.
    Non, non, je crachais.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 novembre 2012

    Samedi soir
    Un jour en visite à Paris sur la tour Effel
    Un constable s'approche de moi allez savoir pourquoi et me dit:
    Monsieur se permet.
    Non, non, je crachais.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 novembre 2012

    Sarkozy sur Netanyahou : « Je ne peux plus le voir, c'est un menteur »
    Noter que l'un n'empêche pas l'autre.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 novembre 2012

    Permettez-vous que j'ajoute mon grain de sable sur l'absence de politique étrangère du Québec en devenir pendant que le gouvernement canadien agit en renégat derrière le drapeau canadien qui devient de plus en plus suspect et honteux sur la scène internationale sans qu'on puisse y faire quelque chose.
    Harper, l'ami d'Israël et de Natanyahou alors qu'ailleurs dans le monde, on n'a quelques réserves.
    Sarkozy sur Netanyahou : « Je ne peux plus le voir, c'est un menteur »
    La conversation a porté sur Benyamin Netanyahou, le Premier ministre israélien. Sûrs de ne pas être entendus, Barack Obama et Nicolas Sarkozy se sont lâchés, lors d’une conversation privée à Cannes qui ne l’est pas restée à cause d’un « accident ». « Je ne peux plus le voir, c’est un menteur », a lancé Sarkozy. « Tu en as marre de lui, mais moi, je dois traiter avec lui tous les jours ! », a rétorqué Obama, qui a ensuite demandé à Sarkozy d’essayer de convaincre les Palestiniens de mettre la pédale douce sur leur demande d’adhésion à l’ONU.
    http://www.rue89.com/2011/11/07/sarkozy-sur-netanyahou-je-ne-peux-plus-le-voir-cest-un-menteur-226327?sort_by=thread&sort_order=ASC&items_per_page=50&page=1&response=1