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MONTRÉAL - Les journées se suivent et se ressemblent pour l'unité permanente anticorruption (UPAC), qui menait mercredi matin une autre perquisition en lien avec le scandale des compteurs d'eau. Mais, cette fois, les enquêteurs ont investi la résidence d'une figure bien connue, l'ancien maire de Montréal, Gérald Tremblay.
M. Tremblay occupait le poste de maire lorsque le controversé contrat de 355 millions $ avait été accordé en 2007 à Génieau, un consortium formé des firmes Dessau et Simard-Beaudry.
Le contrat avait toutefois été annulé deux ans plus tard en raison des nombreuses irrégularités administratives qu'il comportait, ainsi que l'avaient révélé diverses enquêtes journalistiques.
Une dizaine d'enquêteurs ont investi la résidence de M. Tremblay en matinée. L'ancien politicien était absent, puisqu'il se trouve présentement à son chalet, dans les Laurentides.
Une véritable meute de journalistes était rassemblée devant la résidence pour tenter de capter les allées et venues de la dizaine d'enquêteurs présents sur place.
À au moins une occasion, des policiers ont sorti des boîtes de documents de la maison de l'ancien numéro un de la Ville de Montréal, âgé de 63 ans.
Aucune arrestation n'était toutefois prévue au cours de la journée, a fait savoir l'UPAC.
Gérald Tremblay a été élu maire de Montréal en 2002. Il a démissionné le 5 novembre 2012 alors que des soupçons de corruption planaient sur lui.
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