La menace identitaire

Enjeu central de l'indépendance

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Tribune libre

L'urgence identitaire doit devenir le point central de la prochaine campagne référendaire. Elle devrait l'être pour l'actuelle course à la direction du PQ. Elle devrait même être au cœur de la prochaine campagne électorale. C'est le sujet primordial et incontournable, la raison d'être de toute démarche nationaliste. Le Québec aux Québécois.

Ça prend une cause urgente pour justifier le recours à l'indépendance, pour en accélérer le processus de réalisation. Quoi de plus approprié alors que la menace identitaire que les Québécois ressentent intérieurement face à l'afflux désordonné de hordes d'immigrants, de migrants étrangers, venus de tous les pays économiquement et socialement sous-développés du tiers-monde?

Cette inquiétude est non seulement fondée mais aggravée par l'anglicisation accrue et encouragée qui accélère le processus de désagrégation de la nation. On n'importe pas des Québécois, mais des canadiens.

Ce choc migratoire aux origines non-occidentales qui nous heurte tous est dû à l'incompatibilité infranchissable entre des mentalités opposées, à un système de valeurs si différentes qu'elles jurent avec les nôtres, avec des modes de vie qui engendrent l'auto-ségrégation communément appelée communautarisme, cette plaie sociale qui afflige désormais tant de villes occidentales.

Et c'est sans parler du coûteux fardeau social provoqué par cet afflux mal géré. On pense bien entendu aux milliards de dollars siphonnés sans vergogne à même l'assurance-santé, l'assurance-chômage, l'aide sociale, l'école gratuite, tous les programmes d'intégration et de francisation (au lieu de choisir des candidats occidentaux qui parlent déjà français et qui sont intégrables), sans oublier tout le système de subventions et d'aide aux groupes ethniques pour qu'ils le restent. M. Richard Le Hir en a fait sur Vigile l'irréfutable démonstration.

On draine ainsi tout l'argent qui devrait être consacré aux nôtres, à nos propres familles, à nos enfants, et non pas dévolus à des étrangers qui démontrent une connaissance approfondie de tous les rouages de la machine qu'ils font virer à fond à leur avantage personnel.

Face à cette désolante conjoncture qui nous interpelle tous et qui ne peut qu'appauvrir le Québec à plus ou moins long terme, allant même jusqu'à lui faire perdre les précieux éléments de son identité séculaire, on peut élaborer une solide campagne référendaire basée sur la nécessité de sauvegarder l'identité québécoise historique, de la protéger de l'effritement qui mènera tout droit à la dissolution de la nation fondatrice de souche.

Cette idée de la préservation de l'identité collective répond au désir tout à fait légitime de la majorité de la population d'ici de ne pas s'éteindre à petit feu. Comme tout peuple pleinement constitué, nous méritons de survivre et de prospérer après tout. Oui, nous avons le droit d'exister et de s'affirmer sans la menace constante de se voir fractionner petit à petit par un mécanisme bien huilé de substitution de population, telle que pratiquée au Tibet par l'envahisseur chinois.

De plus en plus de Québécois comprennent la nécessité vitale que pour assurer la survie de leur nation, il faut absolument conserver intacts les éléments qui font qu'on est soudés, unis, parmi nos semblables, dans une continuité homogène qui traverse les âges, et qui fait qu'on se ressemble et se reconnaît, bref, qu'on appartient tous à la même grande famille. Nous sommes une lignée ininterrompue qui a de quoi être fière de sa longue descendance.

C'est pourquoi il faut aborder sans détour la menace de l'anglicisation qui s'accroît de triple façon (augmentation de canadiens-anglais, augmentation d'allophones qui adhèrent à l'anglais, penchant pour certains francophones à s'angliciser par nécessité ou inclination). La seule solution réside dans un Québec indépendant avec la primauté absolue d'une loi 101 renforcée et appliquée sans exception.

Il faut également aborder le problème de l'échec généralisé de l'intégration à la nation de souche des candidats en provenance du tiers-monde, ce qui menace le fragile équilibre démographique de la nation historique. Seul un Québec indépendant accordant la primauté à la culture québécoise comme unique culture de convergence, et adoptant une position officielle condamnant le multiculturalisme antinational parviendra à enrayer le fléau destructeur actuellement à l'oeuvre.

Pour que les Québécois votent en masse pour l'indépendance, il est primordial qu'il sentent viscéralement qu'il y a péril en la demeure, qu'il en va de la perpétuation même de notre âme collective sur cette terre qui est la nôtre. C'est précisément à cette condition qu'il se montreront prêts à réaliser l'indépendance qui nous sauvera tous de la disparition machiavéliquement planifiée et orchestrée par le système fédéral.

La ligne de pensée référendaire pourrait se décliner comme suit:

L'indépendance, c'est pour chacun de nous, pour que nos enfants continuent d'être québécois.

L'indépendance, c'est pour sauver la nation que nos pères nous ont donnée en héritage et que nous avons continué à bâtir à leur suite. C'est dans le but de solidifier ses assises, d'enraciner encore plus profondément ses fondations dans la prolongation de ce que nous avons toujours été, dans la fierté de ses origines; c'est pour empêcher qu'elle devienne étrangère à elle-même.

L'indépendance, c'est pour que le Québec reste tel que les Québécois le veulent, qu'il reste tel que nous sommes, tout à fait distincts des autres et fiers de l'être, et prêts à prendre les mesures nécessaires pour le demeurer.

L'indépendance, c'est pour donner naissance à ce pays à notre ressemblance que nous portons tous en nous-même, comme un bébé qui arrive à terme et qui assurera le relais pour les générations à venir.

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Réjean Labrie880 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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3 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    28 septembre 2016

    L'immigration de masse n'apporte rien au Québec sinon des coûts astronomiques et des tensions sociales. La fameuse "richesse culturelle" qu'apportent les immigrants pourrait très bien être comblée avec 15,000 immigrants par année. Ce n'est pas tant l'immigration qui est condamnable, mais l'immigration de masse comme outil politique afin de neutraliser la majorité historique du Québec.
    Outre les coûts, qui selon l'institut Fraser s’élèveraient à 4 milliards par année pour le Québec, il y a un autre facteur que l'on ne prend pas en compte. C'est celui de la pression indue qu'exerce un tel flot de personnes sur les infrastructures, le système de santé et le réseau scolaire. Montréal reçoit 99,99% des immigrants. 55,000 immigrants par année c'est un demi-million d'individus par tranche de 10 ans.
    En 2000, la population de Montréal était de 1 million d'habitant. En 2003, le soldat Charest ouvre les vannes de l'immigration aux taux abracadabrants qu'ils sont encore aujourd'hui. Or en 2012, la population de Montréal avait grimpé à 1,65 million. C'est une augmentation énorme par rapport à la population de 2000.
    Ce sont toutes les infrastructures qui doivent absorber cette masse de désœuvrés. Les infirmières sont débordées, plusieurs tombent en dépression. Même chose chez les professeurs à qui l'on demande de jouer à Ban Ki Moon dans leurs classes. Il y a aussi le réseau routier qui en plus de tomber en ruine est constamment engorgé. Sans compter tous les autres services gouvernementaux comme la SAAQ, la RAMQ etc...Ça peut bien être long avant d'avoir une place en salle d'opération!
    Je pose la question. Serait-il possible qu'une bonne partie de ces problèmes viennent du fait que l'on reçoive beaucoup plus d'immigrants que nos infrastructures peuvent en recevoir? Les bobos adeptes du multicucuralisme tentent de nous culpabiliser nous québécois. Ils nous disent que si les taux de chômage sont si élevés parmi les immigrants c'est parce que nous serions racistes.
    Je pose encore la question. Serait-il possible que le fait que plusieurs immigrants peinent à se trouver un emploi découle simplement du fait que l'on en reçoive beaucoup trop? Cela me semble beaucoup plus probable que le soi-disant raciste "systémique".
    Anecdote. Étant originaire d'une région ressource du Québec, la première fois de ma vie où j'ai été confronté à du racisme c'était à mon arrivée à Montréal, lors de mon premier emploi en ville. Mon nouveau patron, un juif (anglophone bien sûr) traitait ses employés haïtiens de "monkeys" dans leurs dos. J'étais abasourdi. Que disait-il de moi dans mon dos, lui qui haïssait les "separatists" au point d'avoir ordonné à ses employés, pour la plupart immigrants, de voter "NON" le soir du référendum de 95 sous peine qu'ils perdent leur emploi?
    Je veux bien croire que quelques individus québécois de souches soit racistes, mais à se compte il faudrait aussi traiter du racisme anti-québécois ou interethnique.
    Que le PQ, qui devrait être encore le "vaisseau amiral" des indépendantistes, condamne et censure quiconque soulève ces questions plus que légitimes me dépasse.

  • Archives de Vigile Répondre

    25 septembre 2016

    Dans son caucus pré-sessionnel, la CAQ a clairement identifié qu'il enfourchait le cheval de l'identitaire. La CAQ viendra ainsi grignoter encore un peu plus le PQ sur un terrain qu'il avait l'habitude d'occuper, et que depuis l'épisode de la charte des valeurs, il semble bien timide devant cet enjeu.
    À cet égard, Mathieu Bock-Côté a publié un texte sur ce sujet en Mars 2015. J'en cite certains extraits.
    «Denis Lessard l’annonce ce matin mais la chose se laissait deviner depuis un bon moment : la CAQ de François Legault prendra un virage identitaire. Et cela, au moment où au PQ, plusieurs pensent à renoncer au discours identitaire.»
    «On verra aussi si le PQ renonce vraiment, comme le suggèrent certains, aux acquis du virage identitaire, ou s'il parviendra à résister à ceux qui veulent lui faire croire, contre le bon sens même, que c'est la Charte des valeurs québécoises qui l'a fait couler aux élections d'avril dernier. »
    Cela correspond parfaitement au candidat Cloutier.
    Ça augure mal.

  • Archives de Vigile Répondre

    24 septembre 2016

    Le PQ et la gauche doivent comprendre que le rouleau compresseur du mondialisme et de l'abolition des frontières via le mixage et la marchandisation de l'homme par l'immigration de masse est un outil contre les peuples mais aussi contre les conditions de travail. La critique de l'immigration est donc primordiale dans cette lutte... non pas contre l'immigrant qui est un simple outil, mais contre l'abolition de nos frontières et notre mise en minorité.
    L'incapacité de la gauche de comprendre que les failles (gauche sociétale - internationalisme) dans sa propre idéologie sont utilisés par le grand-capitale lui sera mortel. Oui à l'inter-nationalisme et oui à la coopération des nations libres et maîtres chez-soi contre le mondialisme. Voila l'avenir! D'ailleurs ceux qui lutte le mieux contre la situation actuel sont des partis «populistes» et «nationalistes» non pas des partis progressistes. Que la gauche se réveil, elle est l'idiot utile! Le dindon de la farce.