Conflit d'intérêt flagrant

« La p'tite fille » réplique à Mulroney

Le torchon brûle au PLC

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Tribune libre

On se souviendra que la députée de Glengarry-Prescott-Russell pour le Parti progressiste-conservateur de l'Ontario, Amanda Simard, a claqué la porte du parti devant le refus du premier ministre Doug Ford d’annuler l’abolition du projet universitaire francophone et d'assurer la survie d’un commissariat indépendant aux services en français, une décision qui avait alors été saluée par plusieurs personnalités de la francophonie ontarienne alors que la position du gouvernement Ford avait été largement critiquée.


 


Or, lors de l’émission Tout le monde en parle (TLMEP), l’ex-premier ministre du Canada, Brian Mulroney, a clairement pris position pour sa fille, Caroline, ministre ontarienne des Affaires francophones, en alléguant qu’Amand Simard, qui vient d'avoir 30 ans, « la p’tite fille qui a démissionné, elle est partie; c’est fini. Mais Caroline est toujours là pour défendre les intérêts des francophones de l'Ontario. »


 


Une assertion plutôt méprisante qui a eu l’heur d’hérisser la députée indépendante qui a contre-attaqué sur Twitter, en affirmant au contraire que son ancienne collègue avait complètement laissé tomber les Franco-Ontariens, tout en soutenant que Brian Mulroney avait fait de grandes choses pour le Canada, mais que ses propos appartenaient maintenant à une autre époque et n’avaient pas leur place dans une société respectueuse et égalitaire.


 


Enfin, je suis d’avis que Brian Mulroney a perdu une belle occasion de demeurer neutre dans cette affaire et ainsi lui éviter de se placer carrément en position de conflit d’intérêt dans lequel la « belle-mère » défend sa propre fille… Tout un tableau!




Des excuses...trop peu, trop tard!



 


Le torchon brûle au PLC


Après les départs de Jody Wilson-Raybould, Jane Philpott et Gérald Butts, c’est maintenant au tour du greffier du Conseil privé, Michael Wernick, de tirer sa révérence, et tous ces départs dans la foulée de l’affaire SNC-Lavalin.


Par ailleurs, le premier ministre Trudeau a fait appel à deux avocats privés dans le cadre de l’enquête du Commissaire à l’éthique qui a débuté en février. De plus, rappelons qu’il y a deux semaines, la GRC a été saisie par une plainte formelle du chef de l’Opposition officielle, Andrew Scheer, qui a soutenu que le premier ministre et certains membres de son cabinet ont enfreint le Code criminel en faisant pression sur l’ancienne procureure générale, Jody Wilson-Raybould. Pour l’instant, la GRC refuse de dire si oui ou non une enquête policière a été déclenchée à la suite de la plainte de M. Scheer.


Enfin, le premier ministre Justin Trudeau a annoncé que l'honorable Anne McLellan, ancienne ministre libérale de la Justice, servira à titre de conseillère spéciale en vue d'examiner les questions qui ont été soulevées sur la relation entre le gouvernement fédéral, et les fonctions du ministre de la Justice et de procureur général du Canada.


Une toile de fond qui laisse présager des jours sombres pour Justin Trudeau à quelque six mois des élections fédérales. Une fin de mandat qui risque de voir sortir souvent le « fantôme » de SNC-Lavalin des placards des partis d’opposition.




Henri Marineau, Québec


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com