Ce soir à 18h, je regarde les nouvelles sur RDI. Tout-à-coup apparaît ce « bon » Dr Couillard en scène à Lac Mégantic, qui profite de l’occasion pour faire de la politico-morale : « C’est le temps de se mettre ensemble, fédéral, provincial et municipal », dit-il d’une voix assurée. L'occasion était trop belle pour ne pas nous servir salade fédéraliste inconditionnelle.
Il sait qu’une réunion de ce genre placerait le fédéral en position de force et de domination, et que ni le « provincial » ni le « municipal » ne pourraient placer un mot qui ne serait pas tout de suite repris et relayé par Ottawa.
Cela s’appelle maintenir le statu quo afin d’avoir le pouvoir et ne rien faire.
Que fédéralisme soit synonyme de confusion n’apparaîtrait certainement pas dans les communiqués officiels, contrôlés par les supporteurs du Parti Libéral du Canada et du Québec, toujours en place chez les fonctionnaires et les journalistes de Radio-Canada.
Quelques minutes plus tard apparaît le ministre fédéral du transport Denis Lebel qui y va d’une autre variation sur le même thème alors qu'il invite la population à faire preuve de bon sens (sic).
Le bon sens, mais c’est lui en personne. Vous ne le saviez pas?
Il est évident maintenant que l’équipement utilisé est désuet et
que les rails n’ont jamais été redressés et remplacés.
Trop cher pour le fédéral et l’entreprise.
Quant aux vies humaines? Sans importance. Un être humain se remplace pour pas cher mais une pièce d’équipement ? Nenni.
Il y a soixante ans dans l’armée, nous étions transportés dans
un train usé à la corde et il a fallu intervenir. Pas question de
nous transporter dans des nouvelles voitures. IL y a eu un
accident grave dans un autre train, mais le transporteur, le Canadien
National, maintenait mordicus que l’équipement était encore bon.
Même chose pour les avions, qui vont voler indéfiniment pourvu
qu’on les rafistole. J’en ai fait l’expérience comme passager et
comme pilote.
Certains autobus roulent indéfiniment. De même pour les gros
camions. Pas question de changer l’équipement pour du neuf. Cuba n'est pas si loin qu'on pense.
Et si l'on ose protester, on nous traite de tous les noms et on
nous fait la leçon de morale pour nous culpabiliser tous.
Ces libéraux se préparent à gagner la prochaine élection, élus
comme ils le seront par des électeurs raisonnables et pleins de
gros bon sens, et vous faites mieux de le croire.
Deux gouvernements : un à Ottawa et l’autre à Québec, c’est
raisonnable et plein de bon sens….
Un seul gouvernement à Québec aurait été obligé par nous tous
de se grouiller et s’assurer en tout temps de la qualité des
services. Deux gouvernements, et ni l’un ni l’autre ne fera quoi que ce soit car chacun rejette la responsabilité sur le dos de l’autre.
Et dire que nous payons deux impôts pour ce non service !...
JRMS
La salade fédéraliste du « bon » Dr Couillard
Tribune libre
René Marcel Sauvé217 articles
J. René Marcel Sauvé, géographe spécialisé en géopolitique et en polémologie, a fait ses études de base à l’institut de géographie de l’Université de Montréal. En même temps, il entreprit dans l’armée canadienne une carrière de 28 ans qui le conduisit en E...
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J. René Marcel Sauvé, géographe spécialisé en géopolitique et en polémologie, a fait ses études de base à l’institut de géographie de l’Université de Montréal. En même temps, il entreprit dans l’armée canadienne une carrière de 28 ans qui le conduisit en Europe, en Afrique occidentale et au Moyen-Orient. Poursuivant études et carrière, il s’inscrivit au département d’histoire de l’Université de Londres et fit des études au Collège Métropolitain de Saint-Albans. Il fréquenta aussi l’Université de Vienne et le Geschwitzer Scholl Institut Für Politische Wissenschaft à Munich. Il est l'auteur de [{Géopolitique et avenir du Québec et Québec, carrefour des empires}->http://www.quebeclibre.net/spip.php?article248].
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18 commentaires
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
16 juillet 2013Que JRMS nous pardonne, M. Haché, mais nous sommes toujours dans le sujet (résister).
Dans Le Devoir du 11 juillet, Mme Catherine Dorion, d'Option Nationale, réfléchissait par écrit sur le "pas de côté" de Jean-Martin Aussant. Exactement dans le sens de votre voeu pour que nous lancions tous des roches du même côté, je commentais ceci:
L'union fait la force!
Allons, Jean-Martin Aussant est toujours vivant!
Son parcours est encore jeune: militant indépendantiste déçus sous une Pauline toujours fragile dans son leadership, protestataire démissionnaire abandonné de ses collègues, fondateur obligé par la cohérence, boudé par l'électorat, candidat battu mais encoragé par des troupes inexpérimentées, placé au pied du mur, temps de réflexion essentiel avant un retour attendu. Cinq ans, dans la vie d'un peuple...
Et ON alors? On suggère un groupe de réflexion non partisan... On pourrait "ne pas réinventer la roue". Des groupes travaillent depuis longtemps dans l'ombre, dans le but principal d'unifier les indépendantistes: Cap sur l'Indépendance, Maîtres Chez-Nous 2M, Conseil de la... (de l'indépendance?), États Généraux sur la Souveraineté (l'indépendance?), qui planche sur des consultations populaires pour un projet national... une Constitution...
Il faut garder la flamme vivante, ne serait-ce par des sites Internet, voire Vigile.net. Des drames comme le Québec vit actuellement à cause du mépris d'un peuple sur un autre, peuvent ourvrir les yeux de ceux qui ont cru à l'ÉCONOMIE qui combat l'ÉCOLOGIE. Laisser gérer ses affaires par des gens qui n'ont aucune empathie pour un peuple différent en Amérique, ne peut que mener à son extinction. Le rouleau compresseur est si rapide qu'on profite des bombes ferroviaires pour faire avancer les bombes pipelines sur NOTRE territoire. Réfléchissons ensemble (rapidement) marchons sous un même drapeau et à l'heure venue, ceux en qui nous avons eu confiance seront là pour nous ouvrir le pays qui aura besoin de TOUS les Québécois qui aiment vivre ici.
Ajoutons: Le Québec libre passe par la libération de son ÉNERGIE.
Stéphane Sauvé Répondre
16 juillet 2013Marcel Haché,
Vous êtes de bonne foi, j’en suis convaincu. Mais avez-vous raison? Je n’en suis pas sûr.
Lancer des cailloux avec vous, je veux bien, mais on les lance contre qui ? Les fédé? Ils sont blindés. Les députés du PQ actuel, ils se sont emmurés. Mais à qui?
A personne.
Ces cailloux, nous devons les ramasser un par un, les assembler et nous faire un remontoir, question de nous en servir pour nous élever et voir au-delà de la ligne de front. Changer notre perspective est notre défi. La perspective actuelle se sclérose au rythme des attaques entre indépendantistes. Nous nous étouffons.
Je préfère m’unir à vous et ceux qui pensent comme vous, à unifier notre approche.
L’idée de cette union à travers l’indépendance énergétique mur à mur est une excellente idée.
Parvenir à faire cette indépendance à travers les combustibles fossiles l’est beaucoup moins.
C’est le temps d’innover monsieur Haché, et ce, à tous les plans.
Vigile n’est qu’un exemple parmi tant d’autres, mais ceux qui dirigent, ceux qui parlent le plus fort contrôlent non seulement le message, mais les outils de libération. Ma frustration, elle est là.
Je vous écris pour évacuer, mais aussi dans l’espoir que quelqu’un quelque part qui lit ces lignes et qui a accès à ces leviers du pouvoir, se secoue et décide d’innover, et changer la perspective.
Madame Marois et son équipe sont tellement timides, craintives, électoralistes, et sans vision soutenue, qu’au final ils perdent des opportunités extraordinaires de refaire le plein. Être minoritaire peut être une opportunité si on aborde les obstacles sous cet angle.
Je souhaite ardemment que Vigile puisse contribuer à la préparation de ces consultations sur l’énergie. Pour ce faire, je recommande, si je le puis, qu’une section sur Vigile soit consacrée strictement à cette question.
Un sondage en ligne pourrait même y être ajouté. De même, les résultats de ces consultations pourraient être communiqués au gouvernement Marois.
Le temps de jaser a fait son temps. L’action seule, nous permettra de s’affranchir de nos peurs, nos résistances... et ultimement de ces barreaux de prison aux couleurs rouges comme...
Marcel Haché Répondre
16 juillet 2013@ Ouhgo
2) Le pire serait que, suite au remaniement du gouvernement central, les fédéraux lancent une élection AVANT que le gouvernement péquiste fasse quoi que ce soit. Là… là les choses deviendraient très difficiles pour la suite des choses.
3) Il fallait « reculer » (aux yeux de l’opinion publique fabriquée par Radio Tralala !) beaucoup et souvent et ne pas remettre gratuitement le Pouvoir aux ennemis de TOUS les indépendantistes. Avis à ceux qui se prennent pour des caribous.
4) Le gouvernement péquiste ne peut plus tergiverser ni « reculer » sinon il sera contraint de faire de la gouvernance souverainiste de rattrapage. Après avoir abandonné toute initiative et « reculé » devant tout le zigonnage de l’opposition-unie canadienne, il n’en aurait plus le courage nécessaire, et se ferait promener par le bout du nez, comme naguère René Lévesque au lendemain du référendum de 1980. La stratégie des fédéraux consiste maintenant à dévaluer l’idée même de l’indépendance par gouvernement minoritaire interposé. Le P.Q. ne doit pas mettre même le bout de son petit doigt dans la stratégie des « fédéraux ».
5) J'aimerais me tromper.Je crois que le compte à rebours est lancé.En face de l'opposition-unie canadienne, ce ne serait pas une vilaine idée que TOUS les indépendantistes tirent leurs cailloux dans la même direction. Je sais.C'est beaucoup espérer...
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
15 juillet 2013p.s.
Et quel symbole ce serait: 50 ans après une élection référendaire sur l'électricité: une élection précipitée, et référendaire(?) sur l'énergie!
souveraineté énergétique(renouvelable) et économie énergétique par l'électrification des transports publics et privés.
Stéphane Sauvé Répondre
15 juillet 2013" Nous sommes ici sur le fond du débat : les citoyens qui reprennent le contrôle effectif du territoire. Une dynamique politique qui s’enclenche et qui va prendre son relais lors de la consultation sur la stratégie énergétique du Québec prévue à l’automne. Avec une question de fond : sommes nous maitre de nos choix en matière énergétique." JC Pomerleau
Cette consultation, si concue et mise en oeuvre intelligement, sera la dernière carte dans la manche du PQ avant les élections. Puissent donc, les députés du PQ trouver le courage et la vision d'aller là où nous devons aller. Le temps est venu.
Stéphane Sauvé Répondre
15 juillet 2013" Nous sommes ici sur le fond du débat : les citoyens qui reprennent le contrôle effectif du territoire. Une dynamique politique qui s’enclenche et qui va prendre son relais lors de la consultation sur la stratégie énergétique du Québec prévue à l’automne. Avec une question de fond : sommes nous maitre de nos choix en matière énergétique."
Cette consultation, si concue et mise en oeuvre intelligement, sera la dernière carte dans la manche du PQ avant les élections. Puissent donc, les députés du PQ trouver le courage et la vision d'aller là où nous devons aller. Le temps est venu.
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
15 juillet 2013M. Haché,
Vous référez à ceci:
De l'électricité dans l'air
Affiche électorale faisant la promotion de la nationalisation de l'électricité
Après avoir consulté ses ministres les 4 et 5 septembre 1962 lors d'une rencontre au lac à l'Épaule, dans la réserve faunique des Laurentides, le premier ministre Jean Lesage annonce la tenue d'élections précipitées pour le 14 novembre. Sa justification : « demander au peuple du Québec un mandat péremptoire pour unifier les réseaux d'électricité de la province ». (20 septembre, p. 1)
Selon Michel Roy du Devoir, « le gouvernement veut exploiter à fond l'effet de surprise », ajoutant que si ces élections brusquées « ont valeur de référendum, (elles) auront surtout l'avantage de procurer au gouvernement un nouveau mandat de quatre ans ». (19 septembre, p. 1) Pour sa part, le chef de l'Union nationale, Daniel Johnson, interprète cette décision comme une stratégie de Lesage afin d'empêcher le déchirement des libéraux sur la question de la nationalisation et de « concentrer l'attention des électeurs sur un seul problème et de faire oublier tous les autres ». (20 septembre, p. 2)
http://bilan.usherbrooke.ca/bilan/pagesElections.jsp?annee=1962
Génial, une élection surprise, surtout si la Commission accouche d'un rapport d'étape à l'automne...
Marcel Haché Répondre
14 juillet 2013@ O
La rue ? Même pas. Un simple vote en 1962, tout simplement un vote, en avait c… une c….de gang dehors.
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
13 juillet 2013À J.D.,
Vous avez raison de le dire, et ça m'encourage à aller plus loin: Quelles qu'en soient les causes, encore à éclaircir, on ne verrait pas telle "négligence criminelle" à Calgary (l'inondation fut Act of God).
Négligence dans l'entretien des rails, négligence dans le choix des citernes, dans le nombre de ces bombes alignées derrière locomotives prêtes à prendre feu sur la voie principale (voie de garage aurait nécessité 2 chauffeurs), pendant un stationnement prolongé sur une pente, avec des freins non sécurisés et un chef de gare absent pendant l'intervention des pompiers locaux non au courant du fonctionnement d'une locomotive de la mort! Négligence du propriétaire du train à se porter empathique avec une "tribu" unilingue française, en laissant un inspecteur parachuté traiter une des victimes de "fucken Frog"...
Tant de "négligence", n'importe où ailleurs AU MONDE, même chez les "fucken pygmées" serait cause d'emprisonnement immédiat.
Mais le scandale, il est en nous, qui ne sommes toujours pas descendus par millions dans la rue pour réclamer le rejet massif des profiteurs hors de notre territoire.
Jacques Dubreuil Répondre
13 juillet 2013Je crois qu'il faut le dire, même si c'est tabou. Ce que la propagande fédérale et ses adeptes ne trouvent pas grave, c'est le fait que ce ne sont que des Québécois qui ont perdu la vie. C'est du racisme? C'est haineux? Oui, mais c'est la vérité unique dans le plusse meilleur pays au monde.
François A. Lachapelle Répondre
11 juillet 2013Pour en apprendre davantage sur les changements technologiques appréciés par les propriétaires de convois de chemin de fer, il faut lire l'article de mai 2010 qui a paru dans le journal du Maine nommé: Bangor Daily News. Je dois cette référence à JC Pomerleau, vigilien.
Le titre de l'article est "MMA railway using remote control" et la référence web est:
http://bangordailynews.com/2010/05/28/news/mma-railway-using-remote-control/
Ces propriétaires réalisent par régression leur rêve de petit garçon jouant avec leur train électrique miniature, le tout "contrôlé à distance".
Malheureusement, les technologies de diminution des coûts, un conducteur au lieu de deux, ne signifient pas le respect de la population et de l'environnement.
Le dossier de la catastrophe ferroviaire de Lac-Mégantic du 6 juillet 2013 vers 1:30 en pleine nuit, dans les mains du Dr. Philippe Couillard, est voué à une autre catastrophe pour le Québec: un déni politique qui destine le peuple du Québec au rapetissement. Comme vous Monsieur Sauvé, je travaille dans le sens contraire de Monsieur Couillard qui aurait dû rester médecin pratiquant pour sauver des vies au lieu de devenir un apprenti-fossoyeur.
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
11 juillet 2013C'est le temps, M. Sauvé. Et vous le dites: "Le bon sens, mais c’est lui en personne. Vous ne le saviez pas ? Il est évident maintenant que l’équipement utilisé est désuet et que les rails n’ont jamais été redressés et remplacés."
Cet ancien maire de Roberval, c'est Harper lui-même au Québec, sans la méfiance du peuple...
Mais depuis ses positions de matamore dans le remplacement du pont Champlain, les Québécois font le lien: Lebel, Paradis, Bernier, les résidus de colonialisme au Québec, ça commence à bien faire!
Nous agitons beaucoup les babines ici, sur Vigile, mais à ceux qui ont influence dans des groupements majeurs, l'heure est venue de faire aller les bottines. Les syndicats rentrés de reculons sur les chantiers de construction par l'obstruction des fédés à Québec, ils doivent avoir "pogné d'quoi" à Lac-Mégantic... Les travailleurs en transport, routier, ferroviaire, maritime et aérien, doivent commencer à se trouver pas mal cubains... Les grandes organisations peuvent faire la différence: Un demi million sur la rue en faveur de notre gouvernement, ça peut peser!
Archives de Vigile Répondre
11 juillet 2013La responsabilité négligée du fédéral.
Il est clair qu'il a plié devant un lobby pour simplifier les contraintes règlementaires. Est-ce Rail World qui pèse si lourd ? RW qui possède seulement MMA au Canada ne pèse pas si lourd. Regardez plutôt du côté de la famille Irving qui est la puissance du Nouveau-Brunswick.
Archives de Vigile Répondre
10 juillet 2013Il y aura toujours des pillards de cadavres pour voler le fruit de vie perdu. Le Dr Couillard a tout simplement jugement (si il en a ) il a manqué à son devoir de réserve.
C'est De Gaule qui avait rabroué un journaliste américain,
l'ors de l'enterrement de JFK en 1963. Le journaliste avait demandé ce qu'il pensait de cette tragédie et il avait répondu : Le moment est à la prière et non aux déclarations ...
Personne n'effacera le travail. le courage de la Première Ministre du Québec Mde Pauline Marois...et de toute son équipe.
répondons à l'appel de la Mairesse allons-y
Jean-Claude Pomerleau Répondre
10 juillet 2013Tragédie nationale et petitesse politique
L'appel de Couillard pour que les trois niveaux de gouvernement se solidarisent face à cette tragédie nationale, vise à gommer la responsabilité du fédéral dans cette tragédie nationale.
Cette stratégie de petitesse absolue, ne passera pas le test du temps.
Ce qui se révèle c'est qu'il y a un départage qui se fait entre ceux qui sont responsables : le fédéral qui régit le domaine et qui a permis (avec son préjugé favorable aux pétrolières), à MMA d'opérer sur un réseau vétuste avec de d’équipements hors normes et de la réduction de personnels, Et le gouvernement du Québec (et des municipalités) qui font face à cette tragédie de manières exemplaires.(saluons le leaderships de Mme Marois, son expertise acquise nous est ici d'une grande valeur).
Déjà une profonde colère des citoyens commence à s'exprimer et elle ne fera que croître avec le temps Ils veulent savoir qui est responsable et comment prévenir un autre drame.
La réaction première des citoyens vise à bloquer le passage des trains de pétrole dans leurs municipalités. Et cela peu importe que ce soit de la compétence du fédéral.
Nous sommes ici sur le fond du débat : les citoyens qui reprennent le contrôle effectif du territoire. Une dynamique politique qui s’enclenche et qui va prendre son relais lors de la consultation sur la stratégie énergétique du Québec prévue à l'automne. Avec une question de fond : sommes nous maitre de nos choix en matière énergétique.
Entre temps la balounne d Couillard risque de se dégonfler
JCPomerleau
Marcel Haché Répondre
10 juillet 2013Il reste peu de temps aux indépendantistes pour qu’ils réalisent enfin ce qui pourrait arriver au Québec et à notre Cause elle-même si, par malheur, la gang à Couillard venait aux affaires de l’État.
Cela signifierait d’abord le retour de la même vieille gang à Charest, mais cette fois avec la certitude qu’ils auraient de pouvoir runner le Québec comme ils s’en étaient abstenus entre 2003 et 2012, ce qui n’est pas peu dire… Couillard poserait ensuite que le Québec pourrait se rallier à la constitution canadienne de 1982.Il pourrait y mettre suffisamment de temps, tout le temps nécessaire à la dispersion des forces souverainistes, elles condamnées à l’opposition de plus en plus marginale.
C’est maintenant que les indépendantistes peuvent se raidir et gagner-GAGNER- plutôt que de consentir à se laisser définir comme des vous savez quoi.
Luc Bertrand Répondre
10 juillet 2013Je suis d'accord avec vous, monsieur Sauvé. Et, malheureusement, c'est ce qui risque de se produire. Philippe Couillard passe le message que les médias veulent entendre et les erreurs, tergiversations et reculs de l'actuel gouvernement péquiste sont de l'argent en banque pour les libéraux.
Et pourtant, si le PQ avait pris le moindrement un engagement envers la réalisation de l'indépendance lors de la dernière élection, il aurait eu, avec l'accident grave de Lac-Mégantic, une belle occasion de poser un vrai "geste de rupture" envers Ottawa en assumant illico les responsabilités du fédéral en matière de transport ferroviaire. Mais Pauline Marois n'était intéressée qu'à être la première femme première ministre de la province de Québec. Quitte à éviter toute possibilité de controverse. En reconnaissant tacitement la légitimité de la constitution de 1982 en ne sollicitant pas de mandat envers l'indépendance. Et en faisant semblant de ne pas voir les sondages démontrant que la "dame de béton" ne passait pas dans l'opinion publique, à peine mieux que Jean Charest et ses neuf années de mise à mal de notre État national au profit de ses petits amis.
Si le PQ veut rendre un dernier service aux Québécois et à la cause de l'indépendance, qu'il tente de sauver les meubles d'ici au prochain dépôt du budget. Ceci afin de donner le temps à Option nationale de se donner une nouvelle direction, de corriger les ambiguïtés de son programme et d'étendre son organisation à travers le Québec. De toute façon, vous l'avez dit, la population se chargera de ramener le PQ sur terre l'an prochain.
Éric Lévesque Répondre
10 juillet 2013Trop cher pour le fédéral et l’entreprise.
Quant aux vies humaines ? Sans importance. Un être humain se remplace pour pas cher mais une pièce d’équipement ? Nenni.
Trop vrai, malheureusement, la population plie l'échine et a peur du changement et aussi n'a pas de colonne. Elle se fait manipuler avant,pendant et après une campagne électorale et les entreprises font exprès pour penser qu'au profit au détriment du bien être des gens et de l'intérêt collectif...