La souveraineté nationale du Québec, c’est RÉALISABLE

Une condition incontournable : la réforme démocratique de nos institutions

Tribune libre 2009

Une condition incontournable : la réforme démocratique de nos institutions
La souveraineté nationale du Québec, c’est RÉALISABLE
comme accomplissement de la souveraineté populaire!

L’enjeu déterminant, dès maintenant, est d’unifier une substantielle
majorité populaire. La réforme démocratique de nos institutions est à la
fois un but démocratique et un moyen d’associer, d’impliquer le peuple dans
les projets à définir et à réaliser pour qu’il les fasse sien. La
souveraineté nationale d’un peuple est l’expression de la souveraineté
populaire, du pouvoir citoyen et son aboutissement et aussi un moyen de
renforcer cette souveraineté populaire.
Le sondage interne commandé par le PQ et le Bloc Québécois mentionné dans
l’édition du journal Le Devoir de juin 2009 révélait que 62 % considérait
la souveraineté RÉALISABLE! Les chiffres sont très prêts d’un sondage tenu
en 1979 donnant 66% à la souveraineté-association mais avec la même
problématique concernant sa réalisation. La problématique est déterminée
par le pourquoi et surtout le comment peut-elle se réaliser et par qui
va-t-elle se réaliser.
C’est le peuple qui peut réaliser la souveraineté nationale à travers la
souveraineté populaire. Le Parti Québécois n’est qu’un moyen, et pas le
seul (puisqu’il y a nécessité de la plus large coalition populaire
démocratique). Pour résoudre ce dilemme, il faut bâtir la souveraineté
populaire en complétant la réforme de nos institutions démocratiques
amorcée avec le gouvernement de René Lévesque (loi sur le financement des
partis politiques, réforme de la carte électorale, loi sur la consultation
populaire, etc.).
Avant de penser à la prise du pouvoir avec la machine électorale, le
Parti Québécois peut faire campagne de façon non partisane en faveur de
cette réforme démocratique et bâtir une unité populaire très large incluant
d’autres forces politiques. Des projets de constitution québécoise (1985),
de réforme du mode de scrutin en y incluant une part de représentation
proportionnelle (1984), d’élections à date fixe, d’amendement à la loi sur
la consultation populaire permettant un référendum d’initiative populaire
(1984 repris par SPQLibre récemment), de décentralisation et
déconcentration du pouvoir au niveau régional par des instances élues au
suffrage universelle dotée de responsabilités sont réclamés depuis
plusieurs décennies pour constituer la base d’une souveraineté populaire
réelle.
Plusieurs mouvements ont été mis sur pied à cet effet regroupant des
personnes ou organisations de divers horizons politiques et sociaux
Coalition pour un Québec des régions, Mouvement pour une démocratie
nouvelle, Mouvement Pour une réforme du mode de scrutin, Mouvement
Démocratie et Citoyenneté, etc.). C’est l’occasion rêvé de prendre
l’initiative de cette unité populaire, de dépasser le clivage, renforcé par
la presse fédéraliste, d’une population qui semble toujours aussi partagée
qu’en 1995 sur la question nationale proprement dite. C’est une autre
occasion de sortir de l’attentisme et de cesser de reporter toujours à plus
tard ou après la souveraineté nationale cet objectif de souveraineté
populaire, de pouvoir citoyen, de démocratie participative populaire.
Les États généraux sur la réforme démocratique en février 2003 ouvraient
la voie à cette réforme à compléter mais ce fut reporté après les
élections!
Le Parti Québécois, comme Opposition officielle peut déposer des projets
de loi à cette effet, trouver des appuis chez d’autres partis et en dehors
de l’Assemblée Nationale du Québec. Ce doit être un objectif essentiel,
stratégique avant les prochaines élections, après les prochaines élections
et à compléter avant un référendum sur la question nationale qui, POURRAIT
ÊTRE DEMANDÉ PAR LE PEUPLE SI LA LOI, UNE FOIS AMENDÉE, PERMETTAIT LE
RÉFÉRENDUM D’INITIATIVE POPULAIRE.
André Rousseau

-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --

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André Rousseau30 articles

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Membre du Parti Québécois, comté de Mercier

Membre du comité communication et mobilisation du Forum social québécois

Membre de l’Association Québécois de Lutte contre la Pollution
Atmosphérique (AQLPA)

Diplômé en économie appliquée de l’UQAM (certificat)





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