Navire sans âme, le PQ est devenu une épave

Le PQ face à l'abîme

Le constat est accablant

Un parti émasculé, incapable de traduire en volonté politique forte les aspirations d’un peuple

L’hémorragie ne s’arrêtera pas là. Le Titanic coule avec son capitaine à bord. Navire sans âme, le PQ est devenu, si ce n’est une coquille vide, une épave. Ses voiles déchirées ne l’entraînent plus, même par vents forts. Cela se voit aussi dans les yeux fatigués du capitaine, Jean-François Lisée.

Navire amiral des aspirations d’une génération, le PQ n’a eu cesse de décevoir depuis 20 ans. Habitués à l’échec, nous nous y sommes accrochés comme à une bouée, à un morceau de bois, faute de mieux. Les raisons du naufrage sont pourtant claires.

Depuis le Congrès ‘96, où Lucien Bouchard avait à travers le chantage émotif, fait rejeter par les membres le recours à la clause dérogatoire (seul outil de préservation de la spécificité québécoise prévu par la Constitution du Canada), le PQ a renoncé à une politique identitaire forte. À la ligne Parizeau en d’autres termes.

Tous ses chefs successifs, à l’exception de Bernard Landry avant l’épisode des «chiffons rouges», se sont couchés devant le totem de l’image médiatique et de la rectitude politique. Voulant laver plus blanc que blanc, le parti à fait sienne la ligne Boisclair : une politique identitaire molle, civique, «bleachée» comme on dit, et surtout, compatible avec le multiculturalisme canadien!

Afin de faire taire son aile identitaire, ceux que les médias appelaient à l’époque les «purs et durs», l’establishment a eu recours à moult stratagèmes, vidant progressivement les rangs du parti de ses militants les plus convaincus et combattifs.

De Bouchard à Boisclair, en passant par Marois, jusqu’à Lisée récemment, le PQ a effectué à intervalle régulier des purges de militants, s’auto-phagocytant sur l’autel du politiquement correct. L’attrition par tir ami à un coût. Le PQ en paie aujourd’hui le prix…avec intérêt. Que lui reste-t-il au fina l? Que lui rapporte en 2017 son étiquette chèrement acquise de «parti modéré» ? Moquerie, mépris, menottes et image d’impuissance.

Le coup de force de ’96 aura également eu pour effet de soumettre le parti à la dictature des tribunaux, des diverses chartes et autres panels, consacrant la fin du politique et pavant la voie à une technocratie québécoise sans visage. À quoi bon la souveraineté si ce sont les tribunaux non-élus qui tranchent; l’Assemblée nationale édentée, juste bonne à faire avaliser le budget par Moody’s. Un peu plus pour les routes, un peu moins en tourisme. Quel projet ! À quoi bon se battre pour faire du Québec un pays avec une si petite marge de manœuvre politique? Un Québec d’ailleurs, où la majorité historique francophone sera de toute façon devenue minoritaire dans quelques décennies.

Quelle défense de l’identité québécoise le PQ nous a-t-il proposé depuis le référendum? Aucune, dans les faits. Rien de solide en tout cas. Les prétendues «valeurs québécoises» que sont la laïcité et l’égalité homme-femme sont en fait des valeurs universelles, défendues presque partout, même à l’ONU, et partagées par la majorité des pays occidentaux. Ces «valeurs» prétendument «québécoises» n’ont rien de spécifiquement québécois. Elles sont aussi, comme par hasard, des valeurs «canadiennes» au même titre que le multiculturalisme que nous portons en chemin de croix!

Le PQ n’a en somme, jamais réussi à conjuguer son progressisme avec une promotion solide et hardie du patrimoine, de la langue française et de l’identité québécoise. À parler franchement, les thèmes identitaires (qui sont en fait la raison d’être du PQ) sont des thèmes qui échoient normalement à droite: patrie, histoire, identité, nationalisme, frontières; on a rarement vu la gauche progressiste et internationaliste s’y rallier. Ayant purgé les identitaires à sa droite et s’étant fait doublé à gauche par Québec Solidaire, l’écueil n’était-il pas inévitable pour le PQ ?

Devenu le parti de rien, battant le pavillon du progressisme bien pensant, effrayé de la réaction potentielle des médias et des tribunaux sur quelque sujet chaud que ce soit, le PQ est aujourd’hui un parti émasculé, incapable de traduire en volonté politique forte les aspirations d’un peuple. C’est la raison pour laquelle un nombre croissant de Québécois le quittent et lui cherchent une alternative.

Alexis Cossette-Trudel, Ph.D (Sc. Rel.).
Candidat au doctorat en sémiologie à l’UQAM
Ex-président du CNJ-PQ
2 juin 2017, Montréal.


Laissez un commentaire



23 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    15 juin 2017

    De Bouchard à Lisée, le parti québécois est le principal acteur du déclin de l'indépendance.

  • Archives de Vigile Répondre

    13 juin 2017

    Si je le pouvais j'émigrerais, en France ou pas loin de là.
    j'en ai marre de ce peuple avachis qui n'a pas de tonus pour lui tenir le dos!
    j'en ai vraiment marre de ce Québec moribond?
    Non mais franchement, je pense que c'est fini...😧

  • Archives de Vigile Répondre

    8 juin 2017

    La réalité monsieur Côté, c'est qu'on compte au Québec plus de 50% d'analphabètes fonctionnels avec des jeunes qui sortent du secondaire, incapables de faire une phrase structurée et complète. J'ai milité dans le PQ avec des jeunes dont c'était le cas. On a affaire à une population qui ne s'intéresse qu'aux humoristes vulgaires, Loto-Québec , la météo, Punta canna, Canadian Tire, Wallmart, Costco et leur BBQ lorsque ce n'est pas tout simplement leur tatoo ou leur piercing.
    Oui la réalité Monsieur pour le Québécois, ce sont tous les nanan
    nes électoraux qu'on leu sert à satiété depuis 40ans, les CPE, l'assurance-automobile, les médicaments gratos et quoi encore pour les faire entrer dans la cages à homards. On va encore faire une campagne électorale sur la gestion provinciale, vous pariez?
    L'indépendance, lorsqu'on n'en fait pas une promotion active. L'amour de sa langue et de son histoire qui ne sont pas des priorités, tout cela contribue à la démotivation et à la démobilisation généralisées dans les troupes et c'est ce qui arrive maintenant. Le PQ est l'unique responsable de sa propre débandade! Un feu qui n'est pas entretenu, finit par s'éteindre. Le péquisme en 2017, c'est comme un club d'aveugles et de sourds.

  • Marcel Haché Répondre

    8 juin 2017

    @ Denis Julien.
    Je crois que vous serez d’accord avec moi : ce n’est pas parce que le P.Q. s’est engagé à repousser la tenue d’un référendum qu’il s’est engagé à ne plus parler d’Indépendance…
    Cependant, c’est ma conviction, on jase, que les indépendantistes ne réussiront jamais à faire l’Indépendance s’ils en parlent seulement. Autrement dit : cela ne devrait pas être une impossibilité que le P.Q. gagne la prochaine élection (mais partis comme ils le sont, les péquisteux se préparent une méchante dégelée).
    Au delà du pouvoir provincial, il y a le Pouvoir, national… que tous-tous-tous les gouvernements de péquisteux du passé se sont bien gardés d’utiliser.
    Le « Pouvoir » avec un « P » ? National avec un « N » ? Pour parler enfin jusqu’à plus soif d’indépendance, comme vous le souhaiteriez sans doute ? Mais pas du tout, m. Julien. Pas du tout. Le « Pouvoir » pour contraindre, avant de convaincre… Autrement dit encore : tirailler encore et encore autour de ce maudit « rapport de force » à l’égard d’Ottawa peut-être ?
    Ben non, ben non s’tie : à l’égard de Québec maudite misère…Là on parlerait sérieusement, et le Pays adviendrait rapidement…On sortirait du mystère calvaire !

  • Archives de Vigile Répondre

    7 juin 2017

    Regardez, je viens de lire le commentaire de monsieur Julien, dans lequel il suggère un référendum dans l'année de l'arrivée au pouvoir du PQ. Vous avez là un exemple de ce que je veux dire lorsque j'avance que les Québécois devraient revoir leur rapport avec la réalité. Et, là, je ne veux pas vous insulter, monsieur Julien.
    Maintenant, ça vous donnerait quoi de tenir un référendum si c'est pour le perdre 60%-40%? Je vais revenir sur la dernière campagne à la chefferie du PQ. Martine Ouellet promettait un référendum vite et coûte que coûte. Alexandre Cloutier, lui, le rendait conditionnel à une pétition ou quelque chose comme ça. Jean-François Lisée, enfin, s'engageait à ne pas en tenir pour battre les libéraux. Ce faisant, il se passait une paire de menottes et se mettait les deux pieds dans le ciment.
    Il y avait une seule position raisonnable sur la tenue ou non d'un référendum et le PQ ne l'a pas vu, malgré son évidence. Alors: «Va-t-il y avoir un référendum dans la première année de votre mandat, monsieur Péquiste», demande le journaliste». «Je ne le sais pas plus que vous. Moi, ce que je m'engage à faire, c'est de faire la promotion de la souveraineté à 110%. Et, si le Québec se range de notre côté, oui, il va y en avoir un, référendum. Maintenant, si les Québécois n'en veulent pas, de l'indépendance, il est bien évident que nous n'en aurons pas, de référendum. Donc, les seuls qui le savent s'il y avoir un référendum ou non, ce sont les Québécois. Moi, je ne le sais pas. Alors, arrêtez de me poser la question, je n'ai rien d'autre à ajouter là-dessus.»
    Avec ça, vos options sont ouvertes et les libéraux, ils l'ont perdu, leur argument magique. Et, ça, si on ne le comprend pas, on est pas prêt à réaliser l'indépendance.
    Maintenant, je ne veux pas m'adresser à vous autres sous de fausses représentations. Je ne suis pas un militant indépendantiste. Ni fédéraliste, parce que je réalise bien que le Canada ne veux pas de nous autres, sauf dans la soumission. Mais, j'aimerais bien que le Québec soit capable de se faire respecter...

  • Denis Julien Répondre

    6 juin 2017

    Madame Otis, ça fait plus de 40 ans qu'on nous endort avec des propos comme le vôtre. On nous réunit dans un local à deux jours des élections et après une campagne électorale où on a tout fait pour cacher notre option, on nous met des pancartes et des drapeaux du Québec dans les mains et on nous demande de bêler en cœur: " On veut un pays!"
    Ce temps est révolu et en ce qui me concerne, ils ne me reprendront plus à jouer le figurant indépendantiste de service, non merci!

  • Denis Julien Répondre

    6 juin 2017

    Le PQ s'est perdu dans la gestion de la province de Québec. Au lieu de parler d'indépendance, de république, de la défense du français, de laïcité, il a préférés parler des CPE, des listes d'attentes dans les hôpitaux, des patates pilées et du nombre de couches et de bains dans les CHSLD, de la peinture du pont de Québec, du troisième lien etcétéra.
    La solution, c'est une fronde monumentale contre cette dérive idéologique et le retour à un discours net, claire et précis en faveur de la construction d'une république indépendante, francophone et laïque seule article du nouveau programme.
    Il faut que tous les vrais indépendantistes réinvestissent le PQ pour en changer le nom pour quelque chose de non-ambigu ou ambivalent comme le Parti de la République ou l'INDÉPENDANCE EN MARCHE!
    Que tous les patriotes signifient à monsieur Lisée: "C'est là qu'on va ou dégage!"
    J'invite donc les Patrick Bourgeois, Sol Zanetti, Curzy, Aussant, Bérubé, Simon Pierre Savard-Tremblay, Benhabib, Abitbol, Louise Beaudoin, Me Guy Bertrand très apprécié à Québec, Martine Ouellet, tous mes amis FACEBOOK, les gens de Vigile.net à se réapproprier le PQ pour que la prochaine campagne électorale tourne autour de l'indépendance et pas autre chose et qu'un référendum soit promis dans l'année de la prise du pouvoir du PQ.

  • Archives de Vigile Répondre

    6 juin 2017

    Vous faites tristes à lire et à voir. Puis, là, je parle du Québec généralement.
    La question fondamentale pour les Québécois, c'est «Être ou ne pas être». Et, la façon de leur dire, c'est la suivante: Est-ce que c'est ça que vous voulez comme existence nationale, vivre dans un pays qui ne veut pas de vous autres?
    Prenez ma parole, il ne serait pas difficile de faire la preuve du fait que le Canada anglais ne veut pas du Québec, sauf dans une situation d'infériorité et pauvre.
    Maintenant, «être», ça suppose que l'on veut assumer seul ce que le destin nous réserve. Et, ça, le Québec ne le veut pas. D'ailleurs, en serait-il seulement capable...
    C'est pour cela, donc, qu'il donne corps à sa libido existentielle dans des petits plaisirs inoffensifs comme la société distincte, la laïcité, le français aux Olympiques, etc.
    J'ai déjà dit, ailleurs, sur Vigile, que le premier pas des Québécois vers l'indépendance serait de revoir leur rapport avec la réalité, d'apprendre à établir la relation entre les causes et les effets, de faire la distinction entre la forme et la substance, d'apprendre à connaître la nature humaine et de développer l'estime d'eux-mêmes.
    Mais, ça, il y en a combien qui le comprennent au Québec? 0,0000000000000001%. Allez, voilà que je me fais indulgent. I'm just a softy.
    Sortez de ce que je viens de vous dire et l'indépendance, vous ne l'aurez JAMAIS.
    Et, si on me demandait de parier, je parierais sur «Jamais»

  • Christian Rivard Répondre

    6 juin 2017

    @François Ricard
    Jean-Claude Pomerleau est encore l'un de nos meneurs à la Vigile.Québec.
    Pierre Cloutier a quitté par lui-même, par divergences d'opinions, non pas sans regret, de la part de l'équipe de la Vigile.Québec.
    Cordialement,
    Christian B. Rivard
    Société des Amis de Vigile
    Président

  • Archives de Vigile Répondre

    6 juin 2017

    Il y a nécessité de fonder l'indépendance sur des bases solides. Ce besoin est exprimé par des personnes comme l'auteur de cet article, Danièle Fortin et d'autres qui, comme moi, ne se sentent pas représentés par les mouvements et partis existants. Rendez-vous à ceux-là le jeudi 15 juin prochain de 17h00 à 19h00 un coquetel de financement de Vigile à la Maison Luger Duvernay de la SSJB-M, 82 Rue Sherbrooke Ouest, Montréal. Prenons contact ensemble.
    Dans la foulée de l'intervention de Danièle Fortin
    http://vigile.quebec/L-independance-faussaire-77226
    dont voici un extrait (septembre 2016) :
    «L’indépendance – si le mots ont encore un sens – consiste pour une nation à détenir les pouvoirs lui permettant de maîtriser sa destinée. Pour faire simple, ce sont les pouvoirs cardinaux, soit ceux qui comptent le plus pour tout pays qui sait ce qu’est d’être indépendant. Ce sont donc les pouvoirs de l’argent et ceux de la force d’abord. L’indépendance se mesure ainsi à la capacité de contrôler sa banque, sa monnaie et son économie ; de défendre ses frontières extérieures et de maintenir l’ordre intérieur par des forces armées et policières qui répondent à l’autorité étatique. Ceci s’applique à tout pays.
    En d’autres mots, croyez-le ou non, nous n’avons pas encore commencé à parler sérieusement d’indépendance au Québec. Ni avec Lévesque, ni avec Parizeau et pas davantage avec PKP. On fait un plat avec le lancement de l’Institut de recherche sur l’indépendance : « soeur Anne, ne vois-tu rien venir ? » On en reparlera le moment venu mais ça s’annonce plate comme une crêpe car le « war room » de l’indépendance n’existe tout simplement pas. On excusera mon scepticisme mais je m’attends à des études d’intellectuels qui ne vaudront pas un pavé dans la mare, je le pressens au temps qu’il faut pour en accoucher. Bref, pour y revenir, un référendum sur le sujet que personne ne maîtrise est par conséquent impossible. C’est d’ailleurs conforme à la simple vérité historique. Il vous suffit de retourner au libellé des questions référendaires de 1980 et 1995 pour constater que l’indépendance n’était pas l’enjeu. Et à juste titre, car la population n’y a jamais été préparée. Pour bien remettre les choses à plat et rompre avec les récits fantaisistes, il suffit de se demander sur quoi portait donc les deux premiers référendums... et ajoutons l’éventuel troisième, à propos duquel les aspirants à la chefferie du PQ s’apostrophent déjà, comme si le « vouloir » ou simplement le garder dans le décor donnait en soi un surplus de fibre patriotique.
    Allons plus loin. Un éventuel oui à un éventuel référendum est peu probable et ce, quelle que soit la question posée. Mais si, par hasard, le oui l’emportait avec une petite majorité obtenue à l’arraché, on jase, cette courte victoire ouvrirait la porte à n’importe quoi, dont des divisions sur des revendications à la baisse, le tout préludant à une finale décevante, possiblement contraire aux intérêts du Québec.
    Quant on n’a jamais réussi à regrouper la masse critique de la nation, quant on est séparé d’elle et qu’on craint comme la peste son identité, comment serait-il possible de former avec elle un consensus national fort ? Dans ces circonstances de grande faiblesse, au final, qu’y aurait-t-il à négocier, représentés par un si pauvre parti armé d’un si pauvre mandat ? Car, ouvrons les yeux, la plus totale confusion l’égard de la prétendue indépendance persiste depuis 50 ans... Le projet d’indépendance du Québec contient des titres et de la réclame, mais tout cela est entrecoupé de tant de pages blanches et de non dit qu’on ne remarque même plus l’erreur. »

  • Danièle Fortin Répondre

    5 juin 2017

    _
    _
    _
    _
    Merci m. Cossette-Trudel pour votre texte fort éclairant.
    _
    _ Je retiendrai surtout ce passage criant de vérité et dont bien peu d'indépendantistes relèvent pourtant l'évidence.
    _
    « Quelle défense de l’identité québécoise le PQ nous a-t-il proposé depuis le référendum ? Aucune, dans les faits. Rien de solide en tout cas. Les prétendues « valeurs québécoises » que sont la laïcité et l’égalité homme-femme sont en fait des valeurs universelles, défendues presque partout, même à l’ONU, et partagées par la majorité des pays occidentaux. »_
    _
    _
    Personnellement, tous les chefs du Pari québécois, de Lévesque à Lisée en passant par Landry, ne méritent une indulgence.
    _
    _
    Il faut, à mon avis, redéfinir l'indépendantisme québécois, lui donner enfin une vision,une doctrine autre que celle des Droits de l'homme et du libéralisme et surtout briser les chaînes du péquisme ( Pq, Bloc, On ) aliénant qui empoisonne l'essence même de notre identité nationale.
    _
    _
    _ Avec mes plus cordiales salutations,
    _
    _ D.Fortin
    _
    _ -

  • Alexis Cossette-Trudel Répondre

    4 juin 2017

    @Gilles Verrier
    100% d'accord.

  • Alexis Cossette-Trudel Répondre

    4 juin 2017

    @Lise Reid.
    Madame, de grâce, cessez de boire le cool-aid du parti et tentez ne serait-ce qu'un instant de comprendre les raisons pour lesquelles votre parti, le Parti de René Lévesque, se trouve en troisième place dans les sondages.
    j'ai moi-même siégé un moment dans les instances les plus hautes du parti. Cessez cette génuflexion qui heurte la cause par manque de réflexion critique. L'aile parlementaire et le Conseil National ne sont pas détenteurs de l'infaillibilité papale.

  • Archives de Vigile Répondre

    4 juin 2017

    Le Québec et l'Écosse sont les rares nations non souveraines qui ont fait le débat au centre-gauche progressiste au lieu d'être neutre ou de droite.
    Maintenant, avec ce qu'est devenu une certaine gauche, il y a divorce dans la coalition nationaliste et souverainiste entre le discours inclusif, multiculturel et les nationalistes traditionnels qui parlent de patrie, histoire, langue, frontière.
    Le Parti Québécois est contrôlé par une élite centre-gauche progressiste pro libre-échange qui ne veut pas faire la place aux conservateurs et nationalistes traditionaliste. C'est le drame du PQ actuel. Pauline Marois avait dit au conservateur de voter pour un autre parti que le PQ. C'est la raison de la montée de la CAQ.
    Le PQ semble influencé également par la philosophie maçonnique qui est anti-famille, anti-religion. On a juste à regarder le programme national de garderie cpe qui est une nationalisation des enfants, les commissions scolaires linguistiques au lieu de religieuses catholiques ou protestantes comme avant, toutes des réformes faites par le PQ.
    Le PLQ et le PQ ont mal géré nos systèmes d'éducation et d'enseignement du français.
    Pourtant la gauche a déjà été réellement progressiste et pourrait revenir avec des idées intéressantes. Je suis devenu plus conservateur et partisan du retour des traditions du Québec avec le temps mais je ne suis pas un conservateur social et je ne suis pas vraiment de droite comme on l'entend d'habitude mais force est d'admettre que la droite de nos jours est plus lucide sur des questions comme l'immigration massive dans le cadre du multiculturalisme et de la mondialisation.
    C'est la raison de la montée des Trump et Le Pen des populistes. Trump qui prend beaucoup de mauvaises décisions sur les questions environnementales, internationales en appuyant des dictatures du Moyen-Orient et en étant beaucoup trop proche de la droite Israélienne. Ce qui me fait croire qu'il est un faucon comme W. Bush et nous a fait croire qu'il était un isolationniste américain. J'avais de la sympathie pour lui et certaines de ses idées lors de son élection mais je commence à m'ennuyer d'un Obama qui était plus équilibré dans son approche.

  • Archives de Vigile Répondre

    4 juin 2017

    Je suis à peu près d'accord avec tout ce que vous écrivez. Le PQ a lui-même rejeté sa raison d'être. Tant et si bien qu'il a officiellement repoussé la fameuse souveraineté, sa marque de commerce, à une date ultérieure. Le «projet» est dans les limbes. En sortira-t-il un jour ? Compte tenu de la feuille de route du PQ c'est peu probable.
    En réponse à un commentaire vous écrivez avec une vérité criante que le PQ, multiculturaliste et soumis à la rectitude politique a lui-même favorisé en éducation la politique apatride des solidaires. Le bilan complet de la déchéance nationale accomplie sous les auspices de ce parti sera fait, même si beaucoup des vieux routiers restent attachés à leur rêve et refusent de prendre acte.
    Vous écrivez :
    «C’est la raison pour laquelle un nombre croissant de Québécois le quittent et lui cherchent une alternative.»
    C'est la partie constructive de votre texte. Elle s'adresse à ceux qui l'ont quitté de coeur ou de fait et qui cherchent une alternative. J'ajouterais que l'idée est non seulement de la rechercher mais de commencer à la mettre en oeuvre. Selon moi, il faut repartir à zéro avec un projet non partisan qui s'attellera à la tâche de formuler une doctrine indépendantiste cohérente et, armée de celle-ci, faire la vie dure à toute cette fumisterie souverainiste qui, plus que jamais, se contente d'accompagner notre peuple au cimetière.

  • Lise Reid Répondre

    4 juin 2017

    Une épave ...je trouve que ce vocable convient mieux au PLQ. Depuis un an le PQ a 12000 membres de plus. C'est aussi le parti qui compte le plus de jeunes. Vos propos expriment de la colère et une grande fatigue. Prenez des vacances.

  • François Ricard Répondre

    4 juin 2017

    @ Alexis Cossette-Trudel, 4 juin 13h57
    Alors, si je vous comprends bien, il faut épouser le fédéralisme à la Trudeau. Ou former un autre part? Un de plus?
    C'est malheureux que Vigile est mis à la porte des gens comme Pierre Cloutier et Pomerleau. La relève ne sait que démolir.

  • Alexis Cossette-Trudel Répondre

    4 juin 2017

    @M. Ricard.
    Peut-être. Mais il ne sert à rien de continuer à édifier une structure qui, comme je le dis, est partie de travers depuis 1996. Il faut des fois déconstruire un peu avant de repartir sur de nouvelles bases.
    Par ailleurs, lorsque le PQ était au pouvoir il a laissé les hauts fonctionnaires du ministère de l'Éducation produire une jeunesse progressiste et apatride, «citoyenne du monde», pour laquelle les frontières apparaissent comme un obstacle dépassé. Il a en quelque sort lui même produit les bataillons de militants de Québec Solidaire qu'il doit combattre aujourd'hui. Il est le parti d'une génération parce que la quasi-totalité de la jeunesse ne s'intéresse plus à l'idée de souveraineté, et pour cela, le PQ n'a que lui-même à blâmer.

  • Archives de Vigile Répondre

    4 juin 2017

    Je suis entièrement d'accord avec M. François Ricard. Cessez de casser du sucre sur
    le dos de PQ et de son chef. Proposez donc des choses positives à la place.

  • François Ricard Répondre

    4 juin 2017

    M. Cossette-Trudel,
    Impossible de le nier: vous êtes un grand démolisseur.
    Mais voilà, pour se donner un pays, nous avons plutôt besoin de bâtisseurs.
    Pourquoi le PQ serait-il le parti d'une génération? Parce que depuis des années, ses adversaires et ses "amis" tentent de le convaincre de la chose. Au moins si ses "amis" vaient le coeur de le réformer plutôt que de le rabaisser.

  • Alexis Cossette-Trudel Répondre

    3 juin 2017


    @M. Wilkins,
    Merci. En fait le texte propose que la laicité n'ait rien de typiquement «québécois». C'est également une valeur canadienne, britanique, allemande, etc. Et si on y pense bien, la laïcité telle que défénie dans la charte accompagne magnifiquement bien le multiculturalisme canadien; elle place toutes les cultures et les religions sur un pied d'égalité.
    La laicité n'a en fait RIEN à voir notre «identité».
    Cordialement,
    A.

  • James A. Wilkins Répondre

    3 juin 2017

    Je partage votre analyse pour le résultat des 20 dernières années sauf pour la Charte de la laïcité proposée, morte au feuilleton électoral de 2014. Cependant je la trouve prématurée pour la suite des choses car elle suppose que le congrès à venir ne fournira pas un programme de gouvernement et une feuille de route emballants pour octobre 2018. Mais oui le temps presse car octobre 2018 c'est demain et la rectitude politique commence à paralyser sérieusement le progressisme.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 juin 2017

    Loi 101
    Art 41 à 50
    Mon nom est Serge Lapointe, je suis le travailleur de la Davie qui a déposé trois plaintes à LOQLF.J’ai bien reçu votre réponse par courriel daté du 15 novembre 2016.
    Le sujet qui est traité dans ma lettre du 14 novembre envoyé à tous les députés est de réfléchir à obliger de mettre par écrit dans toutes les conventions collectives du Québec, les 41 à 49 prévu dans la loi 101. Le but est de rapprocher cette loi qui est le cœur de notre société et la rendre accessible à tous les travailleurs et travailleuses.
    La Loi 101 devrait obliger les compagnies à la faire respectez sur les lieux de travail de l usine par ses travailleurs et toutes les compagnies sous traitante en s’assurant que leurs travailleurs puissent parler français. IL FAUT RAPPROCHER LES LOIS DES TRAVAILLEURS.
    Pour ce faire je propose que l’article 50 devrait être modifiés en y mentionnant (l’obligation d’inscrire par écrit) au lieu (de réputés faire partie intégrante.) Nous devront faire un effort pour rapprocher nos lois de la population .Cela aurait pour effet de mieux communiquer :
    1. Avec les propriétaires d’entreprise : que la langue de travail est le français
    2. Avec les travailleurs : de leur droit de travailler en français.
    3. Avec nos nouveaux arrivants qu’aux Québec : l’apprentissage du français est essentiel pour de meilleures opportunités de travail.


    Soyez assuré de ma détermination.
    Bien à vous
    Serge Lapointe