À quatre mois du scrutin général au Québec, les derniers sondages continuent de favoriser la Coalition avenir Québec (CAQ) de François Legault au grand dam du Parti québécois (PQ) qui persiste à faire du surplace en troisième position avec un pourcentage d’intentions de vote gravitant autour de 20%.
À ce sujet, le discours enflammé de la vice-chef du PQ, Véronique Hivon, à l’ouverture du Conseil national du parti, a certes constitué une bougie d’allumage au sein des quelque 500 délégués réunis à Drummondville, notamment eu égard aux transfuges du Parti libéral du Québec (PLQ) vers la CAQ qu’elle a qualifiée de « Coalition affaiblissement Québec ».
Toutefois, force est de constater que le thème du « changement » est et risque de demeurer un thème majeur au cours de la campagne électorale. À cet effet, la CAQ, il faut bien l’admettre, semble incarner ce vent de changement auprès de la majorité de l’électorat québécois.
Or, le PQ peut-il encore renverser la vapeur? Une question cruciale à laquelle, jusqu’à maintenant, la réponse est pour le moins douteuse. Jean-François Lisée aura beau évoquer la remontée spectaculaire du NPD en Ontario dans les sondages aux dépens des Conservateurs, il n’en demeure pas moins que les efforts du PQ pour remonter dans l’intérêt des Québécois n’arrivent pas à prendre leur essor.
En quatre mois, le PQ doit déconstruire la crédibilité de la CAQ et de son chef, et bâtir sa propre crédibilité auprès des Québécois…Un défi herculéen auquel Jean-François Lisée et ses troupes doivent s’atteler illico avec l’énergie des combattants!
Henri Marineau, Québec
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