Le Québec, morceau du puzzle identitaire des nations

Une mosaïque, un vitrail dont nous faisons partie

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Tribune libre

Sur le plan personnel, que serions-nous sans identité individuelle? Pas grand'chose, un être anonyme, un numéro, un automate désincarné fabriqué sur une chaîne de montage, guère plus qu'un objet inanimé, un presque rien du tout.
C'est exactement la même chose qui se passe sur le plan collectif. Chaque nation doit posséder une identité collective forte et robuste pour mériter de s'appeler par son nom désigné. Cette identité est formée d'une multitude de caractéristiques intrinsèques qui la rendent unique au monde, qui la particularisent de mille et une façons. Nous avons eu l'occasion d'aborder la question à maintes reprises déjà.
Le Québec est un morceau aussi important que les autres du puzzle identitaire des nations. Avez-vous déjà fait un casse-tête pour vous apercevoir à la fin qu'il manque le dernier morceau? Frustration garantie! Eh bien, c'est ce qui arriverait si la nation québécoise venait qu'à disparaître, ce serait alors une perte au sein du concert des nations, car elle y possède sa place bien précise, son rôle à jouer, comme chacune d'entre elles en a un.
Faisons une autre analogie avec les écrans plats de télévision. Si un certain nombre de lumières DEL n'allument plus comme cela arrive parfois, cela gâchera l'ensemble du visionnement. C'est pourquoi nous ne devons pas disparaître, ni même diminuer d'intensité lumineuse. Le Québec doit continuer de briller, de rayonner tout autour, d'apporter sa contribution spécifique, pour que la vue d'ensemble en soit bonifiée.
Dans ses mémoires au titre si évocateur pour nous québécois, Je me souviens, oui, je me souviens..., l'acteur Marcello Mastroianni parlait de Naples (Napoli) et de ses habitants en faisant l'éloge de leur identité: "la force des Napolitains, c'est ça: leur caractère, leurs traditions, la profondeur de leurs racines", ajoutant que cette ville est la moins américanisée d'Italie, dans le sens qu'elle a su rester elle-même et en tirer fierté. Elle n'a pas perdu son âme. Ne perdons pas la nôtre en cédant aux pressions de la cosmopolitisation outrancière, de l'anglicisation sournoise, de l'assimilation à l'autre, de l'oubli fatal de notre raison d'être.
Comme plusieurs autres, j'étais présent à la cérémonie inaugurale du nouveau et magnifique pavillon Pierre Lassonde du Musée des Beaux-arts du Québec le 24 juin dernier. Son porte-parole culturel, le chanteur Pierre Lapointe a déclaré: "J'espère que des gens partout dans le Canada viendront voir ce qui nous crée et ce qui nous différencie, nous identifie en tant que peuple".
Le grand mécène du pavillon qui porte désormais son nom, M. Pierre Lassonde, a renchéri: "L'art et la culture, c'est l'âme d'un peuple. Les découvrir dans un musée est la meilleure façon de connaître l'identité d'un peuple".
Pour survivre et prospérer, le Québec et ses habitants doivent valoriser et conserver leur précieuse identité collective historique pour rêver de lendemains meilleurs.
Le pays libre du Québec servira d'écrin fait main à toutes ces richesses humaines, à l'instar du nouveau pavillon Pierre Lassonde pour les chefs-d’œuvres de l'art québécois.
Fiche signalétique du Québec: Québécois d’ici : quelles sont nos principales caractéristiques identitaires ?

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Réjean Labrie880 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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1 commentaire

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    12 août 2016

    Le NOMOS (norme) de la terre
    Dans le cadre du Forum social mondial 2016.
    La SSJB a eu l'heureuse idée de créer : Le Comité sur l’autodétermination des peuples
    http://ssjb.com/fsm2016-le-comite-sur-lautodetermination-des-peuples-devoile-ses-activites/
    Dans le cadre de ces activités, la SSJB a reçu (le 11 août) le représentant du clan traditionnel Mohawk de Kahnawake, monsieur Stuart Myiow Jr..
    Ce dernier est venu nous entretenir de la Grande Loi de la Paix. Et ce qu'il faut faire pour y parvenir : au début de toutes assemblées délibératives, remercier la terre pour ce qu'elle nous a donné.
    Partant de là nous sommes dans le Nomos de la terre (la norme), ce qui devrait être le fondement de la philosophie politique.
    À la fin de son intervention il a mentionné ce qui nous rassemble (lui, sa nation et nous les québécois) : l'identitaire et le lien à la terre.
    La porte est ouverte, merci à Maxime Laporte président de la SSJB pour cette initiative.
    JCPomerleau