21 octobre 2013
Le réveil du démon
Le gouvernement conservateur de Stéphane Harper vient de réveiller le vieux démon de la souveraineté qui dormait dans son silence le plus total. En effet le gouvernement fédéral s'est joint à une poursuite pour faire invalider la Loi sur l'exercice des droits fondamentaux et des prérogatives du peuple québécois et de l'État du Québec (loi 99), qui statue que les Québécois ont le droit de décider seuls de se séparer du Canada.
Souvenons-nous que la loi 99 fut adoptée en 2000 par le gouvernement du parti Québécois dirigé par le premier ministre Lucien Bouchard. La Loi 99 stipule que le Québec peut disposer de lui-même et que lors des consultations populaires, l'option gagnante est celle qui obtient la majorité des votes déclarés valides, soit 50% de ces votes plus un vote.
Le gouvernement conservateur se joint donc à la contestation juridique de cette loi depuis 2001 qui est dirigée par Keith Henderson ex chef du parti égalité de 1993 à 2003.
Ne réveillez pas le démon qui dort monsieur Harper car vous pourriez être surpris de la réaction de la nation Québécoise reconnu par le parlement fédéral.
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3 commentaires
Archives de Vigile Répondre
22 octobre 2013M. Lachance voila bien la question..On invite des gens qui ne comprennent rien du Quebec.
Chrystian Lauzon Répondre
22 octobre 2013M. Boily
« …contestation juridique de cette loi depuis 2001… » dites-vous ?!!
Peut-on parler d’obscurantisme légal ou légalisé… lorsque l’avenir d’une nation et le fondement de ses droits deviennent une cause banalisée en querelle de voisins éternisée?!
12 ans!! C’est pas un peu long pour « flusher » un peuple, tirer la chaîne ou la couper définitivement ? Où sont les plombiers ?
Je parle des « vrais professionnels » (sic), des « meilleurs » juristes et juges supposés, qu’attendent-ils pour faire avancer la cause de ces clients gouvernements-nations ennemis? un document perdu dans le parlement britannique ou sous la jupe de Sa Majesté? un surplus d’argent, un bonus particulier ?
Il serait intéressant de connaître les dessous de ce pourquoi le traitement de cette poursuite traîne en longueur. Les dossiers trop brûlants changent vite de main et s’oublient facilement sur les tablettes selon une étrange loi de négligence volontaire implicitement partagée.
Est-ce qu’il y aurait une pratique informelle du différé dans le milieu juridique aussi?
Les méandres juridiques sont parfois très embourbés par ceux du politique, n’en déplaise à certaines prétentions puristes toutes principielles.
Il nous faudrait quelques témoins de l’intérieur pour nous guider et transgresser ces lois d’omerta cachées sous certaines toges noires.
Une petite désobéissance civilisatrice d’un(e) juriste proche du dossier… en faveur de la vérité publique peut-être?
Vous souvenez-vous d’un déjà très très vieux cas appelé Richard Henry Bain? Pas très rapide comme procédures juridiques!
Me semble que Luka Rocco Magnotta, un nom et un cas pourtant plus compliqués que celui de Bain, est beaucoup plus présent à nos esprits, populaire et médiatisé régulièrement, non?
Pourquoi cette terreur lorsqu’elle devient terrorisme prend la tournure de l’effacement et de la banalisation très rapidement, sans condition, ni questionnement, au Québec?
L’horreur de Magnotta qui frappe l’imaginaire et dépasse l’entendement ne trouve-t-il pas son équivalence dans l’hyper banalisation et nonchalance montrées par la Justice face à un Bain?
Qui plus est, Bain ne serait-il que la métaphore d’une Loi 99 dont on attend toujours le + 1 JUGE qui tranchera sur sa légale légitimité?
Que dire finalement lorsqu’une nation, un peuple entier de 8 millions de citoyen-ne-s, est prise en otage pendant 12 ans dans ses droits fondamentaux, sa dignité et ses libertés, son droit à s’autodéterminer socio-politiquement?
La légitimité de l’existence même du peuple québécois demeure ainsi absurdement flottante, une aberration systémique à décrier planétairement sur toutes les tribunes juridiques et médiatiques internationales!
Voilà qui fait de l’ « entendement » une totale surdité de cohérence et d’intelligence. Entre terreur et horreur, d’un individu à une nation, l’intolérable devrait avoir ses limites… légales.
Le respect doit devenir une valeur JURIDIQUEMENT québécoise, et ça presse!
ChristianP
Jean Lespérance Répondre
22 octobre 2013Il faut être un grand naïf pour croire que le gouvernement fédéral accepterait de se conformer à quel référendum que ce soit en faveur de la séparation du Québec.
Le pire, la souveraineté est un mot creux car toutes nos décisions. notre politique économique va à l'encontre d'une souveraineté quelconque. On vient tout juste d'accepter un accord qui empiète sur notre souveraineté économique.
De plus, avec un autre accroissement de l'immigration à raison de 55,000 nouveaux arrivants en pleine période de décroissance économique, nos charges sociales vont exploser avec un endettement record.
Mme Marois à ce que je sache n'a jamais fait preuve de vouloir protéger notre économie et je ne m'attends pas à ce qu'elle démontre une preuve de bonne foi en imposant un moratoire sur l'immigration. Un miracle est toujours possible, mais je ne me fais pas d'illusion. Le moratoire est le test ultime de sa bonne foi, on verra bien si elle est sincère.