Le PLQ en crise…sur la ligne de parti

Le tchador de la dissidence

Tribune libre

"Je suis prête à collaborer comme je l’ai toujours fait. Je suis libérale et loyale à mon chef et à mon parti. Je ne veux pas me retrouver dans une situation où on me force à renier mes convictions profondes ou mon attachement au Parti libéral du Québec. Je regrette d’être traitée de la sorte pour le simple fait d’avoir souhaité un débat d’idées sur une question aussi complexe et sensible que la neutralité religieuse de l’État"

Extrait du communiqué de Fatima Houda-Pepin publié le 18 novembre 2013
"Le débat déchirant sur le port de signes religieux par les employés de l’État est à l’origine de cette tempête au sein des troupes de Philippe Couillard. Le député libéral Marc Tanguay a déclaré la semaine dernière qu’il n’aurait aucun problème à siéger aux côtés d’une élue qui porterait le tchador. Le tchador est une sorte de grand voile noir porté par des musulmanes pour se couvrir l’ensemble du corps, sauf le visage.

Farouchement opposée à ce vêtement "qui est l’expression même de l’oppression des femmes, en plus d’être la signature de l’intégrisme radical", la députée Houda-Pepin a dénoncé vivement la prise de position de son collègue. Philippe Couillard et Marc Tanguay ont rectifié le tir vendredi. Ils se sont prononcés contre le port du tchador par une élue. Mais le mal était fait. Fatima Houda-Pepin avait brisé la ligne de parti, dans une formation qui a l’habitude de régler ses différends derrière des portes closes."
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/393106/houda-pepin-attendue-de-pied-ferme-au-plq
Quoi qu’il advienne dans cette saga digne d’une intrigue à la Hitchcock, Fatima Houda-Pepin aura contribué à semer la dissidence sur la sacrosainte ligne de parti du PLQ qui se voit confronter à un débat existentiel qu’il a lui-même contribué à édifier depuis les premiers temps de sa fondation.
Quant à son chef, Philippe Couillard, déjà embourbé dans le merdier de ses relations avec Arthur Porter comme l’explique fort à propos Richard Le Hir dans son article paru sur cette tribune le 18 novembre sous le titre "Le chemin de croix de Philippe Couillard", je doute fort qu’il puisse sortir indemne de ce bourbier qui risque de semer la zizanie "derrière des portes closes"!

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Henri Marineau2089 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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