Les élections américaines

Le vote d'un Amériquébécois

Tribune libre

J’ai l'intention de voter demain le 8 novembre pour Hillary Clinton à la présidence des États-Unis. Je vais déposer mon vote là où je vis, à New York, tout près en somme du Québec où je passe autant de temps que dans mon pays natal.

Pour moi, ces élections auront des conséquences graves pour l’ensemble de l’humanité, surtout si Donald Trump remporte la victoire. Cet homme pourrait, s’il devient président, être à l’origine d’une guerre nucléaire. J’en suis convaincu.

Je pense néanmoins qu’Hillary Clinton va gagner mais je sais aussi que tout peut arriver dans un pays où près de la moitié des électeurs préfèrent regarder des émissions de télé-réalité plutôt que participer à la vie démocratique. Affirmer que cette mentalité est déplorable est un euphémisme.

J’ai d’ailleurs constaté que Donald Trump n’est pas très populaire au Québec. Ce n’est cependant pas le cas dans le reste du Canada, plus américanisé que le Québec. Le cirque dont nous avons été témoins à Toronto sous l'ère du maire Rob Ford, par exemple, était en quelque sorte une version réduite et moins dangereuse que le cirque de Donald Trump.

Ce clown dangereux n’aura été en fin de compte que la star de ce qui fut rien de plus qu'un autre programme de télé-réalité camouflé en campagne présidentielle. Le journalisme télévisé (particulièrement tel que pratiqué sur CNN et Fox) fut ainsi au cours de la campagne une source de divertissement beaucoup plus qu’une source d'information et de vérité. Le débat constant autour des bourdes et des erreurs de Trump et Clinton (généralement à propos de la dernière idiotie lancée par Trump) a fait très peu pour faire avancer le débat. Ce furent donc des émissions de télé-réalité les plus regardées de l'histoire et cette campagne présidentielle 2016 fut la plus disgracieuse de toutes les campagnes présidentielles américaines.

Que va-t-il se produire demain le 8 novembre? Est-ce que Clinton va gagner et se retrouver au cœur d’un nouveau drame? Est-ce que l'Amérique va donner à Trump la clé du bureau ovale et les codes nucléaires? Est-ce que le résultat de l'élection va être tellement serré que le gagnant devra être déterminé par la Cour suprême, qui pourrait ne pas être en mesure de rendre une décision parce qu'il ya encore une vacance au sein de ce tribunal? Est-ce que la polarisation deviendra plus extrême, risquant de déclencher une guerre civile?

C'est triste et terrifiant de penser que Donald Trump pourrait être élu président des États-Unis demain. Mais même si Hillary est élue présidente, le système américain continuera à résister au changement parce que la mentalité patriarcale est très ancrée dans la culture américaine, une culture narcissique, maintenue par de nombreux hommes blancs en colère qui croient que Dieu est un homme, un homme américain, et qu’il préfère parler anglais.

Les États-Unis ne mèneront pas le monde en ce XXIe siècle. La raison en est simple; le monde a besoin d'être dirigé par un pays non patriarcal où la religion et l’État se doivent d’être séparés. Cela explique aussi pourquoi je souhaite que le Québec devienne un pays. Je suis persuadé que ce sont les femmes qui nous tireront vers le pays du Québec, vers un modèle de pays dont le monde a plus que jamais besoin. J’ai d’ailleurs une plus grande certitude face à la réalisation de ce noble projet que face à la nature du résultat des élections américaines de demain.

[John-Jean Ofrias est l’auteur de Synchronicity Bleue, un roman qui commence en anglais avec un peu de français, puis devient un roman en langue française avec un peu d’anglais. Disponible chez Amazon.]

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John-Jean Ofrias (alias John-Jean) écrit pour des publications françaises et anglaises des deux côtés de la frontière canado-américaine. Ses articles ont paru dans d'éminentes et diverses publications, telles que New York Newsday, The Montreal Gazette, Vigile.Québec, La Voix de l’Est, Indépendantes.Québec, Journal Le Tour et The Sherbrooke Record. Le 23 juin 2014, The Montreal Gazette a publié un éditorial très controversé par John-Jean intitulé : « Parlez français, ou résignez-vous à devenir américain ». Dans cet éditorial, il a exhorté les anglophones du Québec à parler français (« Parlez bleu a-t-il dit ! ») et soutenir le mouvement indépendantiste du Québec. John-Jean est un citoyen des États-Unis mais il s'identifie avec enthousiasme comme « Amériquébécois » et il n'y a pas d'autre américain qui est plus impliqué dans le mouvement indépendantiste du Québec. Il est un défenseur franc du mouvement des femmes et il était le seul homme à parler à la célébration 2016 de la Journée internationale des femmes à Montréal, parrainée par Oui-Québec. John-Jean est l'auteur de Synchronicity Bleue, un roman au sujet d'une petite ville cachée au Québec qui va déterminer le destin de l'humanité. Il est le premier roman de John-Jean et peut-être le premier roman écrit en même temps pour les lecteurs de langue anglaise et les lecteurs de langue française. Le roman est surtout anglais au début et surtout français à la fin (la transition fait partie de l'histoire). Il habite dans les univers parallèles des Cantons de l'Est du Québec et l'East End of Long Island, New York, où il est professeur de sciences sociales de l'Université d'État de New York à Suffolk County Community College. Il est actuellement en train de faire une tournée de conférences des deux côtés de la frontière Canado-USA.





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14 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    13 novembre 2016

    Mais oui, Pierre Cloutier. Ce que vous dites est tellement vrai, mon ami. (Incidénalement, la nuit de l'élection, j'ai parlé à mes étudiants à New York au sujet Michael Moore ... et au sujet Pierre Cloutier!). !). « J'ai aussi cité ce que j'ai écrit pour Le Vigil : Je suis persuadé que ce sont les femmes qui nous tireront vers le pays du Québec, vers un modèle de pays dont le monde a plus que jamais besoin. J’ai d’ailleurs une plus grande certitude face à la réalisation de ce noble projet que face à la nature du résultat des élections américaines de demain. »

  • Archives de Vigile Répondre

    12 novembre 2016

    Mon commentaire à Pierre Cloutier est le même que celui que j'adresse à Henri Marineau.
    Comme patriotes québécois, où se trouve notre intérêt entre la corruption et le bellicisme à la Clinton, ses chefs les plus audacieux en matière de féminisme, de transgenrisme, de lgbt-isme, d'immigrationnisme et de multicuturalisme, tous dossiers qu'elle promeut.
    Dans l'autre coin, le conservatisme social, le protectionnisme économique réfléchi et l'ouverture à un monde multipolaire qui pourrait se passer enfin de l'obsession pathologique «de la seule [auto-proclamée] puissance indispensable», vue comme puissance tyrannique par bien des sans voix.
    Donc, une chance pour le rétablissement des relations sans que personne ne perde la face avec la Russie et avec la Chine. Je pourrai revenir sur l'Iran ailleurs. Or, lisez, la préoccupation des régimes europistes-otanistes. C'est loin d'être la posture électorale de Trump sur le féminisme, les hispanistes ou les noirs qui les émeut... Nenni. Leur seule préoccupation est le démantèlement du pacte agressif de l'OTAN. Quant aux monarchies pétrolières elles s'inquiètent de la fin du soutien financier et logistique du terrorisme par la USA... et nullement des subtilités du féminisme. il faudra sortir de sa bouteille de formol. Monsieur Cloutier, il faudra vous brancher sur vos vraies ambitions politiques : Un monde multiculturel à la Clinton où l'indépendance du Québec, dont Trump ne serait pas idéologiquemnent un opposant ? À vous de choisir.
    Les libéraux de gauche nous font danser la danse de saint-Guy depuis trop longtemps en proposant l'indépendance du Québec et son contraire. Dernier exemple en lice, Trump contre Clinton. Personnellement, au féminisme faussaire et opportuniste d'Hillary, je préfère la virilité non feinte de Trump. Et, mystère ? sa femme semble apprécier.

  • Pierre Cloutier Répondre

    12 novembre 2016

    Malheureusement, cher John-Jean, tu t'es trompé comme la majorité des médias. Le seul qui l'a vu venir, c'est le cinéaste Michael Moore, qui a expliqué dans son film Trumpland pourquoi la classe ouvrière des états du Michigan, de Pennsylvanie, de l'Ohio et du Wisconsin (les "Brexit Stastes) allait voter pour ce personnage grossier, démagogue et inculte qu'est Trump. Mais on sait comment Moore s'est fait arnaquer par les Républicains qui ont utilisé une courte partie du film laissant sous-entendre que Moore était pro-Trump, alors que c'est tout le contraire. Moore est un authentique homme de gauche qui a appuyé Bernie Sanders au départ et qui s'est rangé malgré tout dans le camp de Clinton à la dernière minute par solidarité. Moi-même quand j'ai vu cet extrait sur You Tube, j'ai cru que Moore appuyait Trump et j'en étais sidéré. Et ceci n'est qu'un exemple de ce que ce pervers peut faire. Attachez vos tuques avec de la broche.
    Mais, il y a quand même un côté positif dans l'élection de Trump: pendant 4 ans, les progressistes américains vont se battre farouchement contre ce crétin. Ce sera un combat de tranchées et il va y avoir du "sport", croyez-moi, car sous Obama, il faut l'avouer, cela a été un peu décevant, n'est-ce pas?

  • Archives de Vigile Répondre

    9 novembre 2016

    Paul Gagné, Gabriel Proulx et Jean-Claude Michaud j’apprécie que vous donnez votre temps et votre énergie pour partager vos pensées et me faire des suggestions. Je vous remercie.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 novembre 2016

    M. John-Jean Ofrias,
    Ce matin, nous pouvons constater que, justement, c’est cette population américaine qui s’est exprimée, cette population laborieuse paupérisée par le système représenté par Mme. Clinton, malgré tout le battage publicitaire négatif orchestré par ce système contre Donald Trump. Je n’ai pas encore écouté son discours de victoire mais on le dit très ‘’présidentiel’’. Les médias, même québécois, sont entré dans la parade de salissage que nous avons connue, dommage.
    Ici au Québec, nous sommes gouvernés par des malfaiteurs, des médecins par surcroît, dévaluant leur profession. Nous n’avons, en fait, aucune leçon à faire à personne. Est-ce naïf de croire qu’un jour, notre population puisse sortir de son sommeil de conquis pour choisir un homme ou une femme qui aura l’honnêteté et le caractère de remettre le système à sa place?
    Pour l’instant, M. Ofrias, félicitation pour votre pays qui a, maintenant, une chance de se remettre sur les rails. Attendons la suite, les surprises ne sont peut-être pas terminées.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 novembre 2016

    Monsieur John-Jean Ofrias, j’ai connu dans mon enfance les alertes à la bombe atomique comme on l’appelait dans le temps soit durant la guerre froide. Souvent l’alarme (sirène) résonnait et on se devait de pratiquer des exercices pour se mettre à l’abri. Le but quant à moi était de nous maintenir dans un état de frayeur devant une attaque potentielle des Russes (Ma foi, encore, les Russes! Quelle obsession!). C’était la phobie de cette époque que je croyais révolue. Je l’avais compris une fois devenu adulte.
    Mais, durant cette élection présidentielle que j’ai suivie, celle qui en fait une phobie quant à la question du nucléaire, c’est Hillary Clinton en accusant Donald Trump de ...
    S'il y a une chose que j’ai apprise de mon fils, c’est à l’effet que si tu pointes ta main pour accuser autrui (soit le pouce et l’index), sachez qu'il te reste trois doigts repliés vers toi. Je pense plus que les trois doigts tournés vers soi en disent plus long sur toi-même et tes véritables intentions.
    Peg

  • Archives de Vigile Répondre

    8 novembre 2016

    Ernest Dufressne, votre commentaire est très raisonnable. Pour moi, cette élection est plus au sujet de la culture de l'U$A plus que c'est au sujet de Trump ou de Clinton. À la suite de la campagne présidentielle dans les États, j'espère que plus de gens au Québec comprendront mieux comment la culture du Quebec est extrêmement progressive et égalitaire. Bien que je sois un citoyen américain (et anglophone), je visualise les francophones du Québec comme les leaders d'un nouvel âge. C'est ce que je souligne lorsque je parle en public des deux côtés de la frontière.

  • Gabriel Proulx Répondre

    8 novembre 2016

    Hillary Clinton, c'est le boucher de la Libye, l'architecte du chaos en Syrie, la femme qui a donné sa bénédiction au coup d'État de 2009 au Honduras, la potiche corrompue de Wall Street et du complexe militaro-industriel. De son propre aveu, dans ses courriels, il est toujours bon pour un politicien d'avoir une position publique (pour la populace naïve) et une position privée (pour les amis de la haute finance comme pour les dictateurs saoudiens qui ont financé sa fondation à hauteur de 25 millions de dollars).
    Clinton, c'est aussi celle qui parle ouvertement de représailles armées bien réelles pour répondre aux supposés piratages russes des serveurs courriels des responsables Démocrates, dont nous savons aujourd'hui qu'ils ont conspiré pour favoriser Clinton dans les primaires démocrates (fraude électorale). C'est du néo-Maccarthysme, de la Russophobie, pelletée au peuple sans la moindre preuve. Les citoyens se doivent d'écouter et de croire la propagande, sinon ils sont étiquetés comme complotistes.
    En parlant de la Russie, personne dans le camp Démocrate n'a encore pris le temps d'expliquer, arguments à l'appui, comment ils pensent imposer une « No Fly Zone » impérialiste en Syrie sans déclencher une guerre avec la Russie et l'Iran, pays garant de l'indépendance de la Syrie, ainsi qu'avec la Chine, alliée de la Russie. Trois états souverains avec des armées modernes et capables de défendre leur espace aérien, tout cela pour empêcher le gouvernement légitime de la Syrie de bombarder les mercenaires d'Al-Qaïda qui envahissent ses terres (et aider le Qatar à faire passer son pipeline).
    Je ne suis pas citoyen étasunien, mais si je l'étais, Hillary Clinton serait mon dernier choix, derrière le parti Rhinocéros. Je ne voterai jamais pour une criminelle de guerre corrompue jusqu'à la moelle qui pose une menace bien plus réelle de guerre nucléaire pour le monde, que son adversaire vulgaire et ridicule, qui a au moins le mérite d'être protectionniste. La place de la criminelle de guerre Clinton est en prison jusqu'à la fin de ses jours, pas aux commandes de la première armée mondiale.
    Comme ils disent aux USA : Hillary for prison 2016
    Moi aussi, je veux faire du Québec un pays et je préfère éviter de donner les clés des codes nucléaires à cette criminelle de guerre élitiste qui veut aller en découdre avec la Russie. Les États-Unis ne sont pas un pays patriarcal, ils permettent à des femmes de diriger leur diplomatie belliqueuse et d’échafauder des plans qui brisent les vies de centaines de milliers de personnes innocentes, des Balkans au Moyen-Orient, en passant par l'Ukraine et l'Amérique latine. Hommes et femmes sont égaux dans ce pays, n'en déplaise à la propagande libérale néo-féministe qui cherche à diviser la classe ouvrière en fonction de leur sexe et de leur orientation sexuelle.
    Je vais finir ce commentaire en donnant la parole à l'actrice Susan Sarandon, femme d'une grande intelligence, en réponse à une question d'un animateur de la BBC, qui lui demandait pourquoi elle n'était pas remplie d'enthousiasme par la perspective d'une femme à la présidence des États-Unis : « Encore faudrait-il que la première femme présidente soit une bonne personne. Vous avez déjà eu une femme au Royaume-Uni, comment c'était pour vous ? Moi, je ne vote pas avec mon vagin. »
    [https://www.youtube.com/watch?v=4LoGej6BqMc->https://www.youtube.com/watch?v=4LoGej6BqMc]

  • Archives de Vigile Répondre

    8 novembre 2016

    Je pense qu'on doit respecter le choix du Peuple souverain américain d'élire leur chef et je trouve déplorable de voir nos médias prendre autant parti pour Hillary Clinton. Avec les scandales de Mme. Clinton ont devraient se garder une petite gêne.
    Les Américains vont trancher aujourd'hui et souhaitons qu'ils fassent le bon choix pour leur pays et le monde. Dans un cas comme dans l'autre, je crois que le pays sortira très divisé et au bord de l'implosion avec un pays républicain du nord centre jusqu'au Texas et à la Floride en association avec l'État pétrolier de l'Alberta (Pipeline de Keystone nord-sud) et la Saskatchewan et un pays démocrate constitué de l'est de Boston en passant par le Vermont et la ville de New York en association avec les pays du Québec, de l'État Canadien de l'Ontario et du Manitoba et le Canada Atlantique Maritime. Un troisième pays constitué de la côte ouest américaine qui pourrait s'allier à la Colombie Britannique et rejoindre l'Alaska. On pourrait voir se reconfigurer l'Amérique du Nord vers des unions plus naturelles basées sur des valeurs et des intérêts économiques.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 novembre 2016

    Le terme'' la théorie du complot'' est une autre expression passe-partout pour pouvoir effectivement faire n'importe quoi sous couvert. Cette expression ressemble à s'y méprendre à ''antisémitisme'' qui sert à camoufler les malversations de certains membres de cette communauté. On a pas le droit d'en parler négativement, comme pour Allah et le Coran.
    Mme. Clinton a une feuille de route fort chargée de malversations. Si j'étais américain, j'en aurais peur. Je serais beaucoup plus craintif de la voir s'embarquer dans une guerre nucléaire que Trump parce qu'elle fait partie justement de ce système qui veut la guerre nucléaire et qui la prépare. Trump est un provocateur qui, à mon avis, représente beaucoup plus cette population qui a tellement souffert des iniquités de ce ''système'' bancaire, financier, justement, les amis supporteurs de Mme. Clinton.
    Il est à craindre que, de toutes manières, peut importe qui gagnera, cette journée finisse mal car on pourra s'attendre à des contestations qui sont susceptibles de devenir violentes. Cette élection aura été la plus inélégante, de mémoire d'homme, une vraie bataille de fond de ruelle. Ceci dénote l'état lamentable que le gouvernement gris de ce pays plein de promesses a réduit sa population laborieuse à la misère. À moins de tricheries toujours possibles et même probables, c'est cette population qui va s'exprimer aujourd'hui. (8 novembre)

  • Archives de Vigile Répondre

    8 novembre 2016

    Jean Brilland, j'apprécie que vous donnez votre temps et votre énergie pour partager vos pensées et me faire des suggestions. Je vous remercie.

  • Archives de Vigile Répondre

    7 novembre 2016


    Vous semblez incapable de voir à travers le roman savon qu'on est en train de vous faire passer ...
    Clinton et Trump sont les deux côtés d'une même pièce de monnaie...
    La racaille qui contrôle les règles du jeu, connaît l'issu des élections bien avant que vous ayez même pensé écrire votre texte.
    Si c'est Pile: tu meurs tranquillement...
    Si c'est Face: tu meurs rapidement...
    Vous n'êtes pas convaincu ?
    Prenez une heure de votre temps, ici (et vous ns en reparlerez): https://www.youtube.com/watch?v=bzrYMEvAEyw
    ...oui, oui, je sais...c'est une autre théorie de la conspiration, me direz-vous.
    Une conspiration pourtant si systémique, que la très forte majorité de la population en est venu à souhaiter la "pilule" qui les maintiendra dans leurs illusions...en autant que ça ne fasse le moins mal possible...: https://www.youtube.com/watch?v=zE7PKRjrid4

  • Archives de Vigile Répondre

    7 novembre 2016

    La chose que nous devons craindre le plus au sujet de la guerre nucléaire est de ne pas avoir assez de peur d'une guerre nucléaire. (Mais je respecte votre point de vue, monsieur Gagne. Certainement nous ne devons pas laisser la peur contrôler nos pensées ou nos actions.) Peut-être croyez-vous que Trump est plus rationnel que je le crois.

  • Archives de Vigile Répondre

    7 novembre 2016

    Votre argumentaire à la Clinton ne me fait ni chaud ni froid quand vous évoquez: ''Cet homme pourrait, s’il devient président, être à l’origine d’une guerre nucléaire.'' ''Est-ce que l’Amérique va donner à Trump la clé du bureau ovale et les codes nucléaires?''
    À soir, on fait peur au monde, tel est le but de votre billet! Vraiment, vous vous faites peur à vous-même.