Les anglos-Montréalais ne doivent plus pouvoir vivre rien qu’en anglais à Montréal. C'est le président d’Air Canada, Michael Rousseau, qui, ayant l'impudence de s’en vanter, à fait déborder la goutte du vase. On sait très bien qu’il n’est pas le seul à chercher à le faire, et qu’il y en a peut-être même de plus en plus à vouloir l'imiter, ce qui est un non-sens total, un affront à la nation. Ils seraient un quart de million dans cette situation inadmissible, sans parler des milliers d'étudiants étrangers temporaires qui pullulent et polluent l'espace langagier.
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C'est pourquoi il faut s’ingénier à leur compliquer la vie, semer des embûches, leur mettre des bâtons dans les roues, afin de précipiter leur départ vers d’autres provinces s'ils ne veulent pas entendre raison. Il faut qu’on leur fasse sentir qu’ils ne sont plus chez eux, qu’ils sont de trop. N'hésitez jamais à porter plainte à l'Office québécois de la langue française.
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Ce serait mollesse et faiblesse de notre part de démontrer une attitude de soumission, de passivité, de résignation, d'impuissance. Il faut s'affirmer, riposter, contrecarrer, vaincre.
Le Québec est francophone, pas bilingue, c'est assez clair pour nous; que cela soit tout aussi clair pour eux. Passons-leur le message sans détour.
Le gouvernement québécois vient d’adopter une excellente politique allant dans le sens de restreindre l’accès aux services en anglais dans les hôpitaux pour ceux qui ne se qualifient pas. Cette mesure est un nouveau pas dans la bonne direction.
Il est à espérer que le retour du Parti québécois au pouvoir ajoutera encore plus de mordant à nos lois actuelles.
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On pourrait songer à ajouter une bonne douzaine de mesures restrictives nécessaires comme :
- Aucun emploi ne peut exiger l’anglais à moins de justification. Ça ne suffit plus de prétexter que l'emploi s'effectue en français, mais qu'il faut quand même parler anglais parce que les patrons sont anglophones et ne parlent pas français, eux. Cela fut pratique courante durant longtemps.
- Tout emploi de services et de communication doit pouvoir être exercé en français, dans l’optique que tout citoyen québécois doit pouvoir obtenir ce qu’il veut en français, et ne jamais devoir passer à l’anglais pour se faire comprendre
- L’affichage public se fera exclusivement en français. Aucune seconde langue permise, incluant sur les menus de restaurant.
- Tous les services gouvernementaux seront offerts uniquement en français
- Même chose pour la police
- Le service dans les bibliothèques publiques et les centres sportifs ne sera offert qu'en français
- Dans aucun magasin le commis, étalagiste ou caissier ne sera obligé de répondre en anglais à un client. Toutes les caisses porteront la mention: service en français seulement
- Le gouvernement, la Cour ou la police ne fourniront plus aucun traducteur sur demande, ou alors aux frais de l'intéressé
- Tous les examens du ministère seront administrés en français
- Les communications télé des représentants du gouvernement s'effectueront uniquement en français et seront diffusées tel quel sur les réseaux anglais comme Global et CTV, avec sous-titres, pour que les téléspectateurs anglophones et allophones entendent les déclarations en français et sentent bien qu’ils sont dans un état francophone, et que c’est à eux de faire l’effort de comprendre le français, pas l’inverse.
- Toutes les amendes pour infraction à la loi 96 seront décuplées et incluront obligatoirement une incarcération exemplaire d'au moins 24 h dans les cas de récidive
- Tous les droits acquis et privilèges usurpés des anglos seront abolis un à un pour qu'il finisse par ne plus en rester aucun
Il importe que les anglos sentent une pression de plus en plus grande de se franciser ou de quitter. C'est l'avenir du Québec francophone qui est en péril, et ils en sont la source polluée, la cause première, la menace directe à renverser et à écarter, ainsi que les allophones qui optent pour l'anglais. Soyez certains qu'on ne les regrettera pas un seul instant, ni les uns, ni les autres. Faisons-nous respecter. Et bonjour la visite!
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1 commentaire
Réjean Labrie Répondre
6 novembre 2024Voici ce qui serait une erreur de pensée:
"Il y a des gens qui veulent vivre en anglais et parler anglais à Montréal. Comme on est gentil et qu'on ne veut pas de chicane, laissez-les donc vivre en anglais et parler anglais dans leur petit coin comme ils le veulent, soyez donc plus accommodant".
Non, ce raisonnement ne tient pas la route, parce que le "petit coin" est maintenant rendu à la grandeur de la métropole, et qu'au Québec on doit vouloir vivre en français et parler français pour mériter d'y habiter. Même que c'est non négociable. Si ça ne vous plait pas, déménagez en Ontario, et au plus coupant.
"I don't speak French" signifie: "I don't want to speak French".