En regardant les images apocalyptiques déferler sur mon petit écran dans la région de Gatineau, je n’ai pu m’empêcher de réaliser à quel point les catastrophes climatiques frappent désormais à nos portes avec une force dévastatrice.
De voir les toitures et les balcons des édifices pousser par le vent et s’envoler en pièces dans les airs tels des morceaux de carton m’a littéralement cloué à mon fauteuil, le regard éberlué de quelqu’un qui assisterait à la projection d’un film… Et pourtant, ces scènes horribles se déroulaient chez nous au Québec.
Inondations, sécheresses, canicules à répétition, tornades, ne cessent de se reproduire à un rythme infernal. La nature se déchaine avec une force herculéenne contre laquelle nous sommes impuissants. Les témoignages de victimes en panique nous saisissent d’effroi.
Et, pendant ce temps, les partis politiques y vont de leurs engagements électoraux eu égard aux changements climatiques, chacun d’eux y mettant toute sa conviction pour prendre les moyens pour réduire les GES de 20 % d’ici 2020…et nous n’en sommes qu’à 8 % de réduction en 2018!
Le temps n’est plus aux solutions à la pièce. C’est maintenant que la protection de l’environnement doit devenir un projet de société impliquant la participation de toute la population et de tous les paliers de gouvernements…C’est une question de survie!
Henri Marineau, Québec
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