Les intérêts supérieurs du Québec commandent la démission de Michael Sabia

Ceci renforce les craintes de voir M. Sabia privilégier ses intérêts et son réseau de contacts d’allégeance canadienne au détriment des intérêts économiques du Québec.

CDPQ - Où va Michael Sabia?

Montréal, le 2 avril — Le président de la Société Saint-Jean-Baptiste (SSJB) de Montréal, Mario Beaulieu, invoque les intérêts supérieurs du Québec pour réclamer la démission de M. Michael Sabia, nouveau président de la Caisse de dépôt et placement du Québec.

Selon M. Beaulieu, la nomination de M. Sabia a été faite dans la précipitation, au mépris de l’esprit de la loi et sans égard à un épais halo de conflits d'intérêts potentiels. Les nouvelles indemnités de départ de M. Sabia de BCE, 20,9 millions $, montrent bien le genre de liens qui l'unissent au monde de la finance torontois. Ceci renforce les craintes de voir M. Sabia privilégier ses intérêts et son réseau de contacts d’allégeance canadienne au détriment des intérêts économiques du Québec. A fortiori, rappelle M. Beaulieu, quand on sait que M. Sabia a travaillé au Conseil privé à Ottawa.

Le président de la SSJB estime par ailleurs que le futur président de la CDPQ n'a pas besoin d'un salaire hors de proportion tel que l'actuel gouvernement tend à en accorder aux officiers de l'État qu'il se plaît à nommer : « La Révolution tranquille ne s'est pas faite avec des gens dont le salaire n'avait rien en commun avec la très grande majorité des travailleurs et qui, au surplus, se sont voté des parachutes dorés pour s'assurer une paisible retraite, mais avec de jeunes fonctionnaires ambitieux, désireux de servir leur gouvernement et de construire le Québec de demain. »
M. Beaulieu rappelle que le nationalisme de tout un chacun a été à la base de la mise sur pied des principaux instruments économiques et financiers qui ont façonné le Québec au cours des cinquante dernières années.


Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé