Il y a quarante ans, le Général De Gaulle, du haut du balcon de l’Hôtel de ville, lançait : "Vive le Québec libre !". L’année suivante René Lévesque quittait le parti Libéral, fondait le PQ. 8 ans plus tard, le PQ était élu. Ça y était. Ou presque.
Les Québécois votèrent pour rester dans le Canada en 1980, puis en 1995. Et 40 ans, plus tard, même la chef du PQ n’ose plus dire Vive le Québec libre.
Autant dans les années 70, il était impossible d’être jeune, sans écouter du Harmonium et sans être indépendantiste. Autant en 2007, les jeunes sont ailleurs. Ils écoutent Arcade Fire et préfèrent sauver la Terre que la langue.
Vive la Planète libre est leur nouveau slogan.
Sans la volonté des jeunes, l’indépendance du Québec ne se fera jamais.
Le PQ a le choix ; sauver le parti ou sauver l’option. Pauline Marois semble avoir déjà décidé. Aux prochaines élections, aucun parti n’offrira aux Québécois le choix de l’indépendance. Même avec Québec Solidaire, c’est pas clair.
Y’a-t-il une façon de redonner aux Québécois le goût d’un Québec indépendant ?
Qu’en pensez-vous ? Le Québec libre est-il mort à jamais ? Ce jour là de juillet 1967, De Gaulle se sentait porté par un vent de changement.
Si l’été prochain, aux fêtes du 400ième de la ville de Québec, le président Sarkozy, après cinq verres de caribou, se sentant aussi porté par un vin de changement, lance une phrase historique, du haut du balcon de la mairesse, que dira-t-il ?
Vive le Québec autonome ? Vive le Québec vert ? Vive le Cirque du Soleil ?
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