On s’accommode d’un état de société effroyable… Moi, non !

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« Veut-on, oui ou non, changer de peuple et de civilisation ? »

Avec l’affaire du bijoutier de Nice et, cette semaine, celle du buraliste de Marseille, on parle beaucoup de la nécessité de réviser la notion de « légitime défense ». Christian Estrosi estime que l’on pourrait prendre en compte le degré de violence subi par la personne attaquée, comme en Suisse ou en Allemagne. Qu’en pensez-vous ?
J’en pense du bien, évidemment, mais je pense aussi qu’on ne peut pas en rester là. On peut toujours aménager un état de société odieux, en essayant de faire en sorte que les gens supportent un peu mieux l’insupportable, soient mieux protégés contre lui. On peut multiplier les prisons, multiplier les caméras de surveillance, durcir les lois répressives, armer toujours plus de citoyens, barricader tout le monde, mettre de la police partout, dans les écoles, les gares, les hôpitaux, les magasins. C’est comme les drogues dures pour les dépressifs, ou l’alcool pour les sans-abri : ça soulage un moment, mais ça ne fait qu’aggraver les choses. Ça confirme qu’on s’accommode d’un état de société effroyable, qu’on en prend son parti. Moi, je n’en prends pas mon parti. Cet état de société, c’est celui qu’ont créé le multiculturalisme, le mélange ethnique, la conquête coloniale en cours, la Grande Déculturation, l’enseignement de l’oubli, l’industrie de l’hébétude. Il faut dire NON à tout cela et tâcher de revenir en arrière, de rebâtir un État ; non pas se résigner à ce quelque chose de bien plus archaïque encore et de monstrueux que nous voyons naître sous nos yeux, la guerre de tous contre tous (mais surtout des conquérants contre les indigènes), la nocence généralisée, le réensauvagement de l’espèce, revenue en deçà du pacte social.
Un club de gymnastique est montré du doigt au Raincy car il est réservé aux femmes. Éric Raoult, le maire de la ville, invoque une « sécurité incendie » déficiente et une absence de parking pour demander la fermeture de l’établissement. Ce qui ressemble fort à des prétextes. C’est un club privé : ils font ce qu’ils veulent, non ?

J’ai trop pratiqué les endroits réservés aux hommes pour m’indigner sérieusement d’endroits réservés aux femmes. Mais la question n’est pas là. Elle est : veut-on, oui ou non, changer de peuple et de civilisation ? Tant qu’elle ne sera pas posée clairement, on se noiera dans des histoires de parking et de “sécurité incendie”.
Dounia Bouzar, nommée depuis peu à l’Observatoire de la laïcité par le premier ministre, a déclaré que la France pourrait remplacer deux fêtes chrétiennes fériées par Yom Kippour et l’Aïd. Devant le tollé suscité par sa proposition, elle a depuis fait volte-face… La France n’est pas encore prête au Grand Remplacement, finalement ?
C’est ce qu’il s’agit de démontrer par tous les moyens.
Pouvez-vous nous donner des nouvelles du Non au Changement de Peuple et de Civilisation ? Où en êtes-vous ?
Merci de vous en soucier. Après un départ sur les chapeaux de roue, nous sommes à un palier, dans une espèce de temps mort dont j’ai hâte de sortir au plus vite. Nous sommes nés dans l’urgence, ce que je ne renie pas du tout car, face au Grand Remplacement, le sentiment d’urgence doit nous habiter à tout instant. Mais comme d’habitude, tout prend plus longtemps que prévu, il faut déposer des statuts, procéder à un minimum d’organisation interne et surtout, surtout, c’est le plus urgent, mettre sur pied un site Internet digne de ce nom, qui permette aux membres de communiquer entre eux, d’échanger des idées, d’organiser des groupes et des réunions locales, d’accroître notre visibilité et donc notre force. Si j’en crois les promesses qui m’ont été faites, ce site sera opératoire au tout début de la semaine prochaine. À partir de là nous pourrons, je l’espère, multiplier les actes de présence, c’est-à-dire les manifestations de refus. Mais il ne servirait à rien de nous lancer tant que nous ne sommes pas assez forts. Que chaque membre en amène un autre, deux, trois, quatre… Alors nous aurons une voix et pourrons faire retentir le NON.


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