Si le PQ disait la vérité

Parler net de l'immigration

Nous sommes cependant un peuple ouvert, mais qui refuse qu’on l’envahisse.

Tribune libre

Il devrait y avoir moyen—il y a moyen-- de remettre en cause l’immigration sans lutter contre les nouveaux arrivants qui sont déjà parmi Nous.
Malheureusement, bien des têtes molles nous présentent l’immigration comme quelque chose de bien plus que « nécessaire », plutôt comme quelque chose d’aussi « irréversible » qu’il est naturel à la pluie de tomber. Le prochain step intellectuel devient alors de déclarer pour bientôt la fin de l’aventure française en Amérique.
Si le P.Q. disait la vérité, s’il parlait avec moralité de cette chose sérieuse, oui-oui moralité, qui intéresse tant et tant une partie importante et grandissante de l’électorat, particulièrement les différentes communautés ethniques elles-mêmes, il pourrait alors parler Haut, ET IL SERAIT ENTENDU, plutôt que simplement marmonner à voix basse avec les tenants du multiculturalisme canadien… et n’être jamais entendu.
Nous n’avons pas BESOIN de l’immigration, ou si peu. Montréal n’est pas une ville « ouverte » comme ces villes en temps de guerre. La Province de Québec non plus. Nous sommes cependant un peuple ouvert, mais qui refuse qu’on l’envahisse.
Nous n’avons pas besoin de l’avis de nos voisins. Comme il a été démontré avec la corruption, Nous sommes capables d’assumer nous-mêmes notre écoeurement. Et puis…Et puis, nous sommes chez-nous.
NOUS SOMMES CHEZ-NOUS.
Les différentes communautés ethniques d’ici—elles sont bien plus « d’ici » qu’elles ne le croient en apparence-- sont amplement capables de comprendre cela. C’est en effet la situation chez elles partout, dans leurs pays d’origines.
Et Nous avons d’autant moins BESOIN d’immigration que notre société n’exerce pas encore une souveraineté exclusive en notre faveur. C’est bien LIBREMENT que nous devrions pouvoir livrer un message de bienvenue, pas sous les menaces capitulardes des « pénuries » concoctées par les fédéralistes, et qui ont incidemment pour résultat de retourner ces communautés contre Nous.
Si on y pense un peu, juste un peu… le P.Q. n’aurait rien à perdre—absolument rien—à tenir un discours ferme, clair et net, comme jamais il ne l’a fait. Il est d’ailleurs le seul parti capable de soutenir pareil discours avec succès.
À cet égard, c’est du P.I., le plus petit parti, mais parti droit et résolu s’il en est un, bien davantage que du P.L.Q., de Q.S. et du Bloc, de l’A.D.Q. et de Force Québec, tous empêtrés ensemble—ENSEMBLE, certes oui, mais DIVISÉS, avec ô combien de succès pour Nous auprès des communautés ethniques !
Si la vérité passe aujourd’hui par notre écoeurement, cela ne peut être que temporaire. La destination finale de la vérité coïncide avec l’honneur.
C’est notre manque d’honneur qui nous fait si mal s’adresser aux communautés ethniques.
Wake up P.Q. Le temps presse.


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2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    22 novembre 2010

    Sans le pays du Québec avec la langue française étant la seule langue nationale officielle et sans le contrôle total de notre immigration, le Québec, c'est fini qu'on se le dise!!! Ces 3 conditions primordiales sont l'ABC de l'indépendance nationale.
    André Gignac patriote

  • Archives de Vigile Répondre

    22 novembre 2010

    Les fédéralistes contrôlent l'immigration contre tous les intérêt de la Nation Québecois et se servent de nos impôts fédéraux pour les angliciser .
    Tous les députés fédéralistes à Ottawa ont votés contre la loi 101 et refusent que les ministères fédéralistes au Québec soient soumis à notre Loi linguistique
    Seul l'indépendance pourra nous permettre de vraiment choisir nos immigrants et de les franciser.