Depuis qu'elle est à la tête de Montréal, rarement a-t-on vu Valérie Plante dans cet état.
Mercredi, sa réplique à l'égard de Luc Ferrandez, son ancien coéquipier, est cinglante. Elle le place dans la catégorie des gérants d'estrade. On a même senti que la mairesse de Montréal acceptait mal la critique qui vient souvent d'hommes qui ont fait de la politique à Montréal.
Luc Ferrandez, qui est maintenant chroniqueur radio à Montréal, estime que la Ville dépense trop, que l'administration Plante-Dorais fait du maquillage pour masquer la réalité et que sur le plan des finances, on est arrivé à un point critique et que la situation est périlleuse.
Valérie Plante n'est pas allée jusqu'à dire que les propos de M. Ferrandez étaient misogynes. Cependant, elle ne s’est pas gênée pour écorcher son ancien collègue membre du comité exécutif.
«Ce n'est pas la première fois qu'il y a des messieurs qui me disent quoi faire et de quelle manière le faire. M. Ferrandez a son opinion. Au final, nous, on a montré que tout a été fait en bonne et due forme. Il y a pas mal de gérants d'estrade. M. Bergeron, M. Coderre et M. Ferrandez ont leur opinion et leurs tribunes. J'ai d’autres choses à faire quand il disent des choses qui ne sont pas fondées, quand il n'y a pas de preuve, des ouï-dire», a déclaré mercredi Valérie Plante qui était de passage à Ottawa.