PKP, mauvaise passe ou signe avant-coureur?

Tribune libre

De plus en plus de rumeurs circulent dans les officines du Parti québécois concernant le leadership de leur chef Pierre Karl Péladeau. On peut toujours alléguer qu’il est dans les us et coutumes du PQ d’être un parti ouvert et démocratique où tous les intervenants peuvent s’exprimer librement, il n’en demeure pas moins que les dernières semaines ont soulevé des interrogations qui ont eu pour effet de placer le chef du PQ sur la défensive. Une position inconfortable qui s’érige en obstacle devant la tâche inhérente à un chef de l’opposition, à savoir harceler le gouvernement en place et, dans le cas de PKP, mettre en évidence l’option indépendantiste.

Et, pour ajouter aux critiques auxquelles est soumis PKP, je suis d’avis que les moyens qu’il utilise pour les pallier sont rarement appropriés, à savoir les mises en demeure et les poursuites qu’il prône pour se défendre, des stratégies utilisées souvent dans le monde des affaires d’où est issu l’ex-pdg de Québecor.

Récemment, M. Péladeau a lui-même affirmé qu’il lui restait encore « des croûtes à manger » pour faire ses classes sur la scène politique. Aujourd’hui, des problèmes personnels sur lesquels je ne ferai aucun commentaire viennent s’ajouter dans le panier de problèmes auxquels PKP a à faire face.

Toutefois, pour en revenir à PKP, le chef du PQ et de l’opposition officielle, j’en suis à me demander s’il a fait le bon choix en s’embarquant dans une galère qu’il a énormément de difficultés à contrôler…En termes clairs, Pierre Karl Péladeau se trouve-t-il dans une mauvaise passe ou faut-il voir dans ces événements un signe avant-coureur annonçant une démission prochaine? La réponse lui appartient!...

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Henri Marineau2035 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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10 commentaires

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    31 janvier 2016

    monsieurmarineau...n'y a-t-il pas amplement de fouilleurs de "l'autre côté du miroir", qui ne (fais) que rapporter des faits et y apporter (mes) réactions et interrogations... sans que nous ne nous sentions une obligation de nous micheldavidiser en masochistes?

  • Henri Marineau Répondre

    30 janvier 2016

    @Ouhgo (Hugues) St-Pierre
    Pour votre gouverne, je ne fais que rapporter des faits et y apporter mes réactions et interrogations...Ceci étant dit, sachez que je serais parmi les premiers à me réjouir si PKP sortait de cette impasse sclérosante et commençait à jouer pleinement ses rôles de chef du PQ et de l'opposition officielle!

  • Lise Reid Répondre

    30 janvier 2016

    Oui , PKP est dans une mauvaise passe . Pour la principale raison qu'il fait très peur aux fédéralistes-voleurs de pays. Il a besoin de nous indépendantistes, fidèles ,solidaires et déterminés. La partie est et sera très difficile, c'est une question de vie ou de mort. Et nous voulons vivre en nation libre et indépendante. Donc mettons l'épaule à la roue au lieu de lui mettre des bâtons dans les roues.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    30 janvier 2016

    Monsieur Marineau, vous avez troqué votre sens critique de professeur pour celui d'un aspirant porte paquet dans les colonnes du Journal qui vous accueille de plus en plus régulièrement. Sans ressentir viscéralement le glaive du "character assassination" (diffamation), vous gobez tous les arguments de l'ennemi... ça peut porter un nom, à la fin. Serons-nous ceux qui résistent ou individus dans un troupeau? (J.-J. Goldman: Au bout de mes rêves)

  • Archives de Vigile Répondre

    30 janvier 2016

    Votre questionnement est tout à fait pertinent. Je suis TRÈS inquiet. Je trouve que la question de “l’Institut sur l’indépendance” est mal partie.
    J’ai appuyé PKP à la convention. Mais là, je me questionne et je suis inquiet. On dirait qu’il n’y a pas d’opposition à Québec:Énergie Est, nouveau cabinet, bilan économique du gouvernement,3ième ministre de l’Éducation...etc. Couillard nage en eaux calmes.
    PKP est toujours sur la défensive. Le monde des affaires et le monde politique, ce sont 2 mondes très différents. Le sens politique, tu l’as ou tu ne l’as pas. Plusieurs hommes d’affaires venus en politique ont éprouvé des difficultés.
    Je suis prêt à lui donner sa chance. Écoute-t-il les conseils de son entourage?
    Je suis un indépendantiste très inquiet et déçu!

  • Archives de Vigile Répondre

    29 janvier 2016

    Michel Lauzon restes dans ton camps de libéraux corrompus à l'os et vas sur un blog libéral ou caquiste qu'importe, c'est ta tête qui est défectueuse, PKP est un homme honnête et l'homme de la situation, il lui n'est pas là pour le sale fric et n'a pas besoin d'un salaire d'appoint de $75,000,00 payé en dessous de la table payé par le parti provenant de l'argent sale et de la corruption et de la fraude(REVOIR LA COMMISSION CHARBONNEAU TOUS CES VOLEURS QUI Y SONT DÉFILÉS) PKP lui est venu en politique pour nous donner un pays du Québec et nous redonner nos richesses en tant que Québécoises et Québécois et qui ne se fera jamais dirigé par les Desmarais et Cie il en a vu d'autres et c'est un grand homme qui mérite que nous serrions les rangs tissus serré avec lui, il est encore une fois le seul dans ce pays pourris à l'os à vouloir nous donner un pays
    (REVEILLEZ-VOUS ET RÉVEILLONS-NOUS)

  • Archives de Vigile Répondre

    28 janvier 2016


    Je suis de l'avis de monsieur Arsenault
    Pourquoi les péquistes sont-ils si facilement prêts à lyncher un chef à la moindre tempête? Au lieu de se battre encore plus fort avec lui, tout de suite les doutes et l'abandon. Un gros manque de solidarité dans ce parti.
    Vrai que PKP n'aurait pas dû envoyer une mise en demeure à la CAQ mais j'espère qu'il poursuivra Madeleine Roy et Radio-Canada. Je crois inutile d'expliquer pourquoi.

  • Archives de Vigile Répondre

    28 janvier 2016

    M. Arseneault, en lisant votre commentaire, je me demandais si la touche "." de votre clavier était défectueuse. Pourtant non.

  • Archives de Vigile Répondre

    28 janvier 2016

    M,Martineau PKP ne démissionnera jamais, vous êtes à coté de la traque car ce n'est pas un gars qui lâche prise, il a toute une gagne de Radio Canada avec des accusations non fondées et là vous êtes prêtes à le lyncher, c'est le seul et unique qui peut nous conduire à la séparation du Québec et qui ne parle pas des 2 cotés de la bouche et aussi qui n'est pas là pour la piastre c'est un gars généreux envers son peuple et ses concitoyens, le PQ est un parti très dure envers ses chefs ressaisissons-nous on a le bon trotteur ce n'est un 2 de pique, respectueusement.
    André Arseneault.