«PLQ inc.»: Jean-François Lisée s’interroge sur «l’impunité libérale» et «les parties gratuites»

Entrevue sur les ondes de QUB Radio

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Le PLQ est devenu un véritable parti mafieux


L’ancien chef du Parti québécois, Jean-François Lisée, estime «que le réseau (Jean) Charest et le réseau (Marc) Bibeau se sont activés pour se défendre» dans l’enquête Machûrer, après lecture du livre PLQ inc. 


En entrevue à l’émission Politiquement incorrect sur QUB Radio, M. Lisée évoque l’idée d’une «action continue» qui ne se serait pas construite «le premier jour avec deux trois auteurs du complot», mais qui se serait plutôt élaborée au fur et à mesure avec des membres de l’entourage du Parti libéral du Québec pour en arriver à leurs fins. 



Celui qui a rédigé un billet intitulé Le chapitre manquant de «PLQ inc. s'interroge également sur ce qu’il considère comme des «parties gratuites». 


«Personne n’aurait pu penser chez les amis de Bibeau et Charest qu’il y aurait à l’intérieur de l’UPAC une rancœur, une division et une éthique de travail qui soit mauvaise», dit-il, en exemple. 


La dissidence de Renaud Lachance 


Jean-François Lisée blâme aussi le vérificateur général du Québec, Renaud Lachance, nommé à l’époque par Jean Charest, et estime que «l’impact de sa dissidence a été énorme». «On voit qu’il y a une intention de Lachance de banaliser, alors que son rôle, c’est de pointer la difficulté».


«Il refuse qu’il soit écrit que Bibeau était responsable du financement, alors que la preuve est claire. Il refuse que soient rappelées les condamnations de Marc-Yvan Côté, dans l’affaire Gomery car, écrit-il “pourquoi taper sur quelqu’un qui est déjà à terre?", écrit Jean-François Lisée dans son billet au sujet de Renaud Lachance. 


Trop de fuites? 


Jean-François Lisée se questionne par ailleurs sur la grande quantité d’informations révélées par les policiers aux journalistes et auteurs du livre. «Ils ont eu accès à la preuve qui a été regroupée par les policiers», a-t-il affirmé en entrevue. 


«[...] Des parties prenantes aux enquêtes sont tellement découragées de l’inefficacité du système qu’ils donnent ces infos aux journalistes qui agissent ici, non comme des lanceurs d’alerte, mais comme le dernier refuge de la vérité», peut-on lire dans son texte.  


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