Possible retour en politique: Couillard écorche Pierre Karl Péladeau

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PKP fait trembler le petit establishment fédéraliste

Le doute que laisse planer Pierre Karl Péladeau quant à un possible retour en politique génère « une situation inconfortable », déplore le premier ministre Philippe Couillard.


« C’est quand même assez particulier que quelqu’un qui est si fortement et clairement campé politiquement soit également le dirigeant d’un des plus grands groupes de presse du Québec », a commenté M. Couillard, lorsque questionné à ce sujet par un journaliste lors de son bilan de mission à Washington.




Philippe Couillard a assisté, samedi matin, à la cérémonie d’ouverture de la rencontre hivernale de la National Governors Association (NGA), qui se déroule à Washington.


« Inconfortable »


« Je ne remets absolument pas en doute la compétence et l’éthique des journalistes qui travaillent dans son groupe, mais à sa face même, c’est une situation inconfortable. Je le dirais comme ça », a ajouté le chef libéral.



Lors d’une entrevue avec Mario Dumont sur les ondes de LCN, vendredi, le PDG de Québecor, qui est entre autres propriétaire du Journal de Montréal, du Journal de Québec et du réseau TVA, a de nouveau laissé la porte grande ouverte à un retour en politique.



Pierre Karl Péladeau a répliqué au premier ministre sur les réseaux sociaux samedi.


« Le chef du PLQ aimerait que je cache mes convictions souverainistes. Est-ce qu’il exige la même chose de la famille fédéraliste Desmarais? Et le 10 M $ à Martin Cauchon ? Et vous, si vous nous parliez de votre associé Arthur Porter ? », a-t-il écrit sur Twitter.


« Dieu seul le sait »


L’ex-chef du Parti québécois, qui s’est dit être « en réserve de la république », en janvier dernier, a cette fois laissé planer la possibilité d’y revenir dès cette année, en vue des élections générales d’octobre.


« Dieu seul le sait, a répété M. Péladeau. [...] Chose certaine, aujourd’hui, demain et la semaine prochaine, je suis PDG de Québecor, certainement le mois prochain. Maintenant, qu’est-ce que l’avenir nous réserve ? »


Ultimement, « c’est sa décision, puis ce sont les Québécois et les électeurs qui décideront », considère M. Couillard.