Déclaration du député de Mercier à l’Assemblée nationale. 17 novembre 2010. ( 9h.55)
Le Vice-Président (M. Gendron): M. le député de Mercier, pour votre déclaration d'aujourd'hui, à vous la parole.
M. Khadir: Merci, M. le Président. Pour une leçon honorable de l'affaire Michaud.
Le 14 décembre 2000, disposant de peu d'information et ignorant les propos réels tenus par M. Michaud, l'Assemblée nationale du Québec a commis l'erreur de le condamner d'une seule voix sans nuance, commettant ainsi une grave injustice. Injustice parce que d'abord les faits allégués n'étaient pas fondés, ensuite parce que le principal intéressé n'a pas été entendu, et finalement parce que le moyen pris par ses détracteurs était sans commune mesure et hors de proportion avec les moyens à la disposition du citoyen Michaud.
L'Assemblée nationale ne devrait pas s'arroger le droit de condamner par la voie de l'institution un citoyen ordinaire pour ce qu'il pense, ce qu'il croit ou ce qu'il dit. Il existe des lois de nature civile qui régissent les comportements des citoyens en société et cela suffit. C'est pourquoi, mes chers collègues, je vous annonce que vous recevrez, dans les prochains jours, une proposition de motion afin de rendre justice dans l'honneur à M. Michaud.
Le Vice-Président (M. Gendron): Je vous remercie, M. le député de Mercier, pour votre déclaration d'aujourd'hui.
Pour une leçon honorable de l'affaire Michaud
Déclaration du député de Mercier à l’Assemblée nationale. 17 novembre 2010
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