Les immigrants et le français

Quatre milliards par année pour le privilège masochiste de se faire mépriser en pleine face

De contestations judiciaires en veules démissions, retour à la case départ d’il y a 40 ans

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De deux choses l’une : ou bien nous sommes complètement anesthésiés, ou bien nous sommes tombés sur la tête !

Le 26 août 1977 - il y aura donc 40 ans l’an prochain - un peu moins d’un an après avoir été porté au pouvoir pour son premier mandat, le Parti Québécois faisait adopter la Loi 101 par l'Assemblée nationale. Aussi appelée Charte de la langue française, elle déclarait le français langue officielle de la législation, de la Justice, de l'administration, des organismes parapublics, du travail, du commerce et des affaires, et de l'enseignement. Les dispositions sur l’usage exclusif du français dans la législation et l’administration de la Justice allaient être rapidement déclarées inconstitutionnelles par les tribunaux.

La Charte faisait aussi du français la seule langue de communication officielle de l'État québécois et des entreprises en affaires au Québec. Ce faisant, la loi obligeait le Gouvernement du Québec, toutes les organisations parapubliques, et toutes les entreprises, à communiquer principalement en français avec les citoyens du Québec.

Pendant près de vingt-cinq ans, le français a effectivement été la langue du gouvernement et de l'administration publique. Depuis l’élection du gouvernement libéral de Jean Charest en 2002, et avec une arrivée importante de nouveaux canadiens dans les rangs de la fonction publique québécoise, des divers organismes qui en relèvent et des diverses municipalités à forte proportion de population immigrante, il ne se passe plus guère d’année sans qu’on ne découvre de nouveaux accrocs à cette règle. Les nouveaux fonctionnaires sont peu ou pas sensibilisés à la problématique de la langue au Québec et ont souvent le réflexe de justifier leur utilisation de l'anglais même avec des francophones en invoquant le caractère bilingue du... Canada ! Pour eux, la langue française est une nuisance.

Dans le secteur privé, après les premiers efforts de redressement entrepris dans la foulée de l’adoption de la loi, l'anglais a repris le terrain cédé. Ainsi, il occupe encore une place énorme dans la vie de nombreux travailleurs québécois. Les années 1990 ont vu réapparaître le bilinguisme au travail et même l'usage exclusif de l'anglais dans plusieurs nouveaux secteurs économiques qui n'existaient pas auparavant au Québec, comme celui de la haute technologie, pour ne s’en tenir qu’à celui-là.

Rien ne peut mieux confirmer la dégradation de la situation que le mémoire que présentera la semaine prochaine la Chambre de commerce du Montréal métropolitain à la commission parlementaire chargée d’examiner le projet de loi 77 modifiant la Loi québécoise sur l’immigration, et dont Le Devoir fait état aujourd’hui dans un article intitulé Priorité aux candidats bilingues, dit la CCMM. En sous-titre, Le Devoir cite une phrase du mémoire aussi provocante qu’inacceptable : « Il faut être moins pointilleux sur la connaissance du français et plus exigeant sur celle de l’anglais, estime la Chambre de commerce de Montréal ».

On se croirait revenu en 1976 où ce genre de propos était tenu non pas par la Chambre de commerce de Montréal, alors francophone, mais par ce qui était alors son pendant anglophone, le Board of Trade. Les deux organismes allaient fusionner quelques années plus tard. On découvre aujourd’hui laquelle des deux communautés a eu le dessus. La Chambre de commerce porte un nom français, mais elle sert désormais des intérêts anglais. Quarante ans de Loi 101 n’auront donc servis à rien, et nous voilà revenus au point de départ, avec l’illusion d’une protection qui dans les faits n’existe plus depuis déjà un bon moment.

Dans les années 1960-70, les principales réticences à l’apprentissage du français étaient surtout le fait des anglophones de souche, mais la montée en puissance du nationalisme québécois pendant toute cette période et l’élection du Parti Québécois en 1976 les ont fait fuir.

Aujourd’hui, comme nous le rappelle Le Devoir en citant un article qu’il publiait la semaine dernière, « 20 % de la population immigrée au Québec ne parle pas français et […] la majorité des immigrants qui ne connaissent pas le français à leur arrivée refusent de suivre les cours offerts par l’État pour l’apprendre. ». Leur argument tel que rapporté par Le Devoir la semaine dernière ? « Ils n’en sentent pas le besoin ».

Quel mépris !

Il est grand temps de rappeler aux immigrants quelques vérités essentielles que j’ai déjà eu l’occasion d’aborder sur Vigile une première fois en 2013 et de nouveau en 2015 qui sont tirées d’une série d’études réalisées il y a quelques années par le Fraser Institute, basé en Colombie-Britannique, donc au-dessus de tout soupçon de complaisance à l’endroit des points de vue des nationalistes québécois qui, aux dires calomniateurs de certains, seraient truffés de préjugés xénophobes et racistes.

L'immigration coûte 20 milliards par an au Canada !

Ainsi, au Canada, une étude récente de l’Institut Fraser->https://www.fraserinstitute.org/sites/default/files/canadas-immigrant-selection-policies.pdf], intitulée « Canada’s Immigrant Selection Policies: Recent Record, Marginal Changes, and Needed Reforms » [commentée largement au Canada anglais, mais à laquelle Vigile a été le seul média au Québec à faire écho, révélait que l’immigration imposait aux contribuables canadiens un fardeau budgétaire additionnel de 20 milliards $ par an.

La somme est colossale, et pour le Québec seulement, elle s’élève au minimum à environ 4 milliards $ par an, largement de quoi remettre en question, sur sa seule base économique, le bien-fondé de nos politiques d’immigration, sans même parler des conséquences sociales, culturelles, linguistiques et politiques.

On comprend dès lors que les apôtres du multiculturalisme au Québec se soient bien gardés de diffuser une telle information dans le contexte du débat sur la Charte des valeurs, car cette étude nous place devant une conclusion à laquelle il n’y a pas moyen d’échapper : ce sont les mauvaises décisions de nos dirigeants politiques en matière d’immigration ces vingt dernières années qui sont à l’origine de ce sentiment que partagent une majorité des Québécois d’être menacés dans leur identité et dans leur survie en tant qu’entité distincte. »

Quatre milliards $ par an au Québec seulement ! De quoi construire trois CHUM à chaque année ! Si le Québec n’avait pas à supporter une telle dépense, non seulement ne serait-il pas en déficit, mais il engrangerait plutôt un confortable surplus. De quoi supporter sans peine les centres à la petite enfance, les bibliothèques de nos écoles, et apporter les améliorations nécessaires à la situation des urgences dans nos hôpitaux, pour ne parler que des cas les plus criants évoqués dans le contexte de la politique d’austérité du gouvernement Couillard.

Quatre milliards $ par an pour acheter les votes du PLQ et du PLC et rendre difficile l’affranchissement du Québec de sa tutelle fédérale et sa démarche vers l’indépendance ! « Vous n’êtes pas écoeurés de mourir, bandes de caves ? ».

Vous croyez que j'exagère ? Lisez plutôt cet extrait d'un communiqué diffusé par l'institut Fraser le 30 septembre 2009 à l'occasion du lancement d'un ouvrage collectif de son équipe de recherche intitulé « » :

« Depuis 1990, le taux annuel d'immigration du Canada est le plus élevé au monde, menant à une hausse de la population de 3,9 millions de personnes entre 1990 et 2006. Cette immigration massive a eu des conséquences profondes sur les conditions économiques, démographiques, sociales et politiques du Canada, nuisant au bien-être des Canadiens en général, y compris les immigrants des vagues précédentes », a affirmé Herbert Grubel, senior fellow de l'Institut Fraser et co-auteur du livre.

Malheureusement, la plupart des Canadiens sont insuffisamment informés quant à ces conséquences en partie à cause d'un code de rectitude politique qui tend à associer au racisme tout examen des politiques d'immigration et également parce que le système électoral canadien récompense les politiciens qui appuient le taux élevé d'immigration actuel. » [Mes caractères gras]

Vous avez bien compris ? « Cette immigration massive a eu des conséquences profondes sur les conditions économiques, démographiques, sociales et politiques du Canada, nuisant au bien-être des Canadiens en général, y compris les immigrants des vagues précédentes ». Difficile d’être plus clair que ça ! Et les Québécois supportent 25 % de ces conséquences négatives depuis 1990, au rythme de quelques 4 milliards $ par année.

Pour ce prix, nous avons le très masochiste privilège de voir les immigrants lever le nez sur les cours qu’on leur offre pour apprendre le français et venir nous dire en pleine face qu’« ils ne sentent pas le besoin de l’apprendre », avec le plein soutien de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain ! Et nous tolérons cela !

De deux choses l’une : ou bien nous sommes complètement anesthésiés, ou bien nous sommes tombés sur la tête !

Il faut espérer que l’opposition péquiste aura le courage, en commission parlementaire la semaine prochaine, de demander au gouvernement Couillard ce qu’il entend faire pour mettre fin à ce cirque dont nous faisons les frais au sens propre comme au sens figuré. Il serait également le temps, après 40 ans, de procéder à un examen complet de la situation du français au Québec et de mettre à jour la Loi 101 en y introduisant le concept du français langue d'État. On sortirait vite de la dérive actuelle.


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13 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    12 février 2016

    Quatre milliards par année pour le privilège masochiste de se faire mépriser en pleine face
    Me André Sirois en rajoute une couche:
    Le secrétaire général de l'ONU est au Canada. Quelle est la crédibilité de l'ONU?
    Détails : Me André Sirois est avocat et un ancien haut-fonctionnaire de l'ONU.
    Intervenants : Benoît Dutrizac
    http://www.985fm.ca/lecteur/audio/le-secretaire-general-de-l-onu-est-au-canada.-quel-306761.mp3

  • Archives de Vigile Répondre

    12 février 2016

    Quatre milliards par année pour le privilège masochiste de se faire mépriser en pleine face
    Me André Sirois en rajoute une couche:
    Le secrétaire général de l'ONU est au Canada. Quelle est la crédibilité de l'ONU?
    Détails : Me André Sirois est avocat et un ancien haut-fonctionnaire de l'ONU.
    Intervenants : Benoît Dutrizac
    http://www.985fm.ca/lecteur/audio/le-secretaire-general-de-l-onu-est-au-canada.-quel-306761.mp3

  • Archives de Vigile Répondre

    7 février 2016

    Le général Piquemal un instant avant son arrestation à Calais,sur Boul Voltaire
    https://www.youtube.com/watch?v=myPhsRbBWSI
    ''On fera tout pour que la France renaisse.''

  • Archives de Vigile Répondre

    7 février 2016

    '' Cette immigration massive a eu des conséquences profondes sur les conditions économiques, démographiques, sociales et politiques du Canada''
    Nos cousins Français sont ligotés par leurs propres dirigeants politiques pour cause d'affirmation identitaire.
    Me semble que çà ressemble à ce qui se passe ici ?
    Voici comment réagissaient hier,Nicolas Bay et Stéphane Ravier du FN ,après l'arrestation du général Piquemal:
    '' Voilà comment l'État PS traite nos anciens soldats. Les valeurs patriotiques, c'est tout ce qu'il hait ! #Piquemal pic.twitter.com/wQEWzFqhyi— Nicolas Bay (@nicolasbayfn) 6 février 2016 ''
    '' L'arrestation du Général #Piquemal, qui manifeste contre la submersion migratoire, est une injure du pouvoir à l'héroïsme français ! #Calais— Stéphane Ravier (@Stephane_Ravier) 6 février 2016 ''
    https://francais.rt.com/france/15297-piquemal-reactions-politique-droite
    N'est-ce pas Couillard qui disait haïr les souverainistes?
    http://www.postedeveille.ca/2015/09/couillard-victime-de-sa-loi-baillon.html

  • Archives de Vigile Répondre

    6 février 2016

    Qui osera se prononcer ouvertement et correctement avec des chiffres èa l'appuie, si l'ensemble des citoyens étaient au courant que pareilles turpitudes existent et tout ce que cela entraîne.
    Je suis certain que la confiance envers nos élues seraient remises en question et qu'un climat de fierté et de renouveau pour un pays qui devrait nous appartenir
    Respectueusement Raymond Drapeau Baie-Comeau

  • Archives de Vigile Répondre

    5 février 2016

    Tant que les Québécois ne se brancheront pas une fois pour toute pour l'indépendance du Québec, la majorité des immigrants arrivant ici ira toujours joindre les rangs de nos colonisateurs parce qu'ils ont le choix de la langue dans ce Canada multiculturel. Autrement dit: BRANCHONS-NOUS ET LES IMMIGRANTS VONT SE BRANCHER AVEC NOUS, c'est aussi simple que ça!
    Nos jours sont comptés en continuant à vouloir s'entêter à rester dans le Canada dans lequel, nous n'avons aucun contrôle sur notre langue et aucun contrôle sur notre immigration; nous serons toujours traités en peuple minoritaire. Qu'attendons-nous pour nous comporter en peuple majoritaire dans notre propre pays, le Québec, avec le plein contrôle de notre langue, de notre culture et de notre immigration? Il est plus que temps que nous nous prenions en main sinon les jours nous sont comptés. Tout a été dit sur ce sujet, passons à l'action avant notre disparition; le maudit radotage a une limite!
    André Gignac 5/2/16

  • Archives de Vigile Répondre

    5 février 2016

    Puisqu'il faut se lever
    Titre : Politique avec Jean Lapierre : Le gouvernement Couillard, plus fragile qu'il n'y paraît...
    Intervenants : Jean Lapierre
    http://www.985fm.ca/lecteur/audio/politique-avec-jean-lapierre-le-gouvernement-cou-305712.mp3
    Je ne suis pas un fan de Jean Lapierre mais ce matin,force est d'admettre que ses propos,dans la première partie de l'extrait audio,éclairent ma compréhension du climat régnant actuellement au Liberal Party of Quebec.
    Une phrase revient:on r'connait pu notre parti

  • Yves Corbeil Répondre

    4 février 2016

    Qu'est-ce qu'on est aveugle comme peuple. Le jour ou les Québécois comprendront que le Canada séparé en deux avec son pétrole sablonneux qui meurt en terre, bien ce jour là ce sera à notre tour de leur dire...désolé je ne parle pas anglais et ceux qui ne parle pas français vous allez à gauche ou à droite car ici on ne pourra pas vous comprendre comme eux peuvent le faire si bien dans leur pays multiculturelle, tiens v'la une mappe pour la route transcanadienne. Pas compliqué, tu suis la feuille d'érable.

  • Archives de Vigile Répondre

    4 février 2016

    Complètement anesthésiée est la nation québécoise... Tomber sur la tête pour les fédéralistes!

  • Marcel Haché Répondre

    4 février 2016

    Le gouvernement du Québec, tous les gouvernements québécois, péquistes ou libéraux, ne pouvaient pas ignorer, le gouvernement actuel ne peut pas ignorer la composition de la « clientèle » de l’Aide Sociale. C’est impossible. Les systèmes informatiques du ministère concerné permettent depuis les années 70 de savoir la composition de cette « clientèle ».Il n’y a rien de mystérieux la dedans.
    Pour dire les choses crûment, ce n’est pas en Gaspésie que se retrouve le gros de la « clientèle » du ministère de l’Emploi, ce n’est pas à Québec non plus, c’est bel et bien à Montréal que cette clientèle est la plus grande.
    La vaste majorité des Tremblay d’Amérique qui vivent en régions n’ont aucune idée de ce qui se passe à Montréal, non plus de ce que les gouvernements font ou ne font pas avec leurs argents.
    Une certaine gauche manque à tous ses devoirs. Cette certaine gauche n’est pas seulement la plus « bête » du monde, c’est la plus démissionnaire de tout l’Occident.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 février 2016

    Jusqu'à la publication du livre "LE REMÈDE IMMAGINAIRE" de Benoit Dubreuil et Guillaume Marois, il était très difficile de formuler des critiques à l'endroit de l'immigration. Celle-ci nous était présentée comme nécessaire et nécessairement bonne. Or ce livre déboulonne la plupart des mythes entourant l'immigration. Plus particulièrement, l'immigration ne contribue en rien à corriger la pyramide d'âge, elle pourrait même contribuer à en accentuer l'inversion, compte tenu de la politique de réunification des familles.
    D'autre part, combler la pénurie de main-d'oeuvre par l'immigration est beaucoup moins efficace que de former ceux qui sont actuellement exclus du marché du travail.
    Malgré l'excellence de leur ouvrage, les auteurs ont omis la véritable raison pour laquelle l'immigration est imposée comme nécessaire. La raison se trouve plutôt chez "Le petit Fortin" dans la chronique "L'immigration et nous". Pierre Fortin nous apprend que "la démographie, c'est la base de l'économie. La croissance économique repose sur la croissance de la population, qui, à son tour, dépend de la natalité et de l'immigration. Or, la natalité à chuté radicalement au Québec depuis 30 ans. L'immigration est donc plus importante que jamais. Les immigrants remplacent les enfants et les petits-enfants que nous n'avons pas eus. Ils nous aideront à assurer la pérennité du Québec économique et du Québec français". De telles affirmations de la part d'un universitaire qui est, de surcroît, professeur, sont pour le moins troublantes car ne sont appuyés sur aucune preuves tangibles. D'une part, nous savons avec certitude qu'il n'y a pas correction de la pyramide d'âge. D'autre part ce ne sont pas 100% des immigrants qui font du français leur langue d'usage.
    La question fondamentale est cependant la croissance démographique. La Chine et l'Inde se portent-elles mieux dû à leur population élevée? Il est permis d'en douter...
    Et pourquoi insiste-t-on tant sur la croissance économique? Malheureusement, on ne trouvera pas la réponse dans les manuels d'économie classiques mais plutôt dans d'obscures ouvrages tels que "Les secrets de la monnaie" de Gérard Foucher. La croissance économique est nécessaire pour que puisse se maintenir le système monétaire basé sur le crédit. En effet, 95% de la masse monétaire est constitué par le crédit bancaire. Le crédit ne fournissant que le "principal", il faut constamment de nouveaux emprunteurs afin de créer l'argent nécessaire pour payer les intérêts et rembourser les prêts antérieures.
    Le système monétaire n'est donc qu'une gigantesque chaîne de Ponzi! Et comme nous vivons dans un milieu fini, tôt ou tard nous frapperons un mur. Pour que le système se perpétue, il faudrait que la population croisse de manière infinie. Voilà le genre d'explication auquelle on serait en droit de s'attendre de la part d'universitaires.
    En résumé, l'immigration permet la survie de la chaîne de Ponzi que constitue le système monétaire et en prime, au Québec, elle cadre parfaitement avec la principale recommandation du Rapport Durham, c'est à dire, l'assimilation des Canadiens français.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 février 2016

    Merci Mr. Le Hir pour votre valeureux travail et partage si nécessaire et apprécié.
    Nous sommes à une époque où il est possible,par la comparaison illustrée et détaillée,
    de faire apparaìtre au yeux de tous le décalage entre la raison et l'arraisonnement
    des esprits par les médias de masse (l'outil pesant).Ces derniers ,pour fins
    d' "égalité",frappent à répétition sur le clou qui dépasse leurs objectifs.
    Reste à se doter d'une politique des communications visant à instruire et renseigner les gens et à interdire la majorité des chaînes de désinformation-d'omissions,une cour de justice recevant les cause du manque à gagner des "bergers démoutonnés".
    Exellente émission Point de bascule du 3 Février 2016 à Radio Info-cité,
    les outils sont là et vous savez en démontrer la force avec Jean-claude Pomerlau.
    deux vidéos aidant à prendre conscience d'un phénomène:
    Yuri Bezmnov,ex KGB,aussi connu comme Thomas Schuman anciennement à CBC https://www.youtube.com/watch?v=SZnkULuWFDg
    et "What is Cultural Marxism"
    https://www.youtube.com/watch?v=dYu6qhd88_M&feature=player_embedded

  • Archives de Vigile Répondre

    3 février 2016

    Malheureusement, personne au PQ n'a le courage de faire écho à cette catastrophe. Si l'on veut reprendre la main un jour, il faudra plus que quelques mesurettes. Une politique claire et appuyée par des chiffres (question de réduire les accusations de fascisme de la part des multicucu subventionnées) sera nécessaire, mais plus encore, il faudra du courage.
    On se demande de quoi a peur le PQ car sur ces questions, on le voit en Europe, les populations comprennent les enjeux et appuient massivement ceux qui ont le courage de remettre en question le bien-fondé de l'immigration de masse. Là-bas comme ici, ce sont les élites politico-médiatiques qui sont à l'avant-garde du dénigrement systématique des citoyens inquiets. Populisme qu'ils disent.
    Les seuls bénéficiaires de cette plaie sont d'une part les patronats qui se réjouissent de la pression à la baisse sur les salaires qui résulte d'une telle masse de chômeurs en compétition. D'autre part les gagnants sont les forces du mondialisme de prédation, qui travaillent sans relâche à miner la cohésion sociale des nations et des assises civilisationnelles qui font d'elle des remparts solides à l'avènement d'une gouvernance globale organisée dont rêvent les Jacques Attali de ce monde.
    Avez-vous passé dernièrement, un jour de semaine, sur la rue Jean-Talon entre St-Michel et Pie-IX dans ce que l'on appelle "Le petit Maghreb? Les cafés sont pleins à craquer de jeunes hommes dans la force de l'âge, qui regardent le "foot" ou perdent leur temps sur leurs téléphones. Au 4 milliards que cela nous coute, il faut ajouter les milliers chèques d'aide social envoyés à ces familles.
    Avez-vous été vous balader récemment au centre d'emploi de St-Michel-Villeray sur le boulevard Crémazie? On peut y faire de la recherche d'emploi sur ordinateurs, mais les gens y vont essentiellement pour l'aide sociale. Pour le dire crûment: il n'y a pas de Québécois! Ce sont ces même jeunes hommes qui forment 95% des soi-disant réfugiés selon les ONG.
    Évidemment nos médias de propagande, spécialement Radio-Gescanada, nous parlent toujours d'enfants syriens ou nous montrent des clips où apparaissent de pauvres femmes et leurs enfants alors que la réalité sur le terrain est tout autre. Devant l'évidence même l'UE à du avouer que la majeure partie des ses soi-disant migrants sont de fait des jeunes hommes assez en moyen (il en coute 10 000 euros pour traverser l'Europe) et aucunement menacés dans leurs pays d'origine.
    http://vigile.net/L-UE-avoue-60-des-immigrants-ne
    En fait ce sont souvent des lâches qui, plutôt que de se battre pour défendre leur pays et s'enrôler dans l'armée afin de repousser l'EI et leurs patrons à la CIA et au Mossad, ont fuient comme des lapins espérant eux aussi un jour vivre sans trop d'efforts le bling-bling occidental prôné par Hollywood et ses relais.
    Quel gâchis...qui profite toujours aux mêmes d'ailleurs.