Rabaska, un cheval de Troie

Rabaska

Lévis est jusqu'à présent un coin comme les autres où rien ne justifie la
présence armée du fédéral ou des États-unis.
Une fois installé, un port méthanier pour alimenter l'Ontario et les USA
devient une cible potentielle de terrorisme dirigé contre le Canada et les
USA.
Comme le gars du Canada disait, il faut s'attendre à avoir du
terrorisme,... mais on ne sait ni où ni quand... Pas à Toronto ni sur le
West-Island, de grâce! Alors une cible identifiée ailleurs au Québec, ça
serait indispensable pour le ROC et bien bon pour les Québécois, surtout
qu'à Lévis ce ne sont que des French, c'est sans importance. Un port
méthanier, quelle aubaine!
Et pourquoi se gèneraient-ils? Durant la guerre 39-45 le port de Gaspé
était assez grand et a été fortifié pour contenir le repli éventuel de la
flotte Anglaise alors qu'on l'avait fermé en 1867 pour développer Halifax.
La prospérité pour le reste du Canada et les problèmes pour le Québec.
MAIS POURQUOI INSISTE T-ON AUTANT POUR LE FAIRE À L'EMBOUCHURE DU
ST-LAURENT, dans un endroit aussi stratégique pour le commerce maritime et
l'économie du Québec, même si le risque est hypothétique? Pourquoi Harper
ne s'y oppose t-il pas??
Servir de prétexte pour amener l'armée canadienne en face de Québec en cas
de pseudo-conflit apréhendé (par exemple, la veille d'un référendum,
établir un blocus pour vérifier si le Québec n'est pas en train de
s'armer), en voilà une raison suffisante: "faire peur aux Québécois pour
sauver le Dominion". Un incident au besoin, ça se crée.
MAIS IL Y A PLUS GRAVE.
L'article de Pierre Dubuc du 20-12-2007 dans l'aut'journal: LA
MILITARISATION DE L'AMÉRIQUE DU NORD nous apprend ceci: "L'accord, précise
Michel Chossudavski, permet le déploiement de troupes américaines partout
au Canada et la présence de navires de guerre américains dans les eaux
territoriales Canadiennes."
En tenant compte des mesures de sécurité qu'on prend pour un méthanier
dans le port de Boston, on comprend qu'on vient de fournir aux USA une
raison de venir assurer une présence militaire, contrôler (lire: aussi
fouiller, arraisonner les navires des pays opposés à la politique des USA)
et perturber la circulation du grand fleuve et son commerce maritime.
Lévis, c'est aussi le début de la voie retrécie qui mène aux grands-lacs,
donc un point militairement très important.
ON VIENT DONC DE CÉDER À UN PAYS ÉTRANGER LE LE CONTRÔLE DE NOTRE ESPACE
ÉCONOMIQUE. Les différentes interventions de GIRAM, dont les documents
remis à leur conférence de presse de Montréal le 3 novembre 2007 ainsi que
l'article de Jean-François Gazaille dans l'Actualité du 1er janvier 2006
"LA GUERRE DU MÉTHANE" en disent long sur Rabaska.
Si le territoire de Lévis est de juridiction municipale, l'utilisation du
fleuve St-Laurent et son impact sur l'économie du Québec tout autant que sa
valeur stratégique concernent chaque Québécois, quelle que soit son
allégence politique du moment.
Il est temps de prendre acte que Harper est en train de céder le Canada
aux États-Unis, et que Charest livre l'économie du Québec à quelques-uns,
au mépris même de ses électeurs qu'il manipule en les polarisant.
Il est donc de la responsabilité de l'opposition d'enlever au gouvernement
actuel le pouvoir de boucler ce projet par un simple décret. S'il est déjà
difficile de prévenir, il est impossible de reculer avec des contrats long
terme avec clauses privées signés avec une entreprise internationale ou
avec la puissance voisine.
ON POSSÈDE SEULEMENT LE PAYS DONT ON SE MONTRE RESPONSABLE.
Charles Laflamme
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --


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4 commentaires

  • Charles Laflamme Répondre

    28 février 2008

    Le lien que j'ai donné: La Militarisation de L'Amérique-du-Nord ne fonctionne pas. Désolé. Le suivant devrait fonctionner:
    La militarisation de l'Amérique-du-Nord
    Pour revenir au sujet, la Citadelle et la base de Val Cartier existaient au réferendum de 1995, ce qui n'a pas empêché le fédéral de promener son équipement militaire sur les autoroutes et le chemin de fer. Mais ceci est affaire de cécession.
    Où je voulais surtout attirer l'attention c'est:
    1- L'identité rattachée à Rabaska comme cible de terrorisme.
    2- La justification du contrôle de la voie maritime du St-Laurent par un pays étranger. Faisons la liste des pays qui sont impliqués dans ces entreprises privées. Cet aspect n'a pas peut-être pas été regardé à sa juste valeur, considérant que ces pays sont des prédateurs au niveau international et qu'ils commencent par prendre indirectement le contrôle économique d'un pays pour ensuite défendre leurs positions par tout les moyens. On est pas habitué à cela encore chez nous.
    Quelles sont les dernières ententes entre le Canada et les États-Unis en matière de collaboration des militaires en cas de problèmes civils (incidents, c'est vague)?
    Les différentes facettes de Rabaska n'ont pas à être comparées pour les opposer mais devraient plutôt être cummulées pour en envisager l'importance. Le contrôle éventuel d'une économie a toujours été une valeur ajoutée dans l'histoire géopolitique.
    Qui peut dire quels seront les proprétaires de ces entreprises dans dix ans? Comment se comparent les lois Canadiennes par rapport à celles des autres pays en matière de protection de la propriété canadienne stratégique?

  • Archives de Vigile Répondre

    31 janvier 2008

    Avec la citadelle et la Base de Valcartier à proximité, l'armée canadienne n'a pas besoin d'échafauder une patente de $850 millions pour se rapprocher de Québec. C'est autre chose qui se cache dans ce cheval de Troie.

  • Archives de Vigile Répondre

    25 janvier 2008

    voici les hyperliens:
    La militarisation de l'amérique du nord
    La guerre du méthane
    Charles Laflamme