Crise au Bloc québécois

Reste-t-il un équipage dans l'avion?

031f7035ef2639a6aa9b7cfb7d60b711

Tribune libre

À deux semaines du vote de confiance auquel se soumettra Martine Ouellet, ses appuis fondent comme neige au soleil. Après la démission des sept députés bloquistes à la fin février, c’est autour du trésorier du parti, Jules Gagné, de quitter l’ « équipage », alléguant que « parmi les rôles d’un chef de parti, il en est un qui est fondamental à savoir de maintenir la cohésion au sein du parti », tout en ajoutant du même souffle que Martine Ouellet n’avait « clairement pas réussi ».


Et, comme si ce n’était pas suffisant, l’aile jeunesse du Bloc québécois retire son appui à la chef du parti en arrivant à la même conclusion que M. Gagné, les jeunes bloquistes affirmant que Mme Ouellet « ne fait plus partie de la solution ».


Depuis le début de la crise au Bloc, j’ai toujours maintenu mon appui à Martine Ouellet, particulièrement pour ses convictions souverainistes profondes, un atout indispensable pour un chef de parti indépendantiste.


Toutefois, je suis sensible à l’argument qui exige d’un chef de parti de « maintenir la cohésion », objectif que Martine Ouellet n’a manifestement pas atteint, à tel point que nous devons nous demander s’il reste encore « un équipage dans l’avion ». À mes yeux, je crois qu’il est temps que le « pilote » pose son « avion sur la piste d’atterrissage » et revoit en profondeur son « plan de vol », à défaut de quoi sa détermination risque de se substituer à de l’entêtement!





Henri Marineau, Québec


Featured 19e390a78eaf9d290f5b6b4a1e389e83

Henri Marineau2093 articles

  • 1 472 374

Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





Laissez un commentaire



8 commentaires

  • Henri Marineau Répondre

    24 mai 2018

    Question aux indépendantistes anti-Ouellet,


    Pourquoi vous opposez-vous au vote de confiance envers Martine Ouellet à qui vous reprochez de faire la promotion de l'indépendance du Québec à Ottawa sur toutes les tribunes qui s'offrent à elle? 


    Henri Marineau


  • Yves Corbeil Répondre

    21 mai 2018

    M.Marineau,


    Les indépendantistes au Canada on les aimes mous, svp ne tombez pas dans le panneau des trous du qui s'acharnent depuis toujours à tuer notre peuple. Tout ce qu'ils recherchent c'est l'arrimage du petit peuple au ''grand peuple canadian''.


    Le temps des bourffons est plus présent que jamais et pour couronner le tout, les immigrants revendicateurs se mettent de la partie. Martine Ouellet c'est une vraie et l'acharnement médiatique merdique devrait vous convaincre si vous en n'êtes pas sûr car si elle était aussi insignifiante qu'ils veulent bien nous faire croire, elle ne ferait pas la une pratiquement chaque jour avec tout ce qu'il se passe présentement (des élections d'une province canadian pas celle des fédérastes ou Ouellet nous représente''.


    Go Ouellet go! et le peuple français du Québec réveille toi avant que tous les autres ne t'avalent dans le fouilli canadian avec la complicité des bouffons canadiens français en service commander. Falardeau doit virer en sacrament dans sa tombe.


    Plus colonisé que ça, tu vote pour un ''Sirbain indépendantiste'' et j'ai nommé le parti québécois.


  • Gaston Carmichael Répondre

    20 mai 2018

    C'est en train de virer à la comédie.


    Martine Desjardins avance maintenant que si Martine Ouellet gagne, ce sera parce que les faux-culs (merci, M. Corbeil) ne participeront pas au vote.  C'est absurde.


    Mario, lui, dénonce les conditions entourant le vote (???).  Il laisse ainsi entendre que le vote pourrait être truqué,


    Si Mme Ouellet gagne, attendez-vous à voir circuler beaucoup d'allégations de fraude.  Ils ne lâcheront pas le morceau si facilement.  Parce qu'à travers Mme Ouellet, c'est bien le Bloc lui-même qu'on veut faire disparaître.


  • Gaston Carmichael Répondre

    20 mai 2018

    Mario Beaulieu fait maintenant dans la malhonnêteté intellectuelle.


    Il fait la comptabilité de tous les départs du Bloc, et en impute la responsabilité à Martine Ouellet.  Or, bien de ces départ se sont produits avant même l'arrivée en scène de Martine Ouellet.


    On sait que le DG Stevens Héroux a dimissionné de son poste sous Martine Ouellet.  Toutefois, cela n'avait rien avoir avec Martine Ouellet.  Sa conjointe se présentait aux élections municipales, et il s'y est engagé à plein temps.  D'ailleurs il est récemment revenu avec Martine Ouellet pour l'aider à passer à travers de la crise.



    Finalement, Mario passe commodément sous silence l'arrivée de ténors indépendantistes comme Gilbert Paquette, Denis Monière, ou Robert Laplante.



    Le comble: Il accuse Martine Ouellet de ne pas savoir rallier, alors que lui-même refuse de se rallier aux sept démissionnaires.  Il vient de créer une troisième faction.  Au Conseil Général du 29 Avril dernier, il se vantait de s'y présenter avec 42 circonscription en poche, et était sûr de pouvoir contrôler l'assemblée.  Or, Martine Ouellet a su rallier l'assemblée derrière elle, et Mario est sorti tout peneaud de ce Conseil Général.



    Vous semblez vouloir succomber à la propagande médiatique, M. Marineau.  Ne vous laisser pas distraire, et gardez le focus sur l'indépendance



     


  • Henri Marineau Répondre

    20 mai 2018

    Merci M. Verrier pour ce petit "remontant" fort apprécié!


    Henri Marineau


  • Gilles Verrier Répondre

    20 mai 2018

    M. Marineau, Certains appuis fondent comme neige au soleil alors que d'autres se cristallisent autour d'elle. L'appui de Christian Saint-Germain qui prend rarement la parole sur ces questions, devrait vous aider à reprendre confiance  : https://vigile.quebec/articles/martine-ouellet-secoue-l-embacle-pequiste


    Martine Ouellet est en passe de reformer autour d'elle un cercle politique qui pourrait donner enfin de l'air à la vie indépendantiste. Elle me semble tenir le très audacieux pari de refaire la cohésion autour de principes forts, autour d'une volonté ferme de modifier le statut constitutionnel du Québec. La laisser seule serait souscrire à notre déclin et passer la main aux fossoyeurs de nos espérances. 


    GV 




  • Yves Corbeil Répondre

    20 mai 2018

    Il reste la pilote, les autres sont sauté en bas de l'avion sans parachute. Aie! la recette à Duceppe pour passer 20 ans assis derrière les anglais est usé à corde, les plantes vertes ne sont pas nécessaire à Ottawa, pour ça ils ont le sénat.