Nos médias font le premier tri de l'actualité

S'informer sur le monde et sur ici à travers le regard québécois

Simplement parce que c'est Nous et que ça compte

Tribune libre


Les gens des médias sont nos éclaireurs. Ils traduisent pour nous ce qui se passe ici et ailleurs en abordant les choses avec notre système de valeurs et notre vision du monde occidentale, nord-américaine, québécoise.

Notre propre interprétation des évènements passe par la grille d'analyse qu'ils nous proposent, que ce soit sur le plan des évènements locaux, nationaux ou internationaux.

Ce sont les réseaux de nouvelles en continu (RDI, LCN), les Mario Dumont, les Simon Durivage, les éditorialistes, les chroniqueurs et journalistes, les sites comme Vigile qui tous font un premier tri des nouvelles et qui nous en présentent les faits pertinents. On pourrait même y ajouter les observations de certains humoristes sociaux comme Guy Nantel, les entrevues de personnalités avec Paul Arcand, Christiane Charette ou autres intervieweurs, ou encore les opinions du lecteur fournies par monsieur-tout-le-monde.

Réunis ensemble, ces points de vue dressent le portrait de l'actualité passée au tamis de la vision québécoise des choses, et permettent de l'analyser sous tous ses angles. Et la multiplicité des points de vue exprimés fournit les éléments requis pour se faire sa propre opinion.

On a comparé le contenu des médias d'ici par rapport à ceux d'ailleurs et on a constaté qu'il varie sur le plan des priorités accordées aux sujets choisis. Il y a vraiment une touche québécoise dans la sélection des nouvelles qui reflète nos préoccupations particulières en tant que nation.


C'est pourquoi il importe de s'informer d'abord auprès de nos propres services de nouvelles. Et minimisons le recours aux médias étrangers dans le genre CNN, Fox, CBC, The Gazette, The Globe and Mail, ou les sites internet d'ailleurs. Ils devraient venir en second lieu après la consultation des nôtres.

L'objectif visé: s'informer sur le monde et sur ici en filtrant les évènements à travers le regard québécois.

Simplement parce que c'est Nous et que ça compte.

La culture québécoise comme vision du monde:
http://www.vigile.net/La-culture-quebecoise-comme-vision
Réjean Labrie, de Québec, capitale nationale.

Featured 08e89f9ca3ccd008612a57afbfe02420

Réjean Labrie880 articles

  • 1 532 165

Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





Laissez un commentaire



1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    30 mars 2011

    Ce qui se passe sur le terrain, et c'est inquiétant, c'est qu'il y a de moins en moins d'éclaireurs. Les rédactions des médias écrits, quotidiens et hebdos confondus, fondent comme neige au soleil. Et comme si cela ne suffisait pas, il y a moins d'espace rédactionnel consacré aux faits et davantage aux chroniques dites d'opinion. Le Soleil en est un bel exemple, dont les chroniqueurs sont souvent en mode critique sur des faits publiés ailleurs, mais que leur canard a ignoré. Tant pis pour le lecteur si ce journal «d'information» se comporte souvent comme ces stations radiophoniques qui ont liquidé leurs salles de rédaction pour faire place à «l'opinion». Leurs grandes gueules se nourrissent des informations colligées par d'autres et nous les régurgitent sous forme, disons, indigeste. Au Québec pour l'heure, tous les médias (à l'exception du Devoir et de la SRC) sont frappés plus ou moins sévèrement par la peste de la radio-poubelle. Souhaitons qu'ils en guérissent!