Scandale des commandites: Jacques Corriveau devra rembouser 3M $

Il a été un acteur-clé du scandale des commandites

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Et Chrétien s'en tire sans une égratignure !






Jacques Corriveau, un acteur-clé du scandale des commandites, peut faire une croix sur sa luxueuse retraite, car la cour vient de lui ordonner de rembourser plus de trois millions de dollars au gouvernement fédéral.




Sur ordre de la cour, il devra en effet vendre sa maison cossue de Saint-Bruno-de-Montarville, évaluée à près d’un million $, et verser une partie des recettes au gouvernement fédéral.











Jacques Corriveau, un acteur-clé du scandale des commandites, sera forcé de vendre sa maison de Saint-Bruno-de-Montarville pour rembourser l’État.<br>




Photo d’archives


Jacques Corriveau, un acteur-clé du scandale des commandites, sera forcé de vendre sa maison de Saint-Bruno-de-Montarville pour rembourser l’État.







Il devra aussi se délester de 853 801 $, soit la totalité d’un de ses comptes bancaires. Et il a également accepté de payer une amende d’environ 1,5 million $, d’ici les cinq prochaines années.




À la fin, il lui restera un peu moins de 500 000 $. Et il risque en plus cinq ans de pénitencier.




Influence




Il s’agit donc de lourdes pénalités pour cet ancien proche de l’ex-premier ministre Jean Chrétien, qui avait commis ses crimes de 1997 à 2003.




À l’époque, le gouvernement fédéral avait lancé le programme des commandites, afin de promouvoir le Canada lors d’événements culturels, sociaux ou sportifs.




Corriveau avait alors utilisé son influence pour permettre l’octroi de contrats, empochant au passage une commission de 17,5 %. En six ans, il avait empoché plus de 7 millions $. Une partie de l’argent avait pu être récupérée dans les années qui ont suivi le scandale.




À l’époque, il était si proche de M. Chrétien qu’il pouvait aller souper et dormir au 24, Sussex (la résidence officielle du premier ministre), et il tutoyait même la femme de M. Chrétien.




«Il parlait même des longueurs (de natation) qu’il faisait avec le premier ministre», avait expliqué Me Dagenais, lors du procès devant jury l’automne dernier.




Saga judiciaire




Le scandale avait finalement éclaté, mais Corriveau n’a pas immédiatement dû faire face à la justice.




Il a été accusé en 2013, et le procès s’est ouvert l’automne passé, soit 11 ans après le dépôt du rapport Gomery sur ce vaste scandale qui avait ébranlé le Parti libéral du Canada.




La fin de la saga judiciaire approche toutefois à grands pas. En plus des pénalités financières, Corriveau risque aussi la prison.




La Couronne réclame en effet de trois à cinq ans de pénitencier, tandis que la défense a plutôt suggéré une peine à purger dans la collectivité. Le juge Jean-François Buffoni rendra sa décision la semaine prochaine, au palais de justice de Montréal.




Si Corriveau évite l’incarcération, il pourra continuer à vivre dans sa maison en attendant la vente.



 




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