CONSEIL NATIONAL DU PARTI QUÉBÉCOIS

Un discours franchement et farouchement indépendantiste

Pauline Marois ouvre la voie à l'union de toutes les forces indépendantistes

« Rompre avec la monarchie pour définir nos propres institutions ». La République, c'est ça !

Notes pour une allocution de la chef du Parti Québécois, Pauline Marois, à l'occasion de la clôture du conseil national du Parti Québécois

La version prononcée fait foi.
Quelle belle fin de semaine nous avons eue!
Deux jours pendant lesquels je vous ai vus comme je vous connais, militants du Parti Québécois.
Je vous ai vus studieux, animés de cette curiosité qui vous caractérise. Je vous ai vus désireux d’en apprendre davantage, d’échanger sur vos idées. Je vous ai vus passionnés. Cette passion, c’est la passion du Québec!
Oui, nous avons la passion du Québec. Nous l’aimons tellement, ce territoire immense, nous aimons tellement les gens qui y vivent, que nous caressons pour eux un très grand rêve. Nous voulons que le Québec soit un pays libre et indépendant!
René Lévesque disait qu’on verrait bientôt un nouveau pays apparaître sur la carte.
De fait, si le Québec était un pays, il serait le 18e plus grand du monde. Il serait toujours doté d’un territoire riche en ressources et d’une population parmi les plus scolarisées et les plus créatives du monde.
Il y a onze jours, le 30 octobre dernier, c’était le 18e anniversaire du référendum de 1995. Dix-huit ans depuis que les Québécois auraient pu se dire Oui.
Vous l’avez vu hier avec la présentation de Marcel Leblanc. Le Québec a encore plus les moyens de devenir un pays aujourd’hui qu’en 1995.
Le poids de notre dette est moins élevé.
Notre cote de crédit s’est améliorée.
Notre solde budgétaire également.
Les Québécois sont individuellement plus riches.
La pauvreté a reculé aussi.
Jamais le Québec n’a compté aussi peu de familles sans emploi ou vivant de l’aide sociale.
Bref, nous sommes collectivement plus riches.
Et vous avez sans doute remarqué que la majeure partie de ces avancées sont survenues sous un gouvernement du Parti Québécois.
C’est ça, renforcer le Québec pour en faire un pays!

Si le Québec était un pays, il serait au 19e rang de l’OCDE au chapitre du produit intérieur brut par habitant. C’est un niveau comparable au Royaume-Uni, à la France ou au Japon.
Nous serions 9es quant à la proportion de notre population qui occupe un emploi.
Écoutez, il n’y a pas que moi qui le dis. Jean Charest l’a aussi reconnu à Paris, en 2006 : le Québec a les moyens de devenir souverain!
Moi, je vais plus loin. Je suis convaincue que le Québec aurait pas mal plus de moyens s’il était indépendant.
Vous êtes sans doute nombreux ici à avoir lu l’ouvrage « Un gouvernement de trop », de Stéphane Gobeil. Dans son livre, il présente une analyse minutieuse des comptes publics du Canada, pour vérifier si le Québec en a pour son argent dans la fédération. Sa réponse, c’est que ça nous coûte pas mal cher, de rester dans le Canada.
Rester dans le Canada, ça veut dire continuer à financer un État qui dépense plus chez notre voisin et principal concurrent que dans toutes les autres provinces réunies. En effet, c’est en Ontario que le gouvernement fédéral concentre ses ministères, ses agences et ses centres de recherche. Autant d’organisations qui dépensent en salaires, en biens et en services.
Quand Ottawa investit 10 milliards pour l’industrie de l’auto, il y a 2 milliards qui viennent du Québec. Quand Ottawa donne des contrats de 25 milliards pour la construction de navires à Halifax, 5 milliards viennent de chez nous.
Moi, je dis qu’on serait mieux de garder nos impôts au Québec et de faire nos propres choix, selon nos priorités!

J’entends parfois des gens dire que c’est risqué de faire la souveraineté. Moi, je pense que c’est de rester dans le Canada qui est risqué. C’est risqué d’être soumis aux décisions d’Ottawa. C’est risqué de demeurer dans un pays qui évolue dans une direction opposée à la nôtre.
Ce n’est pas seulement une question d’argent. C’est une question de valeurs. Les exemples sont nombreux.
Est-ce qu’on veut laisser Ottawa envoyer nos jeunes en prison?
Est-ce qu’on veut les laisser détruire les données du registre des armes à feu, alors que Stéphane Bergeron a recueilli un consensus pour en établir un au Québec?
Est-ce que vous pensez qu’on est mieux représenté dans les grandes conférences internationales sur le climat par des conservateurs ou par Yves-François Blanchet?

J’entends parfois des gens dire que les souverainistes parlent trop de constitution et ne s’occupent pas assez d’économie. Vous voulez que je vous en parle, de l’économie? Vous voulez que je vous parle de la volonté du fédéral de créer une commission des valeurs mobilières? Vous voulez que je vous parle de l’effet de leurs décisions dans le dossier de l’assurance-emploi sur l’économie de nos régions?
Quand le gouvernement fédéral se réapproprie la formation de la main-d’œuvre, ça concerne l’économie. Quand le fédéral se traîne les pieds pour remplacer le pont Champlain, principal accès à notre métropole, ça concerne l’économie.
Quand on parle de constitution, on parle d’économie!
La liberté du Québec, c’est une autre chose qui dérange le gouvernement fédéral. De quel droit se mêle-t-il de nos propres choix? Il se permet même une action judiciaire qui vise à nier le droit de la nation québécoise à disposer de son avenir.
Pourtant, tout le monde s’entend là-dessus, au Québec. La démocratie, c’est 50 % + 1!!!

J’aimerais que tous les chefs de parti du Québec se montrent aussi solidaires lorsque vient le temps de défendre nos valeurs.
Quand Justin Trudeau, le chef du grand frère fédéral du Parti libéral du Québec, promet de contester la charte, Philippe Couillard appuie.
Quand le Parti conservateur, le grand frère fédéral de la CAQ, propose la même chose, François Legault se cache.
Quand le NPD, le grand frère fédéral de Québec solidaire, se joint au mouvement, Françoise David s’abstient.
À l’Assemblée nationale, il n’y a que le Parti Québécois qui défend les intérêts du Québec!
Oui, on va défendre le Québec.
Avec Alexandre Cloutier, votre ministre des Affaires intergouvernementales et de la Gouvernance souverainiste, nous sommes à l’offensive. Nous agissons sur tous les fronts.
Plus tôt cette année, nous avons créé la Commission nationale d’examen sur l’assurance-emploi.
Nous n’hésitons pas non plus, lorsque ça sert nos intérêts mutuels, à nous concerter avec les autres provinces, comme nous l’avons fait en matière de sécurité des transports et dans le dossier de la main-d’œuvre.
On a vu également que Stephen Harper a choisi de nommer à la Cour suprême un juge de la Cour fédérale, plutôt qu’un juge provenant des cours du Québec.
Nous allons utiliser tous les recours que nous avons pour défendre nos prérogatives.

On talonne le gouvernement fédéral pour qu’il s’active dans le dossier du pont Champlain.
C’est le pont le plus fréquenté au Canada et il a été négligé trop longtemps par Ottawa.
Nous allons continuer d’exiger qu’il soit aménagé pour recevoir notre système de transport léger sur rail, une solution innovatrice de mobilité électrique.
Et, surtout, nous refusons que le fédéral fasse payer au Québec le prix de sa propre inaction. Ottawa doit se montrer équitable envers les Québécois.
Nous n’accepterons pas que le fédéral nous impose un péage sur le nouveau pont!

Vous voyez, les conflits entre Ottawa et Québec, ils sont très nombreux et nous coûtent cher. Pas seulement en argent, en énergie aussi.
Depuis la confédération, combien de temps avons-nous perdu en rondes constitutionnelles, en rencontres fédérales-provinciales, en réunions de fonctionnaires?
Mes amis, le jour où il n’y aura plus de conflits entre le Canada et le Québec, on risque de ne pas le voir de notre vivant. Sauf si on fait le choix qui s’impose. Si on choisit d’en finir avec la chicane et de nous tourner vers l’avenir.
J’ai toujours eu la conviction que les nations québécoise et canadienne s’entendraient mieux si elles étaient deux pays amis plutôt que deux gouvernements rivaux.
La seule solution aux conflits Québec-Ottawa, c’est de choisir de se donner un pays!
C’est notre vision, au Parti Québécois. C’est le projet qui fonde notre engagement politique.
Je suis tout à fait consciente qu’il nous reste du travail à faire pour convaincre nos concitoyens de faire le choix de la souveraineté. Nous y travaillons tous les jours.
Mais il y a une autre chose dont je suis certaine. C’est qu’il y a beaucoup plus de gens au Québec qui se reconnaissent dans notre projet souverainiste que dans le fédéralisme inconditionnel de Philippe Couillard!
Philippe Couillard a adopté la stratégie constitutionnelle de Jean Charest. Une stratégie qui assure que le Québec ne se fasse jamais répondre non, à aucune de ses demandes. Cette stratégie est simple : ça consiste à ne jamais rien demander!
C’est le fédéralisme passif. C’est le fédéralisme de la renonciation.
Quand le fédéral s’en prend aux fonds de travailleurs, Philippe Couillard se tait. Sur la réforme du Sénat, il se cache. Il se dit même d’accord avec l’idée de laisser la perception de nos impôts au fédéral, en autant que ce soit Québec qui gère le formulaire.
C’est d’une mollesse… D’une mollesse radicale!

Nous, notre seule loyauté, elle est connue. Elle va au peuple du Québec.
Le projet que nous lui offrons, c’est de
-* cesser d’être une province pas comme les autres pour devenir un pays comme les autres;
-* de rompre avec la monarchie pour définir nos propres institutions;
-* d’en finir avec le multiculturalisme et de choisir le « mieux-vivre-ensemble ».
Oui, mes amis, c’est la route sur laquelle nous marchons. Celle de l’audace.
Nous avons les moyens de le faire.
-* Nous pouvons développer notre économie, selon nos priorités, en misant sur notre créativité.
-* Nous pouvons faire rayonner notre culture partout dans le monde et faire entendre notre voix aux grandes tables internationales.
-* Nous pouvons prendre soin de notre monde, en disposant de tous nos outils et de tous nos moyens.
-* Nous pouvons faire tout ça, à une condition. Celle de nous dire Oui!
C’est à ça que nous nous consacrons, chaque jour, au gouvernement.
Quand nous sommes arrivés au pouvoir, nous avons dû réparer le Québec. Maintenant, nous renforçons le Québec pour donner confiance aux Québécois. Nous nous donnons les moyens de nos ambitions.
Avec votre travail, avec celui de toute l’équipe du gouvernement du Parti Québécois, nous y arriverons. Au prochain rendez-vous électoral, nous serons majoritaires!
Et, à ce moment-là, nous le verrons enfin apparaître, le pays du Québec.
Ce pays, ce sera le nôtre.
Un pays plus libre. Un pays plus accueillant. Un pays plus fier. Un pays indépendant.

Je vous remercie!


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19 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    23 novembre 2013

    ici, romuald,la vie est belle!
    Madame la 1ere Mimistre du Québec,Pauline Marois,
    Quand vous attaquez vos adversaires avec tant de force,courage et si
    courageuse et hardie,vous êtes adorable et magnifique et mon dieu,que je vous aime et que je suis fier de vous! Tant de vérités,tant de justesse,
    tant de hardiesse,tant d'envie,tant de rêves : un pays,un Québec!
    Continuez et attaquez toujours vos adversaires de la sorte,vous l'aurez votre pays,notre pays si longuement désiré!Vous êtes adorable et magnifique et fière et authentiquement Québécoise,quand vous parlez de souveraineté! Tout le monde est attaché à vos lèvres et tous vos ennemis se taisent et vous craignent,même Stéphane Harper,1er Ministre du Canada doit vous craindre! Ce discours doit demeurer dans tous nos coeurs et être publié à la grandeur du Québec,de l'Atlantique au Pacifique,dans tous les foyers . À vous longue vie et amour! Romuald

  • Archives de Vigile Répondre

    14 novembre 2013

    Madame Marois
    Avec tout ce qui se dit, présentement, dans les médias au sujet de la charte des valeurs, je trouve que ça commence à faire une belle diversion à d'autres problèmes québécois comme celui de la réforme minière qui a avorté pour une 3e fois. Ce que le PQ, le PLQ et la CAQ ne disent pas aux Québécois, c'est qu'il n'y a aucune possibilité de réformer cette loi vétuste des mines tant que le QUÉBEC NE SERA PAS UN PAYS INDÉPENDANT et tant qu'il ne sera pas pleinement maître du territoire québécois.
    Présentement, le sol québécois, le territoire québécois appartiennent à la Couronne, à la reine et au système fédéral dont nous dépendons politiquement, actuellement. Nous Québécois, sommes un PEUPLE DE LOCATAIRES dans ce système politique "canadian". À ce que je sache, aucun des partis politiques à Québec n'en parle vraiment.
    Nos dirigeants politiques préfèrent maintenir le peuple québécois dans l'ignorance et l'obscurité totales dans le seul but de maintenir leurs privilèges et leur carriérisme dans le système fédéral actuel. Un vrai comportement de politiciens de républiques de bananes!
    André Gignac 14/11/13

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    12 novembre 2013

    @Chantal Hébert,
    Le Turban, aux Communes, l'a-t-on jamais vu parler à quelqu'un, et vice et versa?

  • Archives de Vigile Répondre

    12 novembre 2013

    C'est quand même drôle, Chantal Hébert s'est défendue aux Coulisses du pouvoir voila quelques semaines qu'elle ignorait la corruption qui gangrène les partis politiques au Québec, le parti libéral entre autre.
    " Je couvre la politique à Ottawa" disait-elle.
    Pourtant, cette semaine, pas moyen de l'empêcher de délirer su sujet de la charte des valeurs québécoises.
    " Il y a un député à la Chambre des Communes qui porte un turban et personne s'en est plein"
    "Si Bouchard Taylor sont contre la charte, ça doit être parce que le P.Q. a pas raison"
    Chantal, retournes donc, à Ottawa!

  • Archives de Vigile Répondre

    12 novembre 2013

    Je suis pour la charte des valeurs québécoises. Le crucifix doit rester là où il est. La fleur de lys, pourtant symbole de la monarchie française, doit rester là où elle est. La croix sur le drapeau québécois doit rester où elle est. La croix sur le mont royal, pourtant bien ostentatoire, doit rester là où elle est. L'oratoire Saint Joseph, visible à des lieues à la ronde,donc ostentatoire, doit rester où il est. Aucune ville, aucun village, aucune rue, dont le nom commence par "Saint" ou "Sainte" ne doit être débaptisé sous prétexte de laïcité (car on y arrivera, croyez-moi).
    Je ne suis pas croyant mais aucun symbole de la chrétienté ne me dérange. Je n'ai encore jamais senti ma sécurité et celle de ma famille menacée par un chrétien. Ce qui n'était pas le cas dans mon pays d'origine.
    Une seule religion fait pression pour transformer le Québec en une sorte de "no man's land" sans identité, sans passé, sans culture, sans valeur aucune. Une fois vidée de sa substance et des valeurs qui ont façonné son identité culturelle, cette terre sera alors facile à cueillir et à refaçonner au goût des nouveaux idéologues venus d'ailleurs.
    J'ai vu le résultat de ce processus sur mon peuple d'origine. Il est catastrophique. Le désastre se voit aprés plusieurs siécles de petites touches innocentes, mais aujourd'hui le processus se déroule plus vite ailleurs (voir l'Europe!). Ouvrez les yeux, gens du Québec.

    Cette religion est l'islam. Jean Allaire a bien raison dans ce qu'il vient de dire. Le dire n'est pas bien diplomatique ni politiquement correct pour un homme politique, mais j'espére que nous autres, simples citoyens, avons encore le droit de le dire au Québec.

  • Archives de Vigile Répondre

    12 novembre 2013

    Merci, madame Marois, pour cette belle envolée oratoire en faveur de notre indépendance. Si vous l'aviez fait pendant la dernière campagne électorale, vous n'auriez probablement pas été en position minoritaire et on serait en affaires.
    Pour que les Québécois appuient l'indépendance et la perçoivent comme nécessaire, il aurait fallu que votre parti se comporte en conséquence lors de l'élection du 4 septembre 2012 en l'offrant directement au peuple, comme il aurait dû le faire également le 8 décembre 2008, plutôt que de répéter l'erreur de Lucien Bouchard lors de l'élection de 1998 qui a fait le jeu du Canada de Jean Chrétien.
    Quand on considère l'indépendance incontournable pour régler les problèmes de la société québécoise de manière efficace et récurrente, solliciter un simple mandat pour gouverner la province de Québec constitue une contradiction à notre argumentaire. Ce n'est pas en tentant vainement de réaliser la quadrature du cercle avec le peu de moyens que nous laisse le fédéral que nous ferons preuve de cohérence et nous donnerons de la crédibilité devant les électeurs sceptiques. Ce ne sera pas avant qu'on ait le courage d'assumer notre option devant la population que celle-ci acceptera de nous donner le mandat de la réaliser.
    À moins que vous ne comptiez que sur la conjoncture politique pour annoncer vos intentions, il vous faudrait effectivement un mandat majoritaire. Mais on ne bâtit pas un pays sur le mensonge ou l'improvisation. Jamais les Québécois n'accepterons de devenir un pays par la porte arrière ou dans la honte de l'image qu'on leur fera porter. Autrement, nous en sommes encore aux incantations des "conditions gagnantes" et à la politique des lamentations devant Ottawa.
    Combien d'autres partis devrons nous encore créer pour vous faire enfin comprendre que nous ne gagnerons rien en écartant notre option dès qu'il est question de politique d'État? Combien d'autres défaites faudra-t-il encore au Parti québécois? Jusqu'à quand laisserez-vous les libéraux saboter notre État national et nous affaiblir avant de vous réveiller?

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    12 novembre 2013

    Trouvaille intéressante en commentaire sur le Devoir:
    SignalerSerge Picard - Inscrit
    10 novembre 2013 16 h 28
    Le français remplaçable, au PQ bilingue
    Octobre fut un mois funeste, pour les travailleurs francophones au Québec.
    Après les subventions de dix millions à l'entreprise Ericsson et de quatre millions à l'entreprise Lockheed Martin, voici que la première ministre Pauline Marois récidive. Avec une subvention de 19 millions à Pratt & Whitney.
    Une troisième entreprise de l'apartheid, qui n'a jamais obtenu un certificat de francisation depuis 1977 et l'existence de la Loi 101.
    Des entreprises qui pratiquent ouvertement la discrimination contre les travailleurs diplômés des collèges et universités francophones du Québec en imposant le speak white, l'unilingue anglais au travail.
    C'est la peine de mort. Pas d'anglais = Pas d'emploi, chez Ericsson, Lockheed Martin et Pratt & Whitney.
    Plus lapidaire que le PQ, contre le droit de travailler en français au Québec, tu meurs !...
    Dites adieu à la francisation des immigrants.

  • Archives de Vigile Répondre

    12 novembre 2013

    Un discours indépendantiste, comme un baume sur le coeur blessé des Québécois, merci madame Marois.
    Mais l'indépendance n'est pas la seule aspiration des citoyens. Il faut encore promouvoir et réaliser la souveraineté du peuple et affranchir nos systèmes parlementaires et électoraux des partis politiques et de la mafia.

  • Archives de Vigile Répondre

    11 novembre 2013

    Martine Biron n'est pas seule à dénigrer les péquisssssssssssssssssssss.
    Françine Pelletier du Devoir,Chantale Hébert la championne à Ottawa, d'ailleurs elle a démontré à TLMEP son mépris aussi profond que les convictions de Mme Mourani pour la souveraineté! J'ai entendu ce matin à 95,1 Chapeleau, Chantale Hébert et Lessard déblatérer sur le PQ et Mme Marois, c'était du délire profond, de la mauvaise foi.
    Moi ma façon c'est d'écrire et de demander aux Québécois de dénoncer systématiquement ces traîtres à la Patrie et de fermer radio, télévision dès que commence leur campagne de dénigrement. Présentement ça bat son plein. Sur Facebook, une publicité pour inciter les gens à écouter Lagacé et son copain, quelle belle occasion d' inviter les gens de ne pas écouter cette émission pas de cotes d'écoute pas d'émission. Que Lagacé ecrive encore plus pour la Presse et qu'il invite ses amis Arcan, Lapierre, Houde, les anglo., les allo. à le supporter mais les indépendantistes ne vont pas mousser sa carrière fédéraliste, il y a un boutte à tout.
    Donc je réitère, que nous devons systématiquement poser des gestes de réplique au système médiatique fédéralisant en utilisant tous les moyens possibles; Vigile.net, Huffington Post Québec, Facebook, Twitter etc et tous devons le faire, c'est un devoir, une responsabilité. N'hésitez plus à commenter partout où cela est possible et faites savoir que les Québécois sont prêts à se battre et même à mourir pour notre Pays du Québec, debout et marchons!

  • Jean-Claude Michaud Répondre

    11 novembre 2013

    Bravo madame Marois !!! Enfin un discours résolument indépendantiste!!!

  • Serge Jean Répondre

    11 novembre 2013

    Excellent madame Pauline Marois.Continuons la mer est belle, il faut saisir le temps favorable qui vient, pour rentrer au port avec la victoire.
    Serge Jean

  • Archives de Vigile Répondre

    11 novembre 2013

    Il y a du Jean-François Lisée là dedans!

  • Archives de Vigile Répondre

    11 novembre 2013


    Ce discours de Pauline Marois est celui d'un Chef d'État.
    Elle s'exprime à l'intérieur des continuités qui ont
    garanti notre survie collective, nos expansions territoriales, la constuction de notre nation et des assises de notre État.
    Elle a dit entre autres que nous devons défendre ce que
    nous avons acquis. Ce qui veut dire défendre par des arguments statutaires, des argument principes et l'organisation d'une défense territoriale compétente et capable de dissuader l'usage de la force pour arrêter le Québec dans son mouvement continu vers le statut à reconnaître d'État-nation.
    Elle sait qu'il y a du travail à faire mais que cette fois, nous sommes de plus en plus disposés à le faire ce travail.
    JRMS

  • Fernand Lachaine Répondre

    11 novembre 2013

    @Ouhgo,
    J'ai toujours pensé que la réplique à ces "évènements fédés vicieux" était souvent absente.
    C'est pour cette raison qu'ils ont le chemin libre pour dire n'importe quoi.
    Le temps est venu au mouvement souverainiste de répliquer systématiquement et intelligemment à ces attaques vicieuses qui viennent des médias ou de politiciens ennemis pour que la population constate que nous ne se laissons plus imposer par quiconque.
    Comme dit Me Pierre Cloutier: "Il ne faut pas donner un pouce".
    Quand, par exemple, Martine Miron fait ses "commentaires", c'est très médiatisé à RDI, Radio-Can etc. En conséquence nos répliques devraient frapper aussi fort et sans relâche avec tous les moyens que nous pouvons trouver.
    Ces gens doivent s'apercevoir qu'ils ne sont plus seuls sur la patinoire.
    Ne laissons pas un pouce.

  • Henri Marineau Répondre

    10 novembre 2013

    Madame Marois,
    Comme je présume que vous prendrez connaissance des commentaires suite à votre article, je porte à votre attention cette lettre ouverte que j'ai fait paraître sur cette tribune en date du 1er novembre, dont copie a été envoyée à votre bureau, et à laquelle j'espère que vous donnerez suite pour le plus grand bien de nos institutions démocratiques.
    Henri Marineau
    Citoyen du Québec
    http://www.vigile.net/Lettre-ouverte-a-Pauline-Marois,58706

  • Archives de Vigile Répondre

    10 novembre 2013


    @Mario Goyette
    Faudrait expliquer à Martine Biron que si elle souhaite l’unanimité en toute circonstance parmi les délégués d’un rassemblement politique, elle n’a qu’à couvrir ceux du parti libéral du Québec.
    D'autant plus que cette journalistes biaisé déteste le parti Québécois pour s'en confesser et surtout Pauline Marois qu'elle as déja accuser de hargne durant un reportage seulement parce que Pauline Marois avait répondu avec fermeté a son ami Couillard
    Pour Martine Biron il ne faut pas toucher a ses amis libéraux
    C'est une autre Christinne St Pierre ...une libérale déguisé en journaliste

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    10 novembre 2013

    Beau style oratoire pour un auditoire de militants. Justement destiné à réunir TOUS les indépendantistes dans l'âme. C'est déjà un objectif de taille. C'est peut-être suffisant pour un vote vers la majorité. Mais pour être sûr, il faudrait un peu plus: soit l'usage de ce discours au quotidien, quand arrivent les événements vicieux des fédés. Si déjà les indépendantistes perdent leurs inhibitions à s'exprimer en public, les dénigreurs riront moins fort des efforts concertés au Québec. Perdront leur prétendue unanimité contre les séparatissss... Et des hésitants sortiront peut-être du placard... par l'émulation.
    À qui la rue? À nous la rue!
    Dans le métro, le drapeau ne sera plus séditieux, même pour la polisssss.... plus jamais instrumentalisé comme foulard islamique par les Frères...

  • Archives de Vigile Répondre

    10 novembre 2013

    Martine Biron qui couvre les assemblées publiques du parti québécois, c'est comme si on demandait à Walt Disney de faire un film sur la vie de Fidel Castro.

  • Archives de Vigile Répondre

    10 novembre 2013

    Encore Martine Biron
    C'est en écoutant le reportage de TVA sur une motion de Bernard Drainville visant à exclure tous signes religieux par les députés à l'Assemblée nationale que la perfidie de Martine Biron s'est encore manifestée.
    Quand elle a rapportée lors de son reportage à RDI que cette motion n'avait pas fait l'unanimité, j'ai cru quelle avait été battue.
    Alors qu'à TVA, on disait quelle avait été acceptée sans autres commentaires.
    Faudrait expliquer à Martine Biron que si elle souhaite l'unanimité en toute circonstance parmi les délégués d'un rassemblement politique, elle n'a qu'à couvrir ceux du parti libéral du Québec.