Selon une étude menée par l'Institut Angus Reid, le Québec serait la province la moins aimée du reste du Canada.
Voici la ou les sources de cet article : The National Post et Angus Reid / Voici la source de la photo : CC0
La fédération canadienne se montre chancelante par les temps qui courent. C'est à tout le moins ce que rapporte un nouveau sondage Angus Reid, selon lequel la fraternité entre les provinces ne serait qu'apparente.
Pire encore, on y apprend qu'une infime minorité de Canadiens font confiance aux Québécois.
L'ouest du Canada en colère
Si l'on se fie aux principaux constats du sondage mené par l'Institut Angus Reid, les provinces de l'Ouest canadien auraient davantage tendance à se sentir lésées par les provinces de l'Est que l'inverse.
Cette colère des habitants des provinces de l'Ouest serait d'autant plus palpable en Alberta et en Saskatchewan lorsqu'il est question de l'Ontario. Et du Québec.
Le gouvernement fédéral n'est pas plus aimé par ces deux provinces de l'Ouest. Au contraire.
Tous contre le Québec
Le manque d'estime de l'ensemble du Canada à l'endroit des Québécois a également de quoi intéresser.
Bien au-delà de l'indifférence, le Québec est accusé par plus de la moitié des répondants au sondage de soutirer des fonds à la fédération canadienne plus qu'il en apporte.
De plus, seulement 6 % des répondants canadiens vivant hors Québec disent avoir l'impression que le Québec entretient des liens étroits avec la province dans laquelle ils résident et démontre une attitude amicale à son égard.
Des chiffres à l'appui des faits ?
Ce coup de sonde semble refléter les conflits qui ont déchiré les provinces canadiennes ces derniers temps.
On a qu'à se rappeler des propos du premier ministre François Legault en lien avec le dossier de l'oléoduc Énergie-Est, le chef caquiste ayant imposé à ses homologues des provinces de l'Ouest une fin de non-recevoir.
L'obtention par le Québec de généreux versements de péréquation du gouvernement fédéral tandis que l'Alberta s'en voyait frustrée aura aussi contribué à mettre le feu aux poudres dans cette province qui a vu naître la première le mouvement des Gilets jaunes au Canada.
Ajoutons enfin que François Legault avait fait l'objet de la réprobation du premier ministre manitobain, Brian Pallister, lequel n'avait guère apprécié les tactiques de « marchandage politique » du chef caquiste lors de sa rencontre privée avec Justin Trudeau alors que le pays sera bientôt en élections générales.