Écarts de langage de Bernard Drainville

Vocabulaire inapproprié du ministre de l’Éducation

Tribune libre

Ce n’est pas la première fois que le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, utilise un vocabulaire inapproprié lors d’un point de presse ou d’une entrevue. Cette fois-ci, parlant du report des maternelles 4 ans, le ministre a lancé qu’il était préférable de « dire la vérité plutôt que de bullshiter ».

La classe politique a immédiatement réagi, et à raison, à l’emploi d’un anglicisme tout à fait inapproprié, particulièrement sortant de la bouche du ministre de l’Éducation du Québec. «Pour un ministre qui indiquait en chambre le même jour que le français est sa priorité, il devrait donner l’exemple. Il n’est plus à la radio privée, il est à la tête du ministère de l’Éducation», a signalé de son côté le porte-parole péquiste en matière de langue française, Pascal Bérubé.

Nonobstant le fait que Bernard Drainville se targue d’être un politicien transparent, je suis d’avis que la langue française foisonne de termes précis pour que le ministre puisse s’exprimer dans un français digne des fonctions qu’il occupe tout en demeurant fidèle à son désir de transparence.

Enfin, M. Drainville devra se sortir de son rôle d’animateur de ligne ouverte à la radio, et atterrir rapidement sur la scène politique québécoise, à défaut de quoi sa « transparence » à tous crins risque d’assombrir son image de politicien, voire sa crédibilité.

Exemples d’écarts de langage

https://www.lesoleil.com/2023/02/03/surveillez-votre-langage-monsieur-drainville-5c9a5c19595a7e97f03994270058ea7f



Henri Marineau, Québec


Featured 19e390a78eaf9d290f5b6b4a1e389e83

Henri Marineau2089 articles

  • 1 470 106

Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé