Les Mohawks ont dominé l’actualité au Québec et en Ontario ces dernières semaines.
C’est une excellente occasion de rappeler certaines informations concernant les activités criminelles qui se déroulent sur les territoires mohawks depuis des décennies.
Des opérations illégales d’envergure s’y poursuivent encore maintenant. Ce qui amène même Ottawa à accorder une aide financière spéciale aux «Peacekeepers» mohawks qui disaient ne pas avoir les moyens de s'engager dans la lutte contre le crime organisé.
Des documents diplomatiques américains secrets mis en ligne après la célèbre fuite WikiLeaks indiquent que drogues, armes, cigarettes et autres marchandises de contrebande, pour environ UN MILLIARD de dollars, passaient en 2007 par Akwesasne et que les deux autres zones mohawks, Kanesatake et Kahnawake, assuraient le transit de la contrebande et en profitaient. Imaginez ce que ça doit être aujourd’hui, 12 ans plus tard!
L’ambassade américaine d’Ottawa souligne que la proximité de l’autoroute 401 permet aux criminels de desservir facilement les marchés de Montréal et de Toronto. Si le chiffre de 1 milliard cité dans le document WikiLeaks est exact, cela ferait de la pègre mohawk l’une des plus importantes organisations criminelles canadiennes quant aux revenus de ses activités illégales, avec la mafia et les motards.
Les criminels mohawks savent qu’ils jouissent de l’impunité totale dans leurs réserves. En fait, les analystes de l’ambassade américaine d’Ottawa affirment que les douaniers canadiens ont peur des Mohawks. Le président du Syndicat des douanes et de l’immigration, Jean-Pierre Fortin, s’est indigné en 2010, devant un comité parlementaire à Ottawa, de la passivité des autorités policières et politiques: «La semaine dernière, je passais sur le pont Mercier et j’ai vu un immense bateau transportant des caisses de cigarettes, à huit heures le matin. Ils le font en plein jour...»
On apprenait dans les documents WikiLeaks que les autorités craignent d’indisposer les Mohawks. Une dépêche au sujet de Kanesatake par Susan Keogh-Fisher, consule américaine à Québec, révèle que les gouvernements du Québec, du Canada et des États-Unis font tout pour éviter de se confronter aux Mohawks. Elle écrit: «Notre stratégie consiste à éviter la contre-réaction et le "psychodrame" en restant "discrets".» Dans une autre longue analyse, la consule américaine à Montréal, Bernadette Allen, affirme qu’il est inutile de faire appel aux «policiers» mohawks (les Peacekeepers) pour faire respecter la loi.
L’industrie du tabac est l’une des plus importantes activités économiques de la réserve de Kahnawake.
Les pertes en revenus des gouvernements fédéral et provincial en 30 ans sont gigantesques: les contrebandiers ne paient aucune taxe, aucun impôt sur les milliards de dollars de profits illégalement réalisés, je vous le souligne, au vu et au su des gouvernements.
Kahnawake est aussi un important centre de jeux de hasard illégaux en ligne sans que les autorités ou Loto-Québec n’osent intervenir. Des salles de jeux de hasard, tout aussi illégales, y ont également pignon sur rue.
La mafia mohawk est la seule organisation criminelle en Amérique du Nord à jouir d’enclaves souveraines pratiquement interdites aux forces policières. C’est comme si la mafia avait le contrôle de Saint-Léonard.
Les politiciens, à Ottawa comme à Québec, ont une peur bleue des bandits mohawks. Ils craignent que toute intervention inopportune à Kahnawake ou à Akwesasne provoque une prise de contrôle du pont de Cornwall et du pont Mercier par les criminels autochtones. Oka, ça vous rappelle quelque chose?