A la seule mode... de chez "eux"
19 octobre 2009
Au fond, Mme MOROT-SIR, vous décrivez très justement, et très finement, les deux sortes de colonialismes pratiqués longtemps, encore, par les peuples français et anglais.
J’ai beau chercher, je ne trouve nulle part dans l’histoire, chez les
Français, chez Nous aussi, cette manière raciste qu’ont les Anglais (d’ici aussi) de traiter avec l’Autre.
Les Français ne sont pas parfaits. Ils n’y prétendent pas. Nous non plus d’ailleurs. Et si parfois la France fait rigoler—et nous rigolons-- c’est malheureusement le Québec qui est le champion incontestable de la rigolade.
Précisément, ce n’est pas dans la guerre d’Algérie, non plus qu’à Dien Bien Phu, que la France a été déshonorée et perdu son prestige. C’est en Mai 40.
Et ce déshonneur français, rejailli sur toute la francophonie maintenant, il pourrait bien être lavé ici au Québec. Notre sort, assurément, et le sort de la francophonie, s’y jouent peut-être. Cela crée la nécessité, évidemment, que Nous puissions bientôt affirmer que Nous sommes ici chez-Nous.
Lors de la grande visite du grand général, en 1967, plusieurs avaient vu de la nostalgie dans le rapprochement que le général De Gaulle avait fait de l’atmosphère, ici, lors de sa visite, avec cette autre atmosphère qu’il avait connue lors de la Libération. Allez savoir si, plutôt que de nostalgie, il ne s’agissait pas de prémonition : celle de la véritable libération, dans l’honneur, des peuples français.
Et cela Nous concerne. Pas les Anglais …