Anglicisation du Québec

Labeaume sur Seine

Répétons-le, Régis Labeaume a raison, et même parfaitement raison. Mais son message demeurera trompeur tant que cette critique de la France ne servira qu'à se cacher la face devant la gravité de la situation du français au Québec.


L'immigrant qui ne parle pas français en France aura beau avoir l'accent d'Oxford, il se retrouvera vite à la rue. Il faut entendre les garçons de café corriger les touristes américains qui n'utilisent pas le bon mot français. Au Québec, ce même unilingue anglophone risque de se voir offrir la direction de la Caisse de dépôt, ou de la Banque Nationale.

L'Office peut... peu. Nous, peut-on tout?



La campagne de sensibilisation que vient de lancer l'Office québécois de la langue française (OQLF) pour amener les entreprises à se conformer à la Charte de la langue me rappelle étrangement celle que j'ai vue, il y a quelques années, au Chili. Pour inciter les analphabètes à lire, le gouvernement de ce pays n'avait rien trouvé de mieux que d'installer des panneaux routiers sur lesquels on pouvait lire (!): «Ap...

Et pourquoi ne pas donner des crédits d'impôt aux entreprises qui se conforment à la loi? Une mesure plus positive, complétée par des amendes aux délinquantes. Seule la vertu serait récompensée. Question de cohérence et de stimulation. - Vigile

L'affichage public et la présence du français

Une campagne pour faire respecter la Charte!



L’affichage public se fait trop sou...

La manière forte! Donc exit JJC et Christine who?...

Déjà vu

Il n'y a que les Québécois pour accepter de se faire baragouiner par des gens qui prétendent parler notre langue. Il n'y a qu'au Québec qu'on estime que cette langue, belle, exigeante, difficile, puisse s'apprendre en trois mois.


Devant l'affadissement de la loi 101 par les tribunaux, la fatigue inévitable des générations combatives du lyrisme nationaliste, de l'insouciance désinvolte des jeunes qui croient bétonné l'avenir du français au Québec, il n'y a qu'un choix: la fermeté et l'intransigeance. Nul ne peut détenir un poste de commande dans une entreprise nationale sans parler français. Nul ne peut exercer l'autorité dans une institution publique sans parler la langue de la majorité.

Tâchons d'éviter dans l'avenir ce qui était inévitable hier... schizopratterie!

La leçon de français



En apprenant, grâce à nos collègues André Dubuc et Francis Vailles, que la filiale immobilière de la Caisse de dépôt et placement du Québec comptait parmi ses cadres supérieurs deux anglophones unilingues, politiciens et commentateurs y ont vu une preuve supplémentaire du recul du français dans la province. Paradoxalement, on pourrait aussi y voir un effet pervers des progrès que continuent de faire les Québécois ...

Colonisés' Voyons donc!

Colonisés? Voyons donc! Vendus... "cash"


À la Caisse de Dépôt et de Placement du Québec, dans la filiale immobilière Ivanhoé Cambrige, il est le premier vice-président, ressources humaines et services corporatifs. Pas concierge! Ni coursier!. Il est unilingue anglais. Un autre est président des opérations. Pas au service sanitaire ni à la cuisine. Unilingue anglais également. Généreuse, la Caisse a pensé un moment de leur adjoindre des sous-fifres francopho...

À quand la carte de points bonis pour les infractions à la loi 101?

Non, ni la ministre St-Pierre ni l’Office n’ont l’intention de sévir dans ce dossier. Ils ont joué à l’autruche durant toutes ces années.


Il est temps plus que jamais d’arrêter de se faire piétiner par un gouvernement incapable de faire respecter ses lois et qui ne respecte d’aucune aucune façon les francophones.

La culture canadian



La récente nomination de deux unilingues anglophones à la direction du bras immobilier de la Caisse, Ivanhoé Cambridge, constitue à l'évidence une contravention à l'esprit, sinon à la lettre, de la Charte de la langue française, que le premier ministre Charest ne pouvait cautionner.

Quid des motifs humanitaires quand il s'agit de la conséquence prévisible de ses propres choix?

Les Morales réclament une exemption à la loi 101

Leurs enfants doivent fréquenter l'école française depuis qu'ils ont franchi une étape vers la résidence permanente


«Je ne me bats pas contre la loi 101, mais je demande son application. Et dans son application, il y a une exemption pour motif humanitaire» - Julius Grey

Le Québec et ses néo-Québécois

La culture québécoise

Quelques conditions nécessaires mais pas suffisantes à l'adhésion des Néo-Québécois à la langue française


Il reste aux Québécois de souche de s'affirmer clairement et sans ambiguïté comme la majorité accueillante et dominante. Ce dernier terme peut paraître fort, voire choquant. II n'en est rien. Dominant n'est pas synonyme de dominateur.

L’objectif inavoué de la campagne publicitaire de l’Office québécois de la langue française



Texte publié dans Le Devoir du jeudi 17 novembre 2011 *** Visa le blanc, tua le noir ? Non… La campagne publicitaire de l’Office québécois de la langue fr...

Anglais à la Caisse de dépôt

Marois et Charest s'entendent



Dangereuse anglicisation



(Québec) Des patrons unilingues anglophones à la Caisse de dépôt et placement du Québec... À force de défendre mollement l'usage de la langue française, le Québec en arrive à un tel retour en arrière. Difficile de blâmer le gouvernement Harper parce qu'il nomme des unilingues anglophones à la Cour suprême du Canada et au poste de vérificateur général, quand nous faisons preuve d'un tel laxisme dans notre propre co...

Langue française

Le glissement



Est-on en train de perdre la bataille du français au Québec? La question vient spontanément à l'esprit en voyant la manchette du quotidien La Presse qui, hier matin, nous apprenait que la principale institution financière des Québécois, la Caisse de dépôt et placement, cède à l'unilinguisme sous prétexte de compétence. L'air est connu à Ottawa. D'entendre cette chanson de la part d'institutions québécoises, soumises...

oui, mais...

L'OQLF enquête sur des cadres unilingues à la Caisse de dépôt



L'Office québécois de la langue française (OQLF) mène une enquête sur la Caisse de dépôt et placement, après qu'un groupe d'employés s'est plaint que deux cadres d'une filiale de l'institution sont unilingues anglophones. Ce sont des employés de la filiale immobilière de la Caisse, Ivanhoé Cambridge, qui ont écrit à l'OQLF pour dénoncer la situation. Les cadres visés sont le président de l'exploitation d'Ivanho...

Des patrons unilingues anglais à la Caisse de dépôt



Dans un cas comme dans l'autre, le personnel d'Ivanhoé Cambridge au Québec doit avoir une connaissance suffisante du français, selon la loi, ce qui inclut les membres du conseil d'administration. Le but de la loi est de faire en sorte que l'utilisation du français soit généralisée, tant comme outil de communication interne que dans les documents de travail et même les logiciels.

L’anglais comme langue de travail dans les services publics



Par Oikos Blogue ⋅ novembre 15, 2011 ⋅ Communiqué de l’IREC. À l’aide des données du recensement de 2006, l’auteur de l’étude évalue, au sein du secteur public, la part des emplois pour lesquels on utilise l’anglais au moins la moitié du temps. Les résultat...

La carte de la peur



Il y a eu un revirement de tendance significatif, à cause de la loi 101, de l’école française, de la composition de l’immigration. C’est une injure à l’intelligence de ne pas en tenir compte.

Montréal: les francophones minoritaires en 2031?



M. Beaulieu rappelle que les allophones qui font un transfert vers l'anglais ont tendance à quitter le Québec. «Il faudrait réussir à les intégrer parce qu'en ce moment, on finance leur éducation, leur primaire, leur secondaire, leur cégep, leur université et ensuite, ils quittent le Québec. Ça a un coût économique énorme.»

Langue de travail dans le secteur public

Large place à l'anglais

Un poids démesuré par rapport à celui des anglophones au Québec, conclut une étude


Robert Dutrisac Québec — Même dans le secteur public au Québec, l'anglais comme langue de tra...

L’anglais comme langue de travail dans les services publics

La première étude jamais réalisée révèle un déséquilibre



Montréal (Québec), lundi 7 novembre 2011 – Le président de l’Institut de recherche sur le français en Amérique (IRFA), Patrick Sabourin, a...

L’anglais comme langue de travail dans les services publics



Le président de l’Institut de recherche sur le français en Amérique (IRFA), Patrick Sabourin, annonce aujourd’hui les résultats d’une étude inédite sur la langue de travail dans les services publics au Québec et dans les autres provinces canadiennes. Réalisée par Henri Thibaudin de l’Institut de recherche en économie contemporaine (IREC), l’étude intitulée L’offre d’emploi de langue minoritaire des institu...

Les francophones désavantagés dans les secteurs publics

Une étude démontre que trop d’emplois du secteur public utilisent principalement l’anglais - Les emplois dont la langue principale est l’anglais sont plus nombreux que le poids démographique des anglophones


JENNIFER GUTHRIE - Le nombre d’emplois dans les secteurs de la santé, de l’éducation et de la fonction publique qui utilisent principalement l’anglais est disproportionné par rapport au poids démographique de la population anglophone du Québec. Selon une étude sur la langue de travail dans les services publics, publiée lundi par l’Institut de recherche sur le français en Amérique (IRFA), les emplois qui ...

Ceux qui refusent de donner du service en français aux Québécois

Appel au boycott des commerces unilingues anglais de Montréal

pourquoi alors ne pas boycotter certains commerces qui affichent ouvertement le rejet du Québec?


Le chroniqueur nationaliste bien connu Christian Dufour écrivait récemment qu'au dépanneur d'un certain immeuble de médias, un couple taïwanais ne répondait aux gens qu'en anglais bien qu'avec courtoisie, avec une attitude du genre "nous sommes désolés mais vous comprenez qu'il ne pourra jamais en être autrement en raison de la difficulté de votre langue; s...

"Je ne connais pas un peuple au monde qui se méprise au point d’accepter une telle aberration"

Le sexe des anges



Étrangement, la plupart de ces souverainistes n'ont rien à dire sur l'anglicisation de la métropole. Même le Nouveau Mouvement pour le Québec reste bizarrement silencieux sur ce sujet devenu, dit-on, trop sensible. Rien à dire non plus face à l'anglicisation des milieux de travail qui pourrait conduire à une lente acadianisation des Québécois. Rien à dire sur les 50 % d'immigrants qui choisissent de fréquenter le cégep anglais alors que l'application de la loi 101 au cégep serait une évidence presque partout ailleurs dans le monde. Rien à dire non plus lorsqu'ils constatent l'effondrement de l'enseignement de l'histoire nationale et sa presque disparition au cégep — certains ne sont-ils pas allés jusqu'à suggérer d'enseigner notre histoire en anglais? Rien à dire lorsque le gouvernement de Stephen Harper brandit les symboles archaïques et insultants de la monarchie et du colonialisme britannique. Ceux-là peuvent bien se gargariser de démocratie qui ne réclament même pas la tête d'une députée qui, perversion suprême du jeu démocratique, ne parle pas la langue de ses électeurs. Je ne connais pas un peuple au monde qui se méprise au point d'accepter une telle aberration.

L’assimilation des francophones par le Canada anglais dénoncée au festival des peuples minoritaires et à la Fête de l’Humanité



La Société Saint-Jean-Baptiste entend utiliser toutes les tribunes à sa disposition pour contrer la propagande anti-francophone menée par les médias canadiens-anglais, qui présentent la résistance à l’anglicisation comme de la fermeture et de la xénophobie.

The times are against French-language hardliners



Graham Hughes for National Post - Walking along downtown Ste. Catherine Street, it is hard not to conc...

English at the CLSC: readers weigh in



On this page Wednesday, Stephanie Kwong, a healthcare worker who moved to Montreal from Toronto several years ago, wrote about the frustration of not being able to receive health information in English from CLSC staff. (She is six months' pregnant.) Kwong, who is bilingual and speaks to the patients she treats in French or English, depending on their preference, said: "A CLSC provides an essential serv...