Labeaume sur Seine
Répétons-le, Régis Labeaume a raison, et même parfaitement raison. Mais son message demeurera trompeur tant que cette critique de la France ne servira qu'à se cacher la face devant la gravité de la situation du français au Québec.
L'immigrant qui ne parle pas français en France aura beau avoir l'accent d'Oxford, il se retrouvera vite à la rue. Il faut entendre les garçons de café corriger les touristes américains qui n'utilisent pas le bon mot français. Au Québec, ce même unilingue anglophone risque de se voir offrir la direction de la Caisse de dépôt, ou de la Banque Nationale.