La Nation - bilan et stratégie

Ahurissant aveuglement



Sans vouloir offenser Jean Berthiaume de Contrecoeur ([«Le monde a bien changé M. Larose»->11121], Le Devoir du 11 janvier 2008), j'aimerais lui rappeler que le fédéralisme canadien, qu'il qualifiait sans le nommer de «pragmatique» et qu'il comparait hier dans ces pages au «TGV de la modernité» est aussi en fait, ne lui en déplaise, une idéologie. Au Canada, elle détient en pratique le pouvoir depuis 140 ans, ce...

Revues

L'Action nationale a 90 ans



Nonagénaire depuis l'an dernier, la revue L'Action nationale n'a cependant rien perdu de son énergie militante et conserve une étonnante capacité de renouvellement. Dans un numéro-anniversaire qui clôt l'année 2007 (novembre-décembre), elle publie de très solides contri...

Réplique à Jean Berthiaume

Le TGV de la dépendance consentie

"Nos vieux rêves..." (Réplique de Jean Berthiaume)


Dans Le Devoir du 11 janvier 2008, Jean Berthiaume écrit que les souverainistes québécois ont un long chemin à parcourir [«dans le TGV de la modernité»->11121] avant de «comprendre la nouvelle situation au Québec». Mais quelle est donc cette nouvelle situation d’avenir si prometteuse pour les Québécois? Est-ce le fait que le poids démographique du Québec au sein de la fédération se dirige vers 21% pour 2025? Es...

Le monde a bien changé... Mais, le désir de Liberté reste le même! Le mépris de la Subordination aussi! Soyons modernes, soyons libres !!!

Lettre à Gérald Larose

Le monde a bien changé, M. Larose...



La lecture de [votre long texte du 9 janvier 2008->11089] m'a fait prendre la mesure du long chemin que vous devrez parcourir afin d'arriver à comprendre la nouvelle situation au Québec. M. Larose, le Québec n'est pas peuplé de pauvres gens qui n'attendent qu'à être convertis à votre idéologie souverainiste. Il est peuplé de gens qui ont déjà cru à la souveraineté parce que c'était alors la solution aux problèmes du...

La politique du "possible"

Alors que devons-nous faire ?

Les indépendantistes devraient maintenant savoir que ce n’est qu’après des efforts soutenus à l’intérieur des structures actuelles, sans dévier de leur trajectoire, qu’ils parviendront à des résultats satisfaisants.


Regardons les choses en face. Si l’objectif ultime n’a pas été atteint, ce n’est pas la faute des maudits Anglais, de l’argent sale, de la malhonnêteté des fédéraux ou des votes ethniques. C’est tout simplement à cause de l’idéologie boiteuse du parti et de l’incompétence de la plupart des chefs qui n’ont pas su anticiper les occasions en or qui se sont présentées.

Je ne suis pas souverainiste, je suis indépendantiste

Vers la Révolution québécoise indépendantiste

Ma génération ne fera donc pas l’indépendance toute seule, isolée, mais elle sera, c’est mon ambition, le fer de lance de l’indépendance du Québec.


Jeunesse de mon pays, Entends ma voix : Lève-toi! Tu es le rêve de tes pères, L’espérance de leur combat, Lève-toi et sois!

Heureusement qu'il y a des jeunes...

Les choses que l'on n'ose plus nommer n'existent tout simplement plus


Au début des années soixante, Pierre Elliott Trudeau publiait dans Cité Libre un texte retentissant intitulé "La trahison des clercs", texte dans lequel il fustigeait notre repli dans des valeurs qu'il jugeait dépassées, nous incitant à nous ouvrir au multi-culturalisme. On a vu depuis ce qu'engendrait comme destruction massive de l'identité québécoise cette philosophie tour de Babel qui contribue...

Ma génération fera l'indépendance du Québec



Ce qui manque au Québec, ironiquement, c’est un bûcheron, dont la hache est bien aiguisée, et qui sait comment faire tomber un érable à l’automne de sa vie. Ce bûcheron, chers Messieurs, c’est l’Indépendantiste.

Le souverainisme est mort, vive l'indépendance!

je refuse de croire que l'échec des baby-boomers marque l'échec du projet national québécois


[Cher M. Turcotte->Faut-il-tirer-la-ligne-sur-l] , Votre constat est juste sur un point, injuste sur l'autre. Il est vrai que le souverainisme a échoué, mais je refuse de croire que l'échec des baby-boomers marque l'échec du projet national québécois. Plutôt, je crois que c'est des rangs de la nouvelle génération, la mienne, qu'émergera le véritable mouvement vers l'indépendance du Québec. La question qu'il f...

Québec

Un stratège s’est levé : Gérald Larose

Pour Larose, la lutte pour l’indépendance est un combat politique auquel doit se combiner une gouvernance conséquente et assumée


La souveraineté du Québec est essentiellement un projet politique. À ce titre, elle doit totalement et pleinement réintégrer le périmètre du politique, la gouvernance au premier chef. D’ailleurs, au Canada, il en a toujours été ainsi. Le nation building canadien est une œuvre politique pleine et quotidienne. Gérald Larose, [Si j’étais chef…->10972] Dans [« Dérangeant pour qui, Jean-François Lisée »->...

Québec

Faut-il tirer la ligne sur l'indépendance du Québec?

Voltaire avait raison : il n'est pas facile d'affranchir ceux qui vénèrent leurs chaînes.


(Photothèque Le Soleil) L'année politique 2007 tire à sa fin. Le Parti libéral a été réélu, minoritaire, en mars dernier. L'Action démocratique, contre toute attente, est devenue l'Opposition officielle à l'Assemblée nationale. Le Parti québécois, éclopé, désarticulé, au programme émasculé, a glissé dans le poulailler du parquet du Salon de la race. C'était prévisible. Le chef n'était pas à la hauteur de l'em...