A dit qu'a partira pas

La situation change si vite qu’on ne sait plus où donner de la conviction.

Pacte électoral - gauche et souverainiste

Ça ben l'air qu'à partira pas. Eh ! que voulez-vous, c'est comme ça, va falloir faire avec. C'est pourtant pas la vigueur et la fréquence des attaques qui lui manquaient à la madame Marois, cheffe du maudit PQ de son état, grande bourgeoise de la « gouvernance souverainiste » selon certains, celle-là même qui reçut l'appui de 93% des membres lors du dernier congrès. Quatre-vingt-treize pour cent qui se trouvent à avoir appuyé le programme du PQ en passant, ce parti qui ne mènera jamais à l'indépendance parce que le PQ n'est pas, n'a jamais été, et ne sera jamais indépendantiste. Même Parizeau n'était pas indépendantiste puisqu'il était péquiste. Avez-vous compris là — bande de niochons ?

Ça prend pourtant pas un dictionnaire pour... ! nous claironne presque chaque jour maître Cloutier dans ses plaidoiries à numéro; il nous l'a écrit, démontré, remontré, re-remontré, re-re-démontré, et toujours en Une bien sûr, la mise en page étant le privilège du patron. Comme chez Gesca quoi !
« La bande des quatre », qui n'y avait pas pensé avant ont démissionné après tout, sous prétexte de... Suite à ces démissions, Bernard Frappier a lâché la meute. Ayoil ! Curieux quand même, comme si tout ce beau monde avait bavassé en cachette la veille au soir, ou alors c'est de la synchronicité citoyenne pure et dure. J'vois pas autre chose.
Quatre-vingt-treize pour cent d'imbéciles donc, et pas un seul indépendantiste dans' gang ! Remarquez que c'est bon à savoir, et Luc Archambault, de retour d'exil, qui en remet une beurrée, et Boissionnière, le cher homme, et les so-so de la go-gauche solidaire, à la queue-leu-leu, et je t'en mets deux fois plutôt qu'une mon salaud...! Faut dire aussi que c'est pas les petits génies qui manquent dans' place : un quidam qui voudrait tout savoir n'aurait qu'à lire la Une deux-trois fois. Et il saura — qu'il est plus mélangé qu'avant.
Et si l'indépendance n'est pas déjà réalisée, c'est la faute au maudit PQ bien sûr. Pendant ce temps-là, Lisette Lapointe sent que ça bouge, Curzi fait dans l'art oratoire (on dirait Lesage à ses beaux jours...), Aussant se prend déjà pour et cette chère Louise, qui mérite vraiment de la patrie, songe plutôt à une retraite paisible et je la comprends.
Et si c'était juste dans le bocal que ça bouillonnait, madame Lapointe ? Non je demande parce que si quelqu'un a remarqué un quelconque mouvement de foule dehors, ne serait-ce qu'une vague vaguette, j'aimerais bien savoir dans quel coin elle déferle; parce que pour ma part, j'ai rien senti du tout par ici, au coeur même de la République du Plateau.
Ce serait même plutôt le contraire : « Non mais y sont ben cons eux-autres! » Ou alors : « La chicane est encore pognée dans' cabane du PQ... Ouais j'ai vu ça... faut dire qu'eux autres, ça les pogne à toué 5 ans à peu près... y changent de chefs comme y changent de chemises...». Des trucs comme ça que j'entends, mais un quelconque mouvement citoyen... pas vraiment du tout. Je sais, 500 personnes se sont déplacées dimanche dernier. Et alors ?
A partira pas plusse.
Et alors lundi on a pu voir le résultat à la Une du Journal de Montréal. Je vous passe les détails du sondage, vous l'avez vu tout comme moi. Alors bravo les gars, c'est du bon boulot ! Du démolissage de première ! Si encore la démolition avait eu lieu au début du présent mandat, on aurait eu le temps de se raplomber. Mais non ! Et s'il y avait élection hâtive au printemps prochain on aurait l'air de quoi au juste?
D'une belle gang de tarlas !
Il faut vraiment être inconscient pour déclencher un tel mouvement à ce moment-ci. C'est à un putsch raté que l'on assiste présentement, rien de moins, et ceux qui l'ont organisé devront un jour en répondre. Le pire est qu'après un échec de ce genre, il ne sera plus possible de revenir en arrière, il y a eu cassure, et nous allons peut-être être obligé de créer un nouveau parti. Ce faisant — attachez vos tuques avec d'la broche Vigiliens — on en a pour dix ans dans l'opposition et dans dix ans... dans dix ans... il s'en passe des choses dans dix ans. Rewindez un peu vos vieilles cassettes camarades, et visionnez ces belles et longues années Charest...
Et vous voudriez remettre ça vous autres, les purs, les durs, les Jos Beef du derby de démolition? À part de ça c'qu'y faut pas entendre ! Faire de la politique autrement, mouvement citoyen, assemblée citoyenne, et quoi encore...? Des mots tout ça, on change la couleur des murs, que la mode qui joue de la palette, rien de nouveau sous le soleil citoyens! Présentement, personne, vous entendez Ô grands stratèges de la chose, PERSONNE ne peut dire jusqu'où va aller Pauline Marois, ni jusqu'où elle va pouvoir aller, et s'il est un élément de son programme avec lequel je suis d'accord, c'est bien celui de ne pas dire deux ans à l'avance à son meilleur ennemi ce qu'elle compte faire avant et pendant l'attaque frontale. De même, personne ne peut dire aujourd'hui ce qui va sortir de cette foire d'empoigne. Il est aussi possible que tout cela mène quelque part, (j'en suis très conscient), mais à mon avis, il est plus probable qu'on se casse la gueule d'aplomb faute de temps, et d'organisation.
Et ce n'est surtout pas le moment. Moi aussi j'aime bien Jean-Martin Aussant, et moi aussi je critique le PQ, et moi aussi je trouve souvent qu'il n'est pas assez ci ou ça ; j'ai parlé de «trahison des nobles» quand Landry nous a sorti son nouveau con-fédéralisme à la sauce tomate. Non mais essayez d'imaginer un peu: un autre cinq ans comme ça... un autre cinq ans.... cinq ans! môôman...! autant dire une éternité. On aura alors qu'à remballer le tout, louer un autobus Greyhound et partir pour Vegas en Louisiane, ou en Plateau, ou en Québec, c'est comme vous voudrez compagnons d'armes, et écrire nos mémoires de guerre.
Archambault devrait nous pondre une brique de 1200 pages facile ! Et maître Cloutier, dans une thèse Super buldozante au max, devrait facilement atteindre les six chiffres minimum, comme dans (104,532) mettons. Et quiconque voudrait contester l'un ou l'autre argument de sa Méga plaidoirie devra commencer par l'argument (1). Bon courage citoyen!
Ce qu'il faut faire ? Tout simple. Bernard Frappier fait un rappel à l'ordre, met un terme à ce débat et exige une trêve. Peut-être même devrait-il fermer Vigile pour une quinzaine de jours. Ce serait bien, non, un bon break syndical ? Reste que c'est douloureux de voir les indépendantistes se déchirer sur la place publique, alors que s'il est un moment de notre histoire où il faudrait se serrer les coudes, c'est bien maintenant.
Triste de voir les frustrations et les vieilles rancunes émerger tels des fantômes du passé, triste de chercher des coupables à nos échecs, triste de devoir se défendre ou attaquer d'autres indépendantistes, et triste de devoir se battre entre nous encore une fois. Ils ont été collectifs nos échecs — camarade citoyen, non pas individuels ; c'est le peuple québécois qui a dit non par deux fois à sa liberté politique : pas René Lévesque, même pas Lucien Bouchard, Landry non plus et encore moins Pauline Marois. On ne refait pas le passé, mais on peut préserver l'avenir.
Triste triste je dis.
Triste. Il faut rentrer les chiens, siffler la fin de la récréation. Que Bernard Frappier fasse un rappel à l'ordre, qu'il mette un terme à ce débat fratricide, et que tout un chacun reprenne son souffle et retrouve les véritables raisons de se battre. Il faut pousser dans le même sens, et surtout ne pas boucher l'avenir. Il est inutile d'avoir raison si la raison divise. Tout ce qui divise est contre nous, déjà qu'on n’est pas une grosse gang et que nos ennemis sont puissants.
J'espère qu’Aussant ne formera pas de nouveau parti avant la prochaine élection. Un mouvement si ! mais pas un parti politique, on n’a pas le temps. Il nous faudrait à tous un long moment de silence, une trêve de mots, un break de parlotte, et retrouver notre bon sens, respirer lentement, doucement... Et que tout un chacun fasse un bon ménage dans sa boîte à bois ! L'indépendance mérite bien ça.
Ma vieille mère disait toujours: «Rien de mieux que de se moucher un bon coup pour voir clair...» et après, elle me chantait...
(1) (2) (3) (4)... ma p'tite vache a mal aux pattes
tirons-là par la queue, elle deviendra mieux...
André Vincent
P.S. J'ai écrit ce texte avant d'avoir visionné la brillante prestation de Daniel Breton, et de lire les textes de Richard Le Hir et Réal Mathieu. Je suis en parfait accord avec « LE PACTE » et il faut désormais que Pauline Marois ouvre sa porte sans quoi, je me rangerai dans le camp de ceux qui exigent son départ.
La situation change si vite qu'on ne sait plus où donner de la conviction.


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34 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    29 août 2011

    M Haché à N Hébert: reviendraient-ils la bouche en coeur, comme avant le congrès...
    Appris récemment une belle expression française pour dire ça: "La gueule enfarinée..." Eh oui, entendu d'un beauf suisse, qui parlait de son gendre avec qui il s'engueule régulièrement et qui est bien obligé de revenir:-) Au dico: la poudre faciale des comédiens...

  • Archives de Vigile Répondre

    27 août 2011

    @ André Vincent.
    Désolé de l'imprécision de mon message qui ne vous concernait pas du tout. Il visait à dénoncer ceux-là même qui sont en train de détruire le Parti-Québécois. Des gens qui veulent à tout prix un référendum dans le contexte actuel se donnent l’assurance de la défaite définitive de l'indépendance du Québec.

    L'idée de la gouvernance souverainiste est bien plus brillante qu'elle n'y parait. En effet, elle vise à démontrer aux Québécois que la souveraineté est faisable en n’en pratiquant certaines facettes. Cette stratégie prend du temps, mais c'est la seule manière d'amener les gens vers l'objectif de l'indépendance en leur prouvant politiquement et surtout économiquement qu'elle est viable. C'est ça que les Curzi et autres purs et durs de ce monde refusent de comprendre. Ils sont tellement pressés que pour eux le baroud d’honneur vaut mieux que la patience.
    Hélas, leur stupidité vient fort probablement de détruire le PQ au plus grand bonheur de cette crapule politique du Québec, Jean Charest
    L’indépendance ne se fera pas à cause de ces gens là.

  • Archives de Vigile Répondre

    27 août 2011

    @ Nicole Hébert,
    Peésentement, je suis dans la brume, nous sommes tous dans la brume, il n'y a rien de clair. Je ne sais pas encore ce que je vais faire, comment je vais m'enligner pour la suite des choses.
    Vous savez, moi, je traverse les ponts rendu au bord de la rivière, et elle ne doit pas être très loin, on peut sentir l'eau d'ici. Et si j'en arrive à la conclusion que madame Marois doit partir, pour le bien du québec, alors je n'hésiterai pas une seconde. Non pas que je n'ai pas d'estime pour cette femme, au contraire, mais c'est la liberté politique du peuple auquel j'appartiens qui m'importe avant tout.
    Je l'ai déjà dit : « Je vendrais mon âme au diable si, en contrepartie, il me garantissait l'indépendance... » Après tout, c'est peut-être un bon diable — le diable — en tous les cas, j'aime mieux que Jean Charest :-).
    Je l'ai rencontré déjà, à quelques reprises, on s'est pas parlé rien, mais il sait qui je suis.
    André Vincent

  • Marcel Haché Répondre

    26 août 2011

    @Nicole Hébert
    Le mal que les démissionnaires ont fait au parti est trop grand pour qu’ils puissent revenir.Il n'est plus possible de rien"récupérer" Mme Marois doit affirmer sa légitimité (sa force) et fermer la porte à toute possibilité de retour de ces naufrageurs.
    Reviendraient-ils, la bouche en cœur comme avant le congrès, ce ne serait que pour tourmenter davantage Mme Marois.
    Une ligne devrait être tracée. Publiquement. Formellement. Qu’elle les invite à relever ailleurs de nouveaux défis ! L’électorat l’en remerciera.

  • Nicole Hébert Répondre

    26 août 2011

    Oh! que l'on commence à les voir apparaître les motivations réelles de ceux qui ont claqué la porte parce que le "vase débordait"... alors qu'au Congrès d'avril, ils se pavanaient, positifs. En représentation? Un bien petit gobelet que le leur?... ET VITE VITE VITE, ils vont tâcher de se battre de vitesse l'un l'autre... ILS SE VOIENT CHEUFS! ILS SE DÉSIRENT EUX-MÊMES... peut-être? Je ne suis pas dans leur tête, comme dit Maude Levasseur, mais ce qu'ils ont l'air fringants, et pressés de se compétitionner!... Pas possible un nouveau parti? Qu'à cela ne tienne: rentrons au bercail et "sacrons-la dehors", celle qui a remis ce parti sur les rails, avec l'aide des militants les plus humbles et non les plus flamboyants. Et terminons la sale besogne si bien engagée par d'autres. Je commence à prêter l'oreille aux propos de Gilles Rhéaume sur l'infiltration des rangs souverainistes. Tellement tout cela est proprement incroyable. Dénué de sens. Comme l'a écrit quelqu'un ici: il existe le parti indépendantiste; alors?... Allez-y MM. Aussant,Curzi, Drainville?...! Mais non, le Parti québécois est trop bien pourvu en comparaison!... Si cela n'était pas si fou à ce moment-ci, je souhaiterais que Pauline Marois la déclenche cette course à la chefferie, et qu'elle y participe, avec ces auto-suffisants. Mais ce serait le comble du ridicule. Et nous n'en n'avons plus besoin! Et vous vous demandez encore pourquoi la population nous trouve risibles? et que le parti chute dans les "sacr... de sondages? Le voyez-vous sérieusement, vous, Pierre Curzi, à la tête d'un pays, avec ses exaltations et ses envolées théâtrales? Il est magnifique pour défendre la langue et les arts... Pour le travail de réalité qui n'est pas nécessairement gratifiant et exaltant mais qui nous amènera finalement au but, c'est d'une Pauline Marois dont nous avons besoin, M. Vincent, et vous allez peut-être le découvrir trop tard, en même temps que d'autres. Nous n'avons pas besoin d'une étoile filante. Mais d'une personne qui se retroussera les manches et remettra le pays en ligne vers le but, dès qu'on lui confiera le pouvoir. Comme elle l'a fait pour ce Parti en réalité moribond lorsqu'elle l'a pris en charge. Je souhaite que la population ait le temps de le comprendre avant que nous ne l'ayons complètement lassée avec nos enfantillages... Mais mais mais, nous tirer dans le pied, c'est un art que nous maîtrisons si bien...

  • Archives de Vigile Répondre

    26 août 2011

    Bonjour M. Vincent, mon préféré
    A dit qu'a partira pas, a pense (moi) qu'a partira pas, à pense qu'a fait bien ne ne pas partir.
    Mme Marois est prise entre 2 feux, la population et ceux qui veulent lui dire comment gérer le parti. La population veut parler de changement majeur sans toutefois être capable de mettre le doigt sur le bobo et les partisans de l'indépendance ne veulent rien comprendre des besoins immédiats de la population.
    Je crois qu'elle a la capacité de démêler tout ça et qu'elle va le faire sous peu. Elle va régler le problême des "taches" du parti qui sévissent depuis trop longtemps et qui ne respecte pas les chefs du parti et elle va régler les demandes de la population avant les élections.
    Mme Marois c'est une femme fidèle à ses engagements, intelligente et dévouée pour le Québec et ceux qui doutent de son engagement pour l'indépendance du Québec ne font que se coloniser d'avantage, c'est ce que j'appelle les revers de la colonisation. Un colonisé a de la difficulté à se séparer de son colonisateur car il a intégré le colonisateur dans son inconscient.
    M. Vincent il ne faut pas faire le jeu de ceux qui veulent son départ, ce serait vous placer du côté des perdants, c'est à dire perdre votre pays dans la division.

  • Archives de Vigile Répondre

    26 août 2011

    @ Luc Bertrand,
    La façon dont vous avez presenté la chose — soit en inscrivant les noms à la suite d'un paragraphe où vous parliez de profiteurs et d'opportunistes — laissait entendre que c'était les personnes nommés que vous qualifiez ainsi.
    Nous nous somme donc, en quelque sortes, trompés tous les deux monsieur Bertrand. Je ne suis pas homme à me laisser bousculer comme vous l'avez constaté, mais je ne suis pas non plus homme à refuser de tendre la main lorsqu'il y a malentendu, ou lorsque je fais erreur.
    Sincérement,
    André Vincent

  • Archives de Vigile Répondre

    25 août 2011

    «À Marcoux,
    C’que vous en déduisez des choses m’sieur Marcoux, faudrait soit lire plus attentivement, ou alors plus intelligemment.»
    André Vincent
    Argument infantile et futile s’il en est seulement un. Faudra travaillez un peu plus vos commentaires ou simplement éviter de m’en faire part. Vous voulez vous accrocher encore longtemps au PQ ? Avec ou sans Pauline à sa tête ? Vous êtes bien libre Mr Vincent. Nous vivons en démocratie. Mais j’ai suffisamment lu et j’ai la prétention d’affirmer que je ne suis ni distrait ni abrutit. Ce qui me désole le plus en réfléchissant à cette imposture péquiste, c’est d’y trouver de sincères militants à sa base qui croit vraiment que ce parti est à la fois nationaliste et indépendantiste… Tant qu’aux autres, je les considère sans conteste comme des imposteurs.
    Sylvain Marcoux

  • Luc Bertrand Répondre

    25 août 2011

    Monsieur Vincent, je ne compte pas m'abaisser à répondre à vos insinuations grossières et malveillantes. Je conviens avec vous que nous vivons actuellement une période politique plus frustrante que lors du "syndrome postréférendaire" de 1980-1989 et je comprends parfaitement votre exaspération devant le marasme dans lequel s'est empêtré le Parti québécois (et le mouvement indépendantiste par ricochet) depuis la démission forcée de Jacques Parizeau.
    Lorsque je parlais de "génération" indépendantiste qui aurait "troqué son idéal pour la sécurité financière et le prestige personnels", je visais la génération de politiciens des années 1970-1985 et depuis 1995 qui ont joint le Parti québécois alors qu'il était devenu une alternative de gouvernement provincial, une fois mise en veilleuse l'option indépendantiste ou qu'on ait reléguée cette option au second plan (par la tenue d'un référendum à un hypothétique "moment propice"). Ou, si vous préférez, ceux qui ont suivi aveuglément les lubies de leur chef, même lorsque celui-ci se détournait de la mission fondamentale du parti, pour espérer s'accrocher plus longtemps au pouvoir, fut-il celui - insuffisant - laissé par un État colonial étranger.
    Écrivant mon texte de mon travail (un bureau du gouvernement fédéral), j'ai dû précipiter la fin de mon commentaire du fait que mes collègues se demandaient ce qui me retenait au bureau si tard en fin d'après-midi. Si monsieur Rhéaume (qui a connu l'époque du FLQ et des infiltrations de la GRC ou du SCRS dans les mouvements indépendantistes naissants) a connu ou démasqué des "taupes" fédéralistes, dans mon cas, c'est la situation inverse. Je suis un indépendantiste pogné à faire le "singe savant" pour la cr... de reine, à défaut de pouvoir trouver un emploi dans mon domaine. Lorsque je suis entré au service de cet employeur (je ne nommerai pas le ministère, étant donné que j'y suis probablement le seul à porter mon nom), je croyais y trouver une porte d'entrée pour mon métier et une sécurité d'emploi que je n'ai jamais connue auparavant. ERREUR! Aujourd'hui, ça fait bientôt 26 ans que je vois comment notre argent est mal administré, comment hypocrite est la Loi sur les langues officielles vis-à-vis du français et combien est inéquitable le traitement du Québec par rapport à l'Ontario, l'Alberta et maintenant Terre-Neuve. Je suis suivi pour dépression grave depuis 12 ans pour être devenu prisonnier d'une "cage dorée". Si, en 1985, j'étais un souverainiste modéré, je suis devenu, particulièrement depuis 1990 (Meech), 1995 (vol du pays) et 2004 (scandale des commandites) de plus en plus radical. Au point de vouloir prendre un congé sans solde pour représenter le Parti indépendantiste dans mon comté, à défaut de trouver un meilleur candidat, à la prochaine élection et au mépris de la permission de l'employeur.
    Quant aux MM. Mathieu, Haché et Mme St-Onge, je ne les visais pas davantage que vous, bien au contraire. Ce n'est certainement pas le travail acharné, désintéressé et trop souvent ingrat des simples militants bénévoles comme vous et moi qui est responsable de l'état actuel du PQ ou du mouvement indépendantiste en général, mais les mauvais calculs et la couardise des chefs qui se sont succédés à l'exception de Parizeau. Je n'ai fait référence à vos noms que pour répondre à vos commentaires, suite à mon commentaire sur votre article original.
    Sans rancune, j'espère, malgré nos divergences d'opinion sur les raisons d'appuyer ou non l'actuel "Plan Marois" sur la "gouvernance souverainiste"!

  • Archives de Vigile Répondre

    25 août 2011


    Bonne idée Marcel Haché,
    Quand même, j'va quand même pas me laisser écoeurer par un p'tit ?&*$%# de... ?&*%$#+...:-)
    Amitiés,
    André Vincent

  • Marcel Haché Répondre

    25 août 2011

    Franchement,André Vincent,vous m'avez fait"du bon",comme vous dites...
    Ça pompe les gars de l'Est que nous sommes de lire certains raisonnements.M'enfin ! Je ne me reconnais pas de mérite.Mais au moins, je reconnais le vôtre et celui de M.Rhéaume aisément,et même celui de Pierre Cloutier.Quoique...quoique ...Pierre Cloutier,vous savez...Pierre Cloutier...est un irréductible indépendantiste qui s'impatiente et qui impatiente,forcément.
    Que faire ? Rester calme.

  • Archives de Vigile Répondre

    25 août 2011


    @ Luc Archambeault,
    Monsieur Archambeault, vous êtes un vulgaire vendeur de balayeuses électriques. On vous fout dehors par devant et vous revenez par la porte de derrière.
    André Vincent

  • Archives de Vigile Répondre

    25 août 2011

    À Luc Bertrand,
    Le monsieur a écrit :
    «... C’est à se demander sérieusement, aujourd’hui, si la génération qui a rêvé à notre indépendance n’a pas troqué son idéal pour la sécurité financière et le prestige personnels. Au détriment du bien commun du peuple qu’il prétend représenter.
    Puis vous nommez des noms :
    Messieurs Vincent, Mathieu, Haché et madame St-Onge...»
    Je ne parlerai pas pour les autres, mon cher Luc, mais je vais te dire que ça prend un p'tit crisse de baveux pour venir me dire sur ce site que j'aurais troqué quoi que ce soit. Ça fait 50 ans tabarnak que je me bats pour ce pays, j'ai moins de 20,000 par année de revenu maudit câlisse de torvisse de simonak de putain de merde de... ! et j'ai si souvent sacrifié temps, ambitions personnelle et argent pour la liberté du peuple auquel j'appartiens.
    Pour mériter un pays ti-Luc Bertrand, il faudrait peut-être que tu commences par respecter ceux se sont battus bien avant que tu te prennes pour le nombril du monde. Je parle aussi de ceux qui, bien avant toi et moi, ont sué sang et eau pour le défricher, et pour le construire à bout de bras — ce pays.
    Y'a des coups de pieds au cul qui se perdent...
    André Vincent

  • Archives de Vigile Répondre

    25 août 2011

    Je sais bien monsieur Savoie que le sujet de l'infiltration est un sujet tabou. Seul Parizeau en a déjà parlé. On peut dire que Mme Marois est une vache, que les péquistes sont des idiots, que monsieur Lévesque est un chien sale mais on ne peut pas dire qu'il y a, depuis 50 ans, des faux militants qui sont là pour empêcher l'Indépendance de se faire. Mais on a beau se taire et faire taire ceux qui osent le dire, il y en a quand même aujourd'hui encore.
    Jamais ces agents d'Ottawa ne l'avoue ou s'en vante. Jamsis non plus ils nous montrent leur badge de la GRC. Mais cela ne change rien au fait que dans nos rangs et dans TOUTES nos assemblée politiques, il y a des agents du fédéral qui ont pour mission de nous diviser en nous haïssant les uns les autres.
    Il y en eu au RIN, dont une secrétaire de Bourgault, il y en a pas mal dans le FLQ, au PQ, à la SSJB, dans les syndicats nationalistes et dans TOUS les groupes indépendantistes depuis 1957.
    À la SSJB on a pris un en flagrant délit. IL est disparu, il vit en Amérique latine, il fut prof d université sans diplôme... Dans nos réunions, c était le plus radical d'entre nous. On allait jamais assez loin. Il arrivait avec des renseignements personnels sur Lévesque, Bourgault etc etc etc.
    Il ya plusieurs sortes d'agents. Certains sont dormant et ramassent toute la documentation possible sans jamais rien dire. D'autres sont carrément provocateutrs dans nos manifs et nos assemblées. Le fait qu'ils soient parfois arrêtés ne veut rien dire...
    Je commence en septembre une série de discours publics sur cette question partout au Québec. Vous verrez alors que cela existe des agents du SCRS dans les rangs souverainistes.
    Je ne vous connais et je ne pensais donc pas à vous.
    Mais il y en a ici comme ailleurs
    On peut critiquer même sévèrement, on est habitués. Mais la haine, les attaques personnelles sur nos leaders et leurs familles afin que le ressentiment devienne un mode de vie... C'est autre chose.
    gr

  • Archives de Vigile Répondre

    25 août 2011

    Je dois avouer que dans certaines circonstances, j’ai besoin d’un certain temps avant de réagir. M. Rhéaume a évoqué la présence d’agent provocateur à deux reprises où je suis intervenu avec un commentaire. Je souhaiterais savoir si ces insinuations malveillantes me visent directement ou si M. Rhéaume crache sur d’autres respectables participants sur ce forum. Qu’il ait le courage de nommer ceux ou celles qu’il soupçonne d’agent double pour lever le doute sur tous les autres.
    Merci de votre collaboration.

  • Archives de Vigile Répondre

    25 août 2011

    @ Gilles Mathieu
    Mais à qui vous parlez monsieur Gilles Mathieu, à moi, André Vincent ?
    Comprends pas.
    André Vincent

  • Luc Archambault Répondre

    25 août 2011

    Me Cloutier écrit :
    [4] Si Pauline Marois démissionne et que le PQ change son orientation...
    Et ça... ça n'est pas un putsch ? Ça n'est pas personnel, ça n'est pas s'en prendre à Pauline Marois ? Vraiment n'importe quoi !?
    Si le PQ et Pauline Marois changent d'orientation en mettant fin à la gouvernance collabo est-ce que ça va ? NON PAS ! Ce que veut Me Cloutier, c'est la tête de PAULINE MAROIS. Et il veut que le PQ continue d'AGIR seul EN TOUTE LIBERTÉ.
    L'UNION de nos forces ! Connait pas !
    Le Pacte en question ne fait que justifier la gouvernance collabo, ce n'est pas ça l'UNION de nos forces démocratiques.
    PÉTITION pour COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec

  • Archives de Vigile Répondre

    25 août 2011


    À Marcoux,
    C'que vous en déduisez des choses m'sieur Marcoux, faudrait soit lire plus attentivement, ou alors plus intelligeamment.
    André Vincent

  • Archives de Vigile Répondre

    25 août 2011


    @ Richard Gauthier,
    Pas besoin de chef ? Vous êtes sûr de ça vous ? Qui c'est qui vous raconte des menteries comme ça monsieur Gauthier, Karl Rarx ? Ghandi... ? Ou lors Robespierre peut-être... ? Pas Abraham quand même, non c'est impossible, ça remonte trop loin.
    Euh... Maurice Richard ???
    André Vincent

  • Archives de Vigile Répondre

    25 août 2011


    @ Pierre Cloutier,
    C'est parce que vous fessez pas assez fort dessus. Avez une bonne masse, vous allez finir de le démolir complètement!
    PQ 0% !
    André Vincent

  • Claude Girard Répondre

    25 août 2011

    Je suis bien d'accord avec votre texte même si vous vous contredisez un peu dans votre post-scriptum. L'unité, certes, et pas dans 5 ans parce qu'il sera trop tard, le degré d'assimilation étant de plus en plus foudroyant non seulement à Montréal mais sur la Rive sud comme à Laval.
    Sauf que tout le problème est là: Mme Marois ne semble pas le réaliser. Elle reste accrochée à son plan dont personne ne veut. C'est sûr qu'elle est bien tenace et compétente. Malheureusement, elle manque de sens politique. Elle n'a pas vraiment la stature d'un chef d'État. C'est comme ça. Et c'est de plus en plus pathétique, comme le montrent les vidéos de la cheffe sur le site du PQ, la délirante conférence de presse sous le pont Champlain ou encore la tenue de l'assemblée «citoyenne» de Trois-Rivières, mardi dernier.
    A dit qu'a partira pas mais c'est inévitable si le PQ veut au moins sauver les meubles à la prochaine élection. Il y a près de 2,5 millions d'électeurs qui se sont abstenus de voter en 2008. Faut-il attendre qu'il y en ait 500,000, un million de plus la prochaine fois? Elle est là notre majorité. Mais il faut agir maintenant. Il doit bien y avoir quelqu'un au Québec pour prendre la relève. Gilles Duceppe? Faut voir. Aussant? Peut-être. Quelqu'un a parlé de Caroline St-Hilaire. Pourquoi pas?

  • Archives de Vigile Répondre

    25 août 2011

    POSTES VACANTS
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    Le Parti Indépendantiste de Monsieur Éric Tremblay ( http://parti-independantiste.org/ ), ancien miltant du PQ, existe depuis le 3 février 2008. Son programme est clair et complet, il prévoit la déclaration d'indépendance du Québec à l'obtention d'une majorité de sièges.
    De plus, les idées pro-indépendance du Québec y sont les bienvenues.
    Venez en grand nombre soumettre votre candidature.
    Bonne chance à toutes et à tous!
    ____________________________________________________________
    [Réjean Pelletier, nouveau membre du PI]

  • Luc Bertrand Répondre

    25 août 2011

    Monsieur Vincent, vous pouvez toujours tenter de ridiculiser les indépendantistes qui ont fait leur deuil du Parti québécois, la population n'est pas aussi "épaisse" que vous le croyez. À force de se planter à chaque élection depuis 2003, un parti aura beau chercher à respecter le rythme de l'évolution du sentiment national des Québécois et se gausser d'être "le seul capable de réaliser l'indépendance", la population est écoeurée de tourner en rond et en a ras le pompon des stratégies perdantes. Le PQ a déjà été un grand parti, malgré sa frilosité vis-à-vis sa propre option fondamentale (qui n'aura, finalement, été guère mieux qu'un hochet pour conserver la base militante nécessaire à son élection) et son incohérence par rapport à son argumentation voulant l'indépendance incontournable. Les erreurs d'appréciation du contexte politique par ses chefs et conseillers, depuis le vol référendaire de 1995, ont progressivement rendu ce parti une carricature du "système" qu'il prétend condamner. C'est à se demander sérieusement, aujourd'hui, si la génération qui a rêvé à notre indépendance n'a pas troqué son idéal pour la sécurité financière et le prestige personnels. Au détriment du bien commun du peuple qu'il prétend représenter.
    Messieurs Vincent, Mathieu, Haché et madame St-Onge,
    Oui, nous en sommes malheureusement encore rendus là, tout comme en 2007, en 2008 ou même en 2003, à voir impuissants notre seul parti "souverainiste" prendre le clos à l'approche d'une élection tout autant cruciale à l'avenir de notre nation de langue et de culture françaises que les dernières. Et oui, celle qui s'en vient, tout comme celles depuis 2003, verra encore les ennemis de notre nation la dilapider à leur profit au détriment de notre potentiel de devenir un peuple libre comme les 193 autres dans le monde. Encore une fois, ce sont les purs et durs qui en font les frais alors qu'ils n'ont fait que tenter de réveiller les "mous" devant l'inéluctable désastre auquel les conduisait leur chef, invariablement obsédé par la quête immédiate du pouvoir.
    Dans ces conditions, le plus tôt le Parti québécois disparaîtra de l'arène politique, le plus rapidement une alternative sérieuse et crédible pourra être créée. Tant que le PQ continue à jouer la lutte politique en respectant les règles du jeu d'un parlementarisme délibérément fait pour maintenir notre impuissance en tant que nation, et, plus, qu'il continuera à alimenter la complaisance des médias le présentant comme le seul parti capable de faire du Québec un pays, la population continuera à se faire prendre au jeu et nous continuerons à nous affaiblir politiquement et socialement. Il faut au plus tôt mettre fin à ce cycle démentiel qui perdure depuis 1968.
    Bien sûr, je concède que l'argumentaire devra être réactualisé par rapport à la situation qui prévalait dans les années 1960, mais un travail sérieux peut rendre celui-ci plus compréhensible au peuple différent que nous sommes devenu. C'est ce que semble s'être donné pour mission Cap sur l'Indépendance entre autres. Il faut se faire confiance!

  • Pierre Cloutier Répondre

    25 août 2011

    Message à Gilles Rhéaume
    [1] Ce n'est pas une question d'aimer ou ne pas aimer Pauline Marois.
    [2] En ce qui me concerne, je n'ai jamais attaqué Pauline Marois personnellement. J'ai attaqué le Plan Marois et j'ai donné amplement mes raisons détaillées et analysées pour le faire.
    [3] Je n'attaque pas non plus le Parti Québécois et j'ai écrit plusieurs fois qu'il y autant de versions du Parti Québécois qu'il y a eu de chefs. J'ai aimé le Parti Québécois pour lequel j'ai milité pendant des années. Je n'aime pas le PQMarois à cause de son orientation, comme je n'ai pas aimé le PQBouchard ou le PQBoisclair. Me semble que c'est assez simple à comprendre.
    [4] Si Pauline Marois démissionne et que le PQ change son orientation, beaucoup de militants vont revenir au parti à la condition que le chef soit un véritable leader et qu'il mette le cap sur l'indépendance.
    [5] Pour le reste, des imbéciles et des agents provocateurs, il y en a partout et il est assez facile de les débusquer par leur mauvaise foi.
    Pierre Cloutier

  • Pierre Cloutier Répondre

    25 août 2011

    Message à Marcel Haché
    [1] Quel putsch? Qui vous parle de putsch?
    [2] Je ne suis plus membre du PQ et ce n'est pas mon genre d'aller grenouiller dans les coulisses du PQMarois. On s'en fout.
    [3] Si Pauline Marois avait 5 cents de jugeote, elle comprendrait d'elle-même qu'elle doit tirer sa révérence, pour le bien du parti et pour la cause de l'indépendance.
    [4] Mais son ambition de vouloir devenir la première première ministre de la province de Québec est plus forte que tout. Cela était un château de carte qui s'est écroulé tout seul.
    [5] Les Québécois veulent du changement. Me semble que c'est assez simple à comprendre.
    [6] Ils vont voter pour Legault si on n'a pas d'autre chose à proposer.
    [7] Si on trouve un "Jack Layton" indépendantiste avec 125 jeunes candidats et candidates décidés à faire l'indépendance nationale avec un programme d'État simple, on serait capable de planter les libéraux et Legault.
    [8] Pauline fait du tort non seulement au PQ mais aussi à la cause de l'indépendance.
    Pierre Cloutier

  • Archives de Vigile Répondre

    25 août 2011

    Il y a des Patriotes sincères qui n'aiment pas Mme Marois et le PQ, ce qui est leur droit le plus strict.
    Moi je m'intéresse depuis longtemps aux agents provocateurs et aussi aux agents infiltrateurs que compte TOUT groupe indépendantiste le moindrement actif. Leur but : contrer l'aspiration vers l'Indépendance par tous les moyens.
    J'en ai reconnus dimanche dans l'Assistance...
    Ce sont ceux qui attaquent personnellement, qui ternissent des réputations, sèment la méfiance et la haine dans nos rangs.
    Cela existe que cela plaise ou non de le savoir ou de l'entendre dire.
    Quinconque d'honnête qui milite depuis un certain temps ne peut que confirmer ce que j'avance. Certains sont devenus traîtres parce que le PQ, ou la SSJB ou tout autre mouvement leur a refusé quelque chose. D'autres le sont pour atténuer des décisions de justice. D'autres le font par tempérament ou par choix. Cela fait 50 ans que cela existe. Au RIN, une adjointe de Bourgault était avec la GRC. Au PQ, aussi... À la SSJB, pareil, y compris aux plus hautes fonctions. Etc.
    Je ne demande à personne de penser comme moi. Mais à ceux qui sont encore capables d'entendre.
    Oui à la critique mais non à la haine.
    gr

  • Marcel Haché Répondre

    25 août 2011

    Le temps presse. Et le peu de temps qu’il est encore imparti au P.Q. de Mme Marois, ce temps-là serait rétréci de moitié à tout nouveau chef. Le putsch ne mène nulle part.
    Le putsch ne mène nulle part, mais il est récupéré par tous les ennemis du P.Q. et plus largement de l’indépendance, que le P.Q. soit indépendantiste ou anti-indépendantiste.Ce n'est pas seulement Mme Marois et le P.Q. que Radio Tralala cherche à enterrer,c'est l'dée même de l'indépendance. L’opportunisme n’est pas le lot exclusif des indépendantistes, c’est le moins qu’on puisse dire.
    Les indépendantistes devraient s’armer d’une philosophie plus accordée aux sports : on peut admettre à la rigueur se faire battre par meilleur que soi, cela n’est pas déshonorant, mais il est inadmissible de se battre soi-même par une contre-performance.
    Il y a de grands ténors indépendantistes actuellement—ceux du P.Q. tout particulièrement—qui manquent d’honneur, et qui donnent à postériori l’explication des contre-performances du passé. Gênant.

  • Pierre Cloutier Répondre

    25 août 2011

    [1] Popularité de Pauline Marois : 14%
    [2] Intentions de vote pour le PQ avec l'arrivée de Legault : 18%
    [3] Que faut-il de plus? Vous avez beau écrire ce que vous voulez, cela ne changera rien. Absolument rien.
    Pierre Cloutier

  • Archives de Vigile Répondre

    25 août 2011


    @ Serge Savoie,
    Merci docteur, une chance que vous êtes là docteur ; mais dites-moi docteur, quand je vais être grand, pensez-vous que je vais enfin comprendre... ?
    J'aimerais beaucoup-beaucoup que ma prochaine consultation ait lieu dans votre bureau, face è face, juste nous deux ensemble...
    André Vincent

  • Archives de Vigile Répondre

    25 août 2011

    Vous et vos semblables venez de détruire la seule formation politique capable de faire avancer la cause souverainiste. Ce ne sont pas les quelques groupuscules indépendantistes qui prendront le pouvoir au Québec. Par le fait même, vos attaques réduisent à néant toute possibilité d'indépendance du Québec. Pathétique !!

  • Pierrette St-Onge Répondre

    25 août 2011

    M. Vincent,
    Je n'ai pas de mot pour exprimer ma gratitude après avoir lu votre texte. Il est d'une intelligence, d'une finesse et d'une ironie qui peut rendre jaloux pas mal d'auteurs de Vigile.
    J'ai aussi écouter le discours de Daniel Breton et cet appel pour «Le PACTE» est d'une importance capitale, cependant, pourquoi faudrait-il que ce soit Pauline Marois qui change de stratégie, qui modifie son programme pour satisfaire les anti-Marois, alors qu'elle est... ou plutôt était avant les démissions, la mieux placée pour prendre le pouvoir.
    Depuis qu'elle est revenue au P.Q. en mettant ses conditions sur la table, elle a travaillé d'arrache-pied pour monter une organisation efficace, préparer un programme formidable pour mettre en place les assises d'un État fort en vue de réaliser l'Indépendance du Québec, ben non, parce qu'il y en a qui n'aime pas son plan... sa stratégie... sa face surtout, c'est elle qui doit plier et faire des concessions.
    Comment se fait-il qu'ils aient attendu après le Congrès d'avril, alors que tout est si bien organisé au P.Q., pour partir en guerre contre elle.
    Comment se fait-il que depuis 2008, y a pas personne de c'te gang-là qui ait pensé à monter une organisation efficace avec un Chef crédible, préparer un programme à leur goût, s'ils étaient si convaincus que Pauline Marois n'était pas la bonne personne pour réaliser l'Indépendance du Québec. Maintenant qu'il est un peu tard, ils voudraient s'appropier le P.Q. C'est vraiment indécent!
    Ce n'est plus le temps de grimper dans les rideaux!
    Pierrette St-Onge

  • Archives de Vigile Répondre

    25 août 2011

    Mr Vincent,
    Vous dites ; «La situation change si vite qu’on ne sait plus où donner de la conviction.»
    Serait-ce par ce que vous n’en avez guère, de conviction ?
    Ça fait maintenant plus de 43 ans que l’on peut observer la rupture entre de véritables indépendantistes nationalistes éclairés et le Parti Québécois. À commencer par Pierre Bourgeault lui-même, qui ne fut d’ailleurs même pas invité et accueilli par Lévesque au sein de cette soi-disant «coalition» indépendantiste qu’aurait été le PQ de 68. Lui qui était pourtant chef de parti ouvertement indépendantiste et établi. N'es-ce pas dès le départ, particulièrement curieux ?
    Vous disiez également, (avant votre possible «conversion» si je vous suis bien…) ceci ;
    «Triste de voir les frustrations et les vieilles rancunes émerger tels des fantômes du passé, triste de chercher des coupables à nos échecs, triste de devoir se défendre ou attaquer d’autres indépendantistes, et triste de devoir se battre entre nous encore une fois.»
    Ne comprenez-vous pas justement que la principale «attaque» provenant de la part des «dissidents péquiste» est justement celle-ci ; LE PARTI QUÉBÉCOIS, C’EST-À-DIRE SES DIRECTIONS SUCCESSIVES, N’A JAMAIS ÉTÉ ET N’EST TOUJOURS PAS PLUS EN CE JOUR INDÉPENDANTISTE !
    Alors, je vous poserais cette simple question ; Où, que diable, percevez-vous donc des «attaques» d’indépendantistes contre d’autres indépendantistes ?
    Ce qui est triste, j’en conviens, c’est de voir et de constater toute la bonne foi qu’a la base de militants et militantes véritablement indépendantiste envers la direction et ses figures de proue péquiste. Ça, effectivement, c’est désolant. Il ne faudrait pas non plus y passer sous silence tout ses militants qui y milite avec leurs fantasmes de «réingénierie» socialisante à la sauce «progressive» et «inter-culturaliste» et dont «le projet de pays» (pour paraphraser leur actuelle cheffe) ne consiste en rien d’autre que de dénationaliser le Québec… Ceux-là, j’en conviens, ont certainement appuyé Pauline en avril.
    Mais je me console en me disant que pour plusieurs de ces militants, les nationalistes sincères du moins, à forces d’explications et de référence à l’histoire, viendront par y voire clair.
    Et pour conclure, vous affirmer également ceci ;
    «Je suis en parfait accord avec « LE PACTE » et il faut désormais que Pauline Marois ouvre sa porte sans quoi, je me rangerai dans le camp de ceux qui exigent son départ.»
    Vous connaissez certainement cette parabole qui dit «Qu’on ne met pas du vin neuf dans une vielle outre» ??? Et bien, et supposant que vous soyez un véritable nationaliste, indépendantiste de surcroit, vous en conviendrez qu’il ne changerait absolument rien à la réalité de l’imposture péquiste simplement en y changeant seulement le chef. À la lumière de l’analyse objective et lucide, le parti québécois n’a plus aucune crédibilité autant quant à sa supposé démarche qu'à son disours (y en a t-il seulement un ?) nationaliste.
    Sylvain Marcoux

  • Richard Gauthier Répondre

    25 août 2011

    Ouvrez les pages de Vigile plutôt que de les filtrer comme les autres!
    Je préfère de beaucoup une agora à la prison de la ligne de parti. Vous semblez avoir du bagou, un loup Oméga qui a besoin d'un Alpha. Criez au loup! Mais devenez un Alpha, vous n'aurez plus la même perspective sur la nécessité d'avoir un chef devant vous.
    À mon point de vue, vous donnez trop d'importance à un parti, à un chef.
    Ce que vous considérez des chiens... c'est le peuple du Québec qui se transforme en une multitude de chef de meutes, chien-loup à la queue haute qui pourront s'allier sans se dénigrer, un instant pour faire ce que doit.
    Ensuite se tirer une pisse dans le pied sans brocher. La queue en l’air
    On n'a pas toujours besoin d'un chef, d'un parti pour penser pour nous.

    On n'est plus un peuple de moutons. On est un peuple de loups. Ôtez-vous de là!
    Richard Gauthier

  • Archives de Vigile Répondre

    25 août 2011

    Je prends acte de vos mots, M. Vincent. C'est une excellente idée que de faire sortir le méchant. Votre désarrois me touche et croyez bien que je compati avec vous. La colère fait partie du deuil. Mais une fois que vous serez revenu de vos émotions, vous devrez quand même voir la réalité en face. Le PQ est dépassé, il a perdu la confiance des québécois et il est devenu le plus grand ennemi de l’indépendance. Je sais que grâce à votre sensibilité, vous cheminerez. C’est douloureux mais nécessaire.