À l'attention de mesdames Marois et Harel

Tribune libre 2009




Mesdames,

Pourquoi vous laisser humilier par des racistes anglo-saxons, de lâches mercenaires québécois et par des parasites internationaux qui gravitent dans notre univers de langue française ? Qui nous polluent de plus en plus, à tel point que nous parvenons difficilement à respirer.

Pourquoi tolérer qu'on vous montre du doigt ? Qui sont ces individus qui se permettent de vous donner des leçons ?

Pourquoi essaient-ils de vous culpabiliser ? Poser la question, c'est y répondre.

Pourquoi seuls les Québécois devraient-ils être bilingues ?

Depuis quand le Québec est-il bilingue ? Aux dernières nouvelles, le Québec était unilingue français, à ce que je sache.

Si vous acceptez de parler la langue anglaise au Québec, par opportunisme politique, vous donnerez un signal qui en découragera plus d'un.

Pourquoi ne pas utiliser les services d'interprètes ? Le Parlement européen ne se gêne pas pour le faire. D'ailleurs, les truchements et les interprètes existaient au temps de la Nouvelle-France. Il n'y aurait là rien de nouveau. De plus au temps d'Expo 67, les interprètes étaient nombreux. Chaque pays avait les siens. Vous créeriez de l'emploi pour ces jeunes qui étudient en traduction et qui sont forcés de traduire des textes quotidiennement de l'anglais au français. Pourquoi ne pas renverser la vapeur ? Ce serait un précédent et une mise au point sérieuse.

Allez, du courage, mesdames, nous vous en remercierons bien sincèrement.


Marie Mance Vallée






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9 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    11 juin 2009

    Vos arguments administratifs et financiers me semblent un peu courts. Quand on veut, on peut et on prend les moyens pour y arriver. C'est bien ce que nos ancêtres ont fait depuis 250 ans, autrement nous ne serions plus là.
    Le Parti québécois pourrait aider à rémunérer les services d'un interprète pour Mme Marois et Mme Harel, le temps de bien signifier que la langue officielle au Québec est bien le français.
    Enfin! J'aurai au moins fait une suggestion qui, plus j'en parle aux uns et aux autres, plus ils la considèrent comme une alternative pour éviter l'humiliation et la défaite de notre peuple.
    À part cela, qu'avons à devoir donner sans cesse des explications sur tout et sur rien. Nous avons notre libre arbitre. Et mesdames Marois et Harel également.
    Marie Mance Vallée

  • Archives de Vigile Répondre

    11 juin 2009

    Mme Marie Mance Vallée,
    Quand l’Administration publique établit un service quelconque –dans ce cas-ci un service d’interprètes, tel que vous le mentionnez-- elle crée un précédent de droit citoyen à la porté de tout le monde. Ainsi, par cette prérogative de service public, les destructeurs de sociétés, ceux qui ne veulent pas s’intégrer à la majorité de souche, construiront cette tour de Babel qui à déjà fait ses preuves de destruction massive dans les nations inconscientes de la nécessité de protéger le plus grand trésor national que l’on puisse avoir, lequel n’est nul autre que la langue parlée et écrite.
    Voici une citation de mon article Un contrat civique pour la survie de la Nation québécoise , afin de rappeler l’importance de la langue nationale :

    « Il n’y a pas de peuple sans sa langue, pas de langue sans sa culture, pas de culture sans un destin, pas de destin sans son épanouissement, pas d’épanouissement sans —pleine— liberté, pas de —pleine— liberté sans droit à gérer son avenir sur son territoire. » Anonyme
    JLP

  • Archives de Vigile Répondre

    11 juin 2009

    M. Pérez,
    Il ne s'agit pas de créer un service d'interprètes généralisé à l'ensemble des Québécois de différentes origines. Ce serait la Tour de Babel. Encore pire que ce que nous connaissons maintenant. Les immigrants se doivent d'apprendre et de parler la langue française au Québec. Point à la ligne. Et comme le disait Socrate :
    « Les portes d’Athènes ne sont jamais fermées pour ceux qui ne s’y plaisent pas. »
    Cette question d'interprètes que j'ai proposée comme solution se situe plutôt dans un cadre restreint et ponctuel, et dans ce cas-ci, pour nos élites souverainistes et indépendantistes qui se doivent de donner l'exemple.
    Je pense qu'un signal clair doit être envoyé à l'ensemble des Québécois, sinon les résultats seront, à mon avis, désastreux. Si nous ne pouvons plus défendre notre langue qui est le dénominateur commun, fermons les livres et passons à autre chose. Les lobbys anglophone et allophone auront gagné sur le peuple fondateur de ce pays.
    C'est tout!
    Et rassurez-vous, ce n'est pas demain la veille que notre élite se tiendra debout. Voici ce que m'écrivait un correspondant hier soir à 20h47 :
    Madame,
    Félicitations pour votre article. Vous avez tout à fait raison. Après tout, le français est censé être la langue officielle et commune au Québec.
    Mais le mal est déjà fait. Je viens de voir à la télévision Mme Marois répondre en anglais aux journalistes anglophones.
    Depuis l'entrevue humiliante de Guy Lepage qui l'interrogeait pour vérifier son aptitude à s'exprimer en anglais, elle a abdiqué.
    Salutations!

    J'en conclus que madame Marois aime bien elle aussi, comme beaucoup de Québécois, être et se montrer « savante » puisqu'elle parle maintenant l'anglais. Elle sera dorénavant indestructible...
    Marie Mance Vallée

  • Archives de Vigile Répondre

    11 juin 2009

    Mme Marie Mance Vallée,
    Si l'on commençait à se donner un service d'interprètes au Québec --où il y a 163 ethnies--, celui-ci se transformerait en peu de temps en une tour de Babel, comme c'est aujord'hui le cas des institutions européennes faisant de l'UE une organisation politique ingouvernable. Cette " Union " est déjà l'Eurabie dénoncée par Oriana Fallaci lors des années de l'immigration massive dans les pays formant cette Dés/Union des peuples europeéns.
    JLP

  • Archives de Vigile Répondre

    11 juin 2009

    En effet, il faut donner un signal sérieux et cesser de fonctionner dans un cadre qui a été déterminé, fixé par nos adversaires et que nous acceptons comme des « bonasses ».
    Un peu de fierté! Ce qui n'empêche pas de parler d'autres langues, il me semble.
    La libération doit se pratiquer à tous les jours et individuellement d'abord.
    Souventes fois, de jeunes immigrants m'offrent, en anglais, leur siège dans le métro. Je les remercie en français et avec un beau sourire et cela ne cause pas d'émeutes. En tout cas, pas encore...
    Marie Mance Vallée

  • Archives de Vigile Répondre

    10 juin 2009

    Mme Vallée.
    Je seconde itou.
    Simplement tenir devant l'arrogance des journalistes anglophones,ferait plus que n'importe laquelle union de souverainistes,ferait plus que n'importe lequel programme ou"Plan".
    Un signal serait lancé.D'la drive,ça commence comme ça!

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    10 juin 2009

    Mme Marie-Mance,
    Je rappelle votre point:
    Elles devraient s’abstenir complètement de s’adresser en anglais aux journalistes et autres parasites
    Je seconde!

  • Archives de Vigile Répondre

    10 juin 2009

    C'est bien ce que je dis.
    Des interprètes mettraient sans doute fin à ce harcèlement dont font l'objet Mme Harel et Mme Marois.
    Elles devraient s'abstenir complètement de s'adresser en anglais aux journalistes et autres parasites. À ma connaissance, ce n'est pas ce qu'elles ont fait. Afin d'éviter de se ridiculiser et de nous ridiculiser par la même occasion, elles devraient toujours avoir près d'elles des interprètes.
    Au Québec, le ridicule ne tuera jamais...
    Marie Mance Vallée

  • Archives de Vigile Répondre

    10 juin 2009

    Mais pourquoi faudrait-il des interprètes? Le Québec est de langue officielle francaise et ses représentants ne sont tenus de parler aucune autre langue, comme c'est le cas dans les autres pays. Si les journalistes anglophones veulent parler à nos politiciens, ils n'ont qu'à le faire en francais, d'autant plus qu'ils connaissent le francais maintenant. Alors , c'est quoi cette mauvaise foi de leur part de souligner que mmes Harel et Marois ne parlent pas très bien l'anglais. A Ottawa, tous les politiciens devraient parler le francais et l'anglais puisque ce sont les deux langues officielles du Canada. Mais au Québec, il n'y a que le francais d'officiel. Ce sont aux anglais et à ceux qui parlent d'autres langues à appendre le francais.