En ces temps où l’école subit toutes sortes de bouleversements autant aux niveaux des approches pédagogiques que de la clientèle de jeunes qu’elle accueille, en ces temps où les enseignantes et les enseignants semblent à bout de souffle, ne serait-il pas opportun de mettre à profit un message d’espoir légué par Saint-Exupéry dans son Petit Prince.
Dans le sillon de la relation qui s’établit petit à petit entre le Renard et le Petit Prince, l’équipe-école est invitée à créer des liens avec les jeunes dans l’espoir de les apprivoiser. Alors seulement, le principe des vases communicants ouvrira la porte à la transmission des connaissances qui, ne l’oublions pas, demeure l’objectif premier de l’école.
En prenant du temps pour les jeunes, en s’informant de leur vécu avant de les bombarder, dès le son de la cloche, de règles d’accord ou d’équations algébriques, peut-être arrivera-t-on à capter leur attention, à susciter leur intérêt, à les accrocher et qui sait…à diminuer le décrochage simplement parce qu’ils se seront sentis importants pour ce qu’ils sont, soit des êtres humains à part entière et non pas exclusivement des élèves.
Et le Renard de consoler le Petit Prince, désolé devant le spectacle de milliers de roses semblables à la sienne : « Ta rose est unique au monde…C’est le temps que tu prends pour ta rose qui fait qu’elle est si importante! ».
Henri Marineau
Québec
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1 commentaire
Henri Marineau Répondre
25 octobre 2017Loin de moi l'idée de jouer la vedette et d'accumuler le nombre de visiteurs qui lisent mes articles sur l'éducation, je demeure toujours étonné de constater à quel point ces articles suscitent peu d'intérêt pour la pierre angulaire sur laquelle repose la formation des adultes québécois de demain aux yeux de lecteurs supposément intéressés à l'indépendance du Québec.
Peut-être quelqu'un pourrait-il m'éclairer à ce sujet...