Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire. - Comment je vois le monde (1934), Albert Einstein
Je suis toujours renversé de constater à quel point les journalistes, y compris les chroniqueurs politiques les plus chevronnés, sont mal renseignés sur notre système politique et les principes qui le régissent. Ignorance ? Paresse intellectuelle ? Partisannerie ? À chacun de tirer sa conclusion.
On apprenait ces derniers jours qu’un député Libéral bien en vue, Gery Sklavounos, représentant le comté de Laurier-Dorion, fédéraliste agressif et fervent partisan du multiculturalisme, se retrouvait impliqué dans une vilaine affaire de mœurs. Selon plusieurs témoignages, dont un particulièrement incriminant, il se serait servi de son statut et de sa notoriété d’élu et de membre de l’Assemblée Nationale pour effectuer des conquêtes féminines et leur arracher des faveurs sexuelles non consenties. En droit criminel canadien, on appelle ça une agression sexuelle depuis 1983. Avant, on appelait ça un viol.
À cette dimension potentiellement criminelle et, partant, judiciaire, cette affaire en recèle plusieurs autres que révèlent l’identification méthodique des parties en cause. En effet, outre la plaignante, son tourmenteur et les témoins de son comportement, cette affaire interpelle les services policiers qui ont fait ou auront à faire enquête, la Direction des poursuites criminelles et pénales qui aura à autoriser le port d’accusations, et l’appareil judiciaire qui aura éventuellement à en disposer.
À ces fins, le député Sklavounos, comme tout justiciable, bénéficie de la présomption d’innocence et ne pourra être condamné que sur preuve hors de tout doute raisonnable.
Mais Sklavounos n’est pas un justiciable ordinaire. Il s’agit d’un député et d’un membre du gouvernement Couillard dont il était le leader parlementaire adjoint. Sa qualité de député interpelle l’Assemblée Nationale et tous ses membres dont la réputation et la crédibilité se retrouvent indirectement entachées par le comportement dégoûtant et révoltant d’un de ses membres.
En ce qui concerne l’Assemblée Nationale, le fait de ne pas disposer de règles précises pour traiter des cas comme celui-là ne la dispense pas de son devoir de se pencher sur une affaire qui l’éclabousse. Si elle s’est crue autorisée à condamner Yves Michaud, alors simple citoyen, pour des propos qu’il n’a jamais tenus, à plus forte raison doit-elle, dans le cas d’un de ses membres, se pencher sur les allégations qui pèsent contre lui, et, en respectant les règles élémentaires de justice naturelle cette fois-ci, après avoir pris connaissance de tous les témoignages recueillis contre lui et l’avoir entendu, lui adresser un blâme sévère s’il le mérite pour le tort causé à l’institution de l’Assemblée Nationale et à ses membres, et lui suggérer de démissionner pour perte de légitimité démocratique du fait de ses agissements.
Bien entendu, l’Assemblée nationale ne peut agir qu’avec le consentement de tous les partis représentés au Bureau qui est en quelque sorte son conseil d’administration. Dans la mesure où les Libéraux ont déjà expulsé Sklavounos de leur caucus malgré la fameuse présomption d’innocence, ils ne devraient pas s’y opposer et n’ont surtout pas d’intérêt politique à le faire. Restent le PQ et la CAQ dont le consentement devrait aller de soi, encore que la réaction niaiseuse du PQ estimant que la présomption d’innocence devait jouer en faveur de Sklavounos n’en soit pas une garantie.
En effet, le critère de preuve devant l’Assemblée nationale n’est pas du tout le même qu’en matière criminelle. Il ne s’agit pas pour elle de se prononcer sur le caractère criminel ou non des agissements de Sklavounos pour éventuellement le priver de sa liberté, mais de juger si ses agissements ont porté atteinte à l’intégrité de l’institution et de ses membres. C’est une affaire civile, et, dans toute matière civile, le critère de preuve est une prépondérance de probabilités et non une preuve hors de tout doute raisonnable. Dans un tel contexte, la présomption d'innocence ne joue pas car elle est sans objet. Il n'y a donc pas lieu d'invoquer la présomption d'innocence pour s'abstenir d'agir,
La liste des parties interpellées par cette affaire ne s’arrête pas là. Il faut ajouter aux précédentes les médias en raison de leur couverture de l’actualité politique et judiciaire, l’électorat du comté de Laurier-Dorion qui avait mis sa confiance dans Gerry Slavounos, les lobbys féministes en raison de leur défense des victimes d’agression sexuelle, et l’opinion publique en générale.
Pour ce qui est des médias, et comme je l’annonçais en introduction, leur prestation jusqu’ici laisse à désirer. Même un chroniqueur aussi expérimenté que Michel David du Devoir semble incapable de saisir les différents volets de cette affaire. Dans sa chronique de samedi, il invoque le droit de Sklavounos de continuer à siéger comme indépendant, sans s’interroger le moindrement sur sa légitimité démocratique à le faire. Il ne fait aucune allusion à la possibilité, et même au devoir, de l’Assemblée Nationale d’intervenir, et il se contente d’une vague allusion à l’opinion publique en conclusion.
Mais la palme de la honte journalistique revient indubitablement à Anne-Marie Dussault, une femme par surcroît, qui, recevant la victime dans le cadre de son émission quotidienne 24/60 à RDI, a poussé la victime dans ses derniers retranchements, à la recherche de contradictions dans son témoignage. Toute à sa hâte de la confondre comme l’avaient été les plaignantes dans l’affaire Ghomeshi, ce journaliste-vedette de la CBC impliqué dans une affaire de mœurs scabreuses, elle n’a pas saisi, ou peut-être a-t-elle voulu l’occulter vu les allégeances de Sklavounos et sa contribution à la promotion du multiculturalisme, la dimension politique de cette affaire qui exigeait de sa part un tout autre traitement. Tant il est vrai que les femmes sont souvent les pires ennemies de leur cause, et que Radio-Canada est devenue une vulgaire officine de propagande.
On notera que la ministre Christine St-Pierre, ancienne collègue journaliste d'Anne-Marie Dussault à Radio-Canada, trouve parfaitement approprié le retrait de Gerry Sklavounos du caucus Libéral malgré l'existence de la présomption d'innocence en droit criminel
En ce qui concerne les lobbys féministes, il faut souhaiter qu’ils fassent preuve de la plus grande vigilance dans cette affaire et qu’en plus de dénoncer les agissements de Sklavounos, ils fassent pression sur l’Assemblée Nationale pour qu’elle s’en saisisse comme elle en a le devoir, et qu’elles décrient comme elle le mérite Anne-Marie Dussault pour son traitement de la victime lors de son entrevue à son émission.
Il sera par ailleurs extrêmement intéressant d’observer le comportement des électeurs de Laurier-Dorion, à majorité immigrante, dans cette affaire. Vont-ils se solidariser de leur député, fortement identifié aux milieux de l’immigration même s’il est natif de Montréal, vont-ils tout simplement ignorer l’affaire, ou vont-ils se joindre aux rangs de l’opinion publique que les agissements de Sklavounos révolte et qui demande justice pour Alice Paquet et toutes les autres victimes de propos déplacés, de mains baladeuses, d’œillades concupiscentes fortement appuyées et d’agressions sexuelles d’autant plus inacceptables qu’elles sont commises par des personnes en autorité ou jouant sur leur notoriété. Voilà un intéressant test de citoyenneté pour eux. Restez à l’écoute…
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18 commentaires
Jacques Bergeron Répondre
20 novembre 2016Est-ce que les Étatsuniens vont exiger que l'on poursuive leur nouveau président, Trump en l'occurrence, pour les mêmes motifs que ceux-ci et ceux de Julian Assange ?
Marcel Haché Répondre
26 octobre 2016@ F. Ricard
« Pourquoi le PLQ-Couillard a-t-il chassé Sklavounos du PLQ ? » F. Ricard
Pourquoi donc Philippe Couillard avait-il chassé Fatima Houda Pépin ?
Sans doute pour donner un comté « sûr » à quelqu’un qui est « sûr ».
Couillard est un frileux à la tête d’une gang de frileux.
À l’égard de Sklavounos, le chef de la gang ne savait pas tout, évidemment, mais il ne pouvait pas ignorer à quelle sorte de « personnage » il avait affaire. L’affaire d’Alice Paquet aura servi à un chef faiblard de paraître fort. Car ce n’est pas d’avoir expulsé le personnage qui est révélateur, c’est bien plutôt la vitesse avec laquelle le p.m. a procédé qui révélatrice. Quel gouvernement pathétique !
Archives de Vigile Répondre
26 octobre 2016@ François Ricard
Une chose est sûre, c'est que dans le le conté qu'il représente, Gerry Skal-machin n'aurait jamais été élu s'il s'était présenté comme indépendant. Dans tous les cas de figure, c'est le candidat libéral qui aurait gagné et ce, même s'il eût été une coquerelle pédophile et antisémite.
Après tout, pour Gerry et ses amis du quartier, les élus du PQ ou de la CAQ ne sont que des "fucking frogs" qui n'ont comme seul moyen d'expression le mot "ostie" et des grognements vagues dans une langue qui rappelle celle des pygmés.
Le fameux racisme systémique, si cher aux lobbies multiculturalistes, semble bien exister au Québec, mais les victimes ne sont peut-être pas celles que l'on veut bien nous faire croire.
Il est grand temps d'enquêter sur ce phénomène.
François Ricard Répondre
26 octobre 2016Pourquoi le PLQ-Couillard a-t-il chassé Sklavounos du PLQ?
Pour harcèlement? Il ne semble pas. On ne se souvient d,aucune plainte contre M. Sklavounos.
Pour son recours à des escortes? Pour des relations sexuelles hors-mariage? Il serait le seul au PLQ à le faire?
Pour sa présumée agression sexuelle sur Alice Paquet? Il n'a pas été condamné que je sache. Alors le PLQ-Couillard le condamne sans procès?
Et puis si Sklavounos est devenu indigne de siéger comme membre du PLQ pourquoi demeure-t-il digne de siéger comme indépendant?
D'ailleurs ce recours à cette échappatoire de siéger comme indépendant est un accroc important à la démocratie.
En notre système parlementaire, nous votons primordialement pour un parti et non pour une personne. Alors si quelqu'un quitte un parti, pour quelque raison que ce soit, il devrait aussi quitter son siège à l'Assemblée nationale.
Archives de Vigile Répondre
25 octobre 2016Excellent article de Richard Le Hir. Tant qu'à Anne-Marie Dussault, fidèle à elle même, ce n'est pas une journaliste intègre. À la tête de son employeur propagandiste elle est devenue la reine de la désinformation. Allez revoir l'interview qu'elle a effectué avec Mme. Marine Le Pen il y a quelques temps. Ce n'était pas un réel interview mais un réquisitoire véreux. Si ce n'était pas de salir les ruminants, je lui appliquerais un qualificatif rural. Je pense qu'il n'y a que sur Vigile où l'on peut trouver des informations crédibles.
Archives de Vigile Répondre
25 octobre 2016Ajout d'un info à mon message précédent(Le mystère s'épaissit...)
Effectivement,elle n'a pas rencontré les policiers hier,mais là on apprend du JDM qu'elle les a rencontré aujourd'hui le 25:
Alice Paquet a rencontré la police de Québec
http://www.journaldemontreal.com/2016/10/25/alice-paquet-a-rencontre-la-police-de-quebec-1
Archives de Vigile Répondre
25 octobre 2016''La photo est authentique, elle a été prise à Dolbeau à la microbrasserie Le Coureur des Bois.''
Le mystère s'épaissit,surtout que selon TVA,Alice n'aurait pas rencontré les policiers hier(lundi 24-10-2016) tel que prévu.
http://www.tvanouvelles.ca/2016/10/24/alice-paquet-confronte-ses-detracteurs-dans-une-lettre-ouverte
Yves Corbeil Répondre
24 octobre 2016Merci de mettre les barres sur les T au sujet de la couverture médiatique.
Moi ce qui m'a choqué c'est la petite politique de Mme Dussault quand elle a demandé à Mireille Jean du PQ, si elle avait communiqué avec les hautes instances du parti après avoir pris connaissance des allégations à l'université Laval. Après avoir répondu non, Dussault lui a demandé pourquoi, cela ne semblait pas assez important pour vous...Mme Jean a paralysé et n'a rien dit, moi je rageais de la bassesse dans les circonstance.
Pour ce qui est de Mme Paquet, elle a été bien mal guidé depuis les allégations et les médias en on fait leur choux gras durant tout le weekend.
Lorraine Dubé Répondre
24 octobre 2016Gerry Sklavounos n'a plus la légitimité de siéger à l'Assemblée nationale. Visiblement, il avait l'arrogance des libéraux face à leur immunité. Jean-Marc Fournier avait été prévenu en 2011. Je ne peux croire que Philippe Couillard ignorait ce qui était un secret de polichinelle. M. Sklavounos, député de la circonscription de Laurier-Dorion occupait malgré tout le rôle de leader parlementaire adjoint du gouvernement du 14 avril 2014 au 20 octobre 2016.
Il faut rappeler que Gerry Sklavounos appuyait Philippe Couillard dans la course à la chefferie du PLQ.
Cet élu n'a plus aucune crédibilité. Je rappelle une de ses positions en matière de violence et intimidation. Un bref extrait seulement mais il a pris souvent position sur cet enjeu. Je ne publie qu'une seule intervention du député.
M. Sklavounos avait le culot d'être présent lors du point de presse matinal de Philippe Couillard concernant l'agression sexuelle par un élu libéral. Le non verbal était éloquent alors qu'il écoutait et observait au loin.
5 octobre 2016: Lutte contre l'intimidation - Le député Gerry Sklavounos félicite Mme Pascale Poudrette, lauréate du prix à l'occasion de la remise du prix "Ensemble contre l'intimidation":
http://www.fil-information.gouv.qc.ca/Pages/Article.aspx?aiguillage=ajd&type=1&idArticle=2410051899
Film inclus mettant en vedette le jeune Gerry dans un rôle plutôt inédit:
Un court métrage nommé «Park Ex», qui met de l’avant un jeune Gerry Sklavounos en tant qu'acteur, a refait surface sur le web. Le député de Laurier-Dorion y jouait le rôle d’un personnage très cru et sexiste. Dans la scène (qui débute vers 1:20), on l’y voit raconter à deux autres personnages une expérience sexuelle, y décrivant entre autres comment il a «mis son pénis dans le visage» de sa conquête. Le personnage de Sklavounos, Chris, déverse aussi son fiel sur les francophones, les traitant de «fucking frogs». http://www.tvanouvelles.ca/2016/10/22/un-film-mettant-en-scene-gerry-sklavounos-reapparait-sur-le-web
Archives de Vigile Répondre
24 octobre 2016...alors que le PQ (et le PLQ) condamna à l'assemblée nationale, Yves Michaud, et ce, sans vérification de ses propos...
Archives de Vigile Répondre
24 octobre 2016François Ricard Répondre
24 octobre 2016Est-il légitime pour M. Sklavounos de continuer à siéger à l'Assemble nationale?
Il a dû se retirer du PLQ.
Il a été élu sous la bannière du PLQ. Nous le savons tous: nous votons pour un parti plutôt que pour une personne. Alors ceux qui ont voté pour lui sont aujourd'hui trahis.
D'autant plus que son efficacité à bien représenter ses électeurs avoisinera le degré zéro. Partout où il se présentera, on pensera, à tort ou à raison, "voici le violeur".
Dans l'état actuel des choses, légalement il peut sièger à l'Assemblée mais légitimement il n'y a plus sa place.
Une personne d'honneur aurait tôt fait de remettre sa démission.
Jean-Claude Pomerleau Répondre
24 octobre 2016(La victime dans le box des accusés)
«Elle a pas l’air d’une fille qui s’est fait violer»
http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/482940/elle-a-pas-l-air-d-une-fille-qui-s-est-fait-violer
JCPomerleau
Marcel Haché Répondre
24 octobre 2016JFL a raison : c’est « difficile à croire » que le bureau du p.m. ne savait rien.
Concernant un pareil « personnage », Couillard devait savoir ce qui n’était pas un secret de polichinelle, bien évidemment, mais qui n’était pas non plus un secret si bien gardé.
S’il ne savait rien, le p.m. et chef de sa gang, c’est un imbécile… S’il savait, c’est un lâche…
Anne Marie Dussault a beau ne rien comprendre à la légitimité, ce n’est pas une imbécile. Et elle ne s’y est pas trompée : au nom de la noble information provenant de
l’officine de propagande qui l’emploie, c’est le lâche et non pas l’imbécile qu’elle a protégé, en accueillant la victime aussi durement.
Mais par ailleurs, Laurier-Dorion est un comté si irréductible et si inaccessible… Le « personnage » en question pourrait bien y continuer de sévir en toute tranquillité- tenez-vous bien- en se faisant passer lui-même pour une victime. Eh oui…
Eh oui, une autre « victime » de cette méchante bande de grenouilles que Nous sommes, de cette Tremblay d’Amérique en particulier, lui-même, ce triste « personnage », la toute dernière « victime » du jour, dont Nous pouvons être certains que s’il devait subir procès un de ces jours, ce sera au terme du même cirque judiciaire qu’on Nous a déjà offert et lassés avec un certain Applebaum et un non moins certain Bain.
On peut très bien promouvoir, en effet, le vivre ensemble et ne pas savoir vivre…
Archives de Vigile Répondre
23 octobre 2016Félicitations M. Le Hir pour ce texte juste et éclairant.
Je veux ici mentionner un autre article très dénigrant pour la jeune Alice Paquet, soit celui de Sophie Durocher dans le Journal de Montréal.
Elle l'accuse presque de dire une chose et son contraire. elle se montre agacée, voire même indignée de la nature du témoignage de la présumée victime, dont la version change selon Mme Durocher, sans s'interroger sur un possible traumatisme de la jeune femme.
Et les commentaires accusateurs fusent à la suite de cet article dévastateur. J'ai eu du mal à trouver un commentaire en faveur de la victime. Je n'en reviens pas
comme les gens visent toujours la victime et rarement l'agresseur dans ce genre de cause. Soyez assurés que pas un commentateur a interpellé le député de Laurier-Dorion lorsque ce dernier a clamé d'un air baveux son innocence.
Archives de Vigile Répondre
23 octobre 2016Si j'étais Jean-François Lisée,je ne toucherais pas à ça même avec une perche de 20 pieds.L'affaire va se terminer comme celle de Ghomeshi et va renforcer le PLQ tellement les témoignages d'Alice Paquet se contredisent.
Jean-Louis Pérez-Martel Répondre
23 octobre 2016Sans la pleine indépendance, le Québec fera toujours face aux mercenaires des mass médias au service des mafias politiques pro-fédéralistes.
JLPM
Archives de Vigile Répondre
23 octobre 2016Il y a encore plus troublant. Anne-Marie Dussault est toujours avocate et membre du Barreau, j'ai vérifié. On imagine que ce sont les recherchistes de RC qui ont contacté la plaignante afin de la convaincre de donner cette entrevue. Entrevue qui, selon plusieurs criminalistes consultés par le Journal de Montréal, vas nuire à la défense de la jeune fille.
Bien qu'elle ne soit pas engagée comme avocate à RC, elle est tout de même astreinte, moralement du moins, aux exigences du code de déontologie du Barreau en plus d'être assurément soumise à celui des journalistes. Voilà bien le problème de ceux qui mangent à tous les rateliers.
Mme Dussault ne pouvait pas ignorer que cette entrevue serait du bonbon pour les avocats de Sklavounos. Pire encore, que cette entrevue permettra probablement à un agresseur sexuel de s'en tirer, renforçant ainsi l'idée que les "élites" sont au dessus des lois.
La simple décence aurait voulue qu'elle conseille la plaignante en lui suggèrant de garder le silence comme l'aurait fait n'importe quel juriste bienveillant. Elle a plutôt choisi de couler cette victime visiblement naïve. Au pire AMD aurait pu réaliser l'entrevue et la diffuser une fois l'affaire classée. Mais non.
Cette fois son jupon libéralo-multiculturaliste n'a pas que dépassé, elle s'est carrément enfargé dedans!