L’idéologie caquiste, un sanitarisme « woke » qui pousse le Québec au déclin

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Un réveil s’impose

19 octobre 2021


Depuis maintenant 19 mois, le Québec est gouverné par un homme politique autoritaire, idéologue, arrogant, narcissique et mégalomane.  François Legault dirige la province d’une main de fer.  La CAQ gouverne par décret, renouvelable tous les dix jours, et ce, sans débats démocratiques.  Quelle est l’idéologie dominante à la CAQ?  On le sait maintenant, c’est le sanitarisme radical.  Sous la gouvernance du pape François 1er, le Québec est devenu une dictature sanitaire.  Comment a évolué l’idéologie caquiste depuis mars 2020? Allons voir cela de plus près.


Tout d’abord, en janvier 2020, un nouveau virus est apparu en Chine.  Rapidement, la maladie s’est propagée à travers le monde.  Le 11 mars, l’OMS a déclaré que l’épidémie de COVID-19 était devenue une pandémie mondiale.  Elle demanda à tous les pays de mettre en place des mesures sanitaires afin de combattre et de freiner la propagation du virus chinois. 


Comme il fallait s’y attendre, le gouvernement du Québec n’était pas prêt pour affronter un tel fléau.  Le Québec n’avait pas assez d’équipements de protection sanitaire (masques, gants, etc.) pour bien protéger les travailleurs de la santé.  Pourtant, le virus s’est vite propagé partout sur le globe.  Le 13 mars 2020, le gouvernement Legault a annoncé la fermeture des industries non essentielles et a imposé un confinement général à la population.  Selon M. Legault, ces politiques radicales étaient nécessaires pour bien combattre cet ennemi invisible.  Fort est de constater que ce fut un fiasco monumental. 


Le coronavirus s’est propagé très rapidement dans les CHSLD.   Comment expliquer cela?  C’est le mouvement de personnel de zones chaudes à zones froides et le manque de protection pour le personnel (pas de masque N95 pour lui) qui ont contribué à l’hécatombe dans les milieux de vie des personnes âgées.  En conséquence, à cause de la négligence de la bureaucratie québécoise, plus de 6000 personnes sont mortes dans les CHSLD.  Ils étaient gérés par l’État québécois.  Donc, durant la première vague, le confinement n’a pas pu empêcher la catastrophe.  En plus, cela a causé du tort irréparable à certaines industries comme la restauration.  Alors, le Québec a sorti de la première vague avec le pire bilan au Canada en matière de morts.  Ainsi, la gouvernance caquiste fut un gâchis total lors de la première période de cette crise. 


On aurait pu penser que le gouvernement de la CAQ aurait appris de ses erreurs et allait travailler fort durant l’été 2020 pour améliorer la situation.  Ce ne fut pas le cas.  Durant la saison estivale, François Legault et son équipe n’ont pas ajusté le tir afin d’être mieux se préparer pour une possible deuxième vague.  En septembre, le nombre de cas augmenta de façon significative.  Au lieu de mettre en place une stratégie de dépistage et de se concentrer sur les plus vulnérables, le premier ministre a imposé arbitrairement un confinement général.  Le leader de la CAQ a lancé un défi 28 jours aux Québécois.  Il a menti à ceux-ci car sa politique radicale s’est étirée jusqu’au printemps 2021. 


François Legault est un homme politique qui n’a pas de courage.  Alors, il a imposé une politique drastique mais facilement applicable.  Évidemment, cet arrogant chef de gouvernement se foutait éperdument des personnes qui furent frappées de plein fouet par sa politique liberticide : les restaurateurs, les jeunes du primaire et secondaire, les petits commerçants, etc.  Malheureusement, le roi François 1er imposa ses politiques liberticides sans débats parlementaires.  Cela ne l’a empêché de dormir la nuit.  Après tout, la démocratie est devenue une chose encombrante pour notre petit comptable sans envergure. 


Subséquemment, en janvier 2021, ce dernier continua sur sa dérive autoritaire en mettant en place un couvre-feu. Les Québécois ne pouvaient plus sortir de leurs maisons entre 20h à 5h du matin.  Cette mesure extrême n’a pas permis de baisser le nombre de cas.  Le chef de la CAQ voulait seulement continuer de contrôler la vie du Québécois et de leur enlever des libertés.


Ensuite, la campagne de vaccination contre la COVID-19 commença au printemps 2021.  Le gouvernement Legault voulait convaincre la population de se faire vacciner massivement.  Notre PM a promis aux Québécois que si le taux de vaccination atteignait 75% à la fin de l’été, les mesures sanitaires allaient disparaître (comme le port du masque).  À la fin d’août, l’objectif fut atteint.  Cependant, la CAQ a maintenu toutes les mesures sanitaires en place.  Encore une fois, François Legault a menti aux Québécois.  Ce n’est pas surprenant, car c’est un menteur pathologique. 


La dernière croisade de ce répugnant gouvernement est la chasse aux non-vaccinés.  Aux yeux des membres de cette administration, tous les coups sont permis pour salir, attaquer et discréditer ce groupe.  Pour les gourous du sanitarisme, les non-vaccinés sont des infidèles et ils doivent être excommuniés.  Comment osent-ils refuser le sacrement qu’est la vaccination?  Ce sont des irresponsables qu’on peut traîner dans la boue. 


Selon M. Legault, ces derniers sont responsables du piètre état du système de santé.  Alors, il faut les punir et leur enlever des libertés.  C’est exactement ce que le gouvernement a fait en imposant le passeport vaccinal.  Dorénavant, les infidèles n’ont plus accès à des lieux publics comme les restaurants, les gyms,  les salles de spectacles, etc. C’est une politique discrimatoire et ségrégationniste.  Il y a maintenant deux classes de citoyens dans la province. Évidemment, François Legault a obtenu l’appui des supposés partis d’opposition et d’une partie de la population qui est contente de montrer fièrement son pass-vaccinal pour aller au restaurant.   


Je ne pensais jamais que ce gouvernement ignoble irait plus loin dans sa chasse aux sorcières contre les non-vaccinés.  Mais, je ne suis trompé.  Le despote Legault va avoir le culot de suspendre tous les travailleurs de la santé qui ne sont pas vaccinés, et ce, à partir du 15 novembre.  Je n’en reviens pas.  Le premier ministre de la nation québécoise va délibérément affaiblir notre fragile système de santé seulement pour continuer d’imposer son idéologie dangereuse : le sanitarisme.  Je vais le dire clairement, cet homme politique est un danger pour la société québécoise.  À cause de lui, des gens vont perdre leurs médecins de famille et les listes d’attente vont s’allonger.  Si M. Legault et M. Dubé persistent dans leur délire, ils seront les fossoyeurs de notre système de soins de santé. 


Pour conclure, depuis mars 2020, le Québec est dirigé par un dangereux idéologue qui est prêt à tout pour se maintenir au pouvoir.  Jamais dans l’histoire du Québec, un dirigeant politique n’aura enlevé autant de libertés à la population.  Sous sa gouverne, le Québec est devenu une répugnante dictature sanitaire où les attaques et le lynchage médiatique sont permis contre les opposants du sanitarisme caquiste.  J’en ai marre de cela et je ne pardonnerais jamais à l’infâme PM d’avoir transformé notre belle nation en un État liberticide, discriminatoire et ségrégationniste.  René Lévesque doit se retourner dans sa tombe en voyant ce qu’est devenue la Belle province.  Comment 47% des Québécois peuvent encore appuyer ce gouvernement?   Si la CAQ est réélue majoritaire le 3 octobre 2022, cela vaudra dire que le peuple québécois sera un peuple soumis à un gouvernement autoritaire.  Malheureusement, cela va confirmer ma prédiction : le peuple québécois n’a pas d’avenir et est condamné à disparaître.   


Simon Leduc


Simon Leduc


Ancien éditeur en chef du Prince Arthur Herald et ex-blogueur au Huffington Post Québec. Chroniqueur pour le journal Contrepoids et blogueur.