Attaque au couteau à Paris : « toute la responsabilité » revient à la France, selon Kadyrov

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L'incapacité des musulmans à se remettre en question. Non, le problème n'est pas la France : c'est l'islam !

« Toute la responsabilité » de l’attaque au couteau ayant visé des passants samedi soir à Paris revient à la France, a affirmé dimanche Ramzan Kadyrov, le dirigeant de la Tchétchénie, une république russe du Caucase d’où était originaire l’assaillant présumé.


Selon M. Kadyrov, l’auteur présumé de cette attaque, revendiquée par le groupe jihadiste État islamique (EI), est un certain Hassan Azimov, un jeune homme originaire de Tchétchénie qui a obtenu un passeport russe à l’âge de 14 ans avant d’avoir la nationalité française à l’âge de 20 ans.


« Sachant cela, je considère important de faire remarquer que toute la responsabilité pour le fait qu’Hassan Azimov a décidé d’emprunter la voie de la criminalité revient entièrement aux autorités françaises », a déclaré M. Kadyrov sur la messagerie Telegram.


« Il n’a fait que naître en Tchétchénie, mais il a grandi et a formé sa personnalité, ses opinons et ses convictions au sein de la société française », a poursuivi M. Kadyrov.


« Je suis sûr que s’il avait passé son enfance et son adolescence en Tchétchénie, le sort d’Hassan aurait été différent », a-t-il ajouté.


L’attaque au couteau à Paris, qui a coûté la vie à un passant, a été perpétrée par un Français de 20 ans né en Tchétchénie et connu des services du renseignement français dont les parents ont été placés dimanche en garde à vue.


Après la première guerre de Tchétchénie (1994-1996), la rébellion séparatiste s’est progressivement islamisée et s’est étendue au-delà des frontières de cette république russe pour se transformer au milieu des années 2000 en un mouvement islamiste armé actif dans tout le Caucase du Nord.


Fin juin 2015, la rébellion armée islamiste dans le Caucase russe a prêté allégeance à l’organisation État islamique dont elle reste une source importante de combattants dans les rangs des jihadistes en Syrie et en Irak.


Ramzan Kadyrov, un fidèle soutien du président russe Vladimir Poutine, dirige d’une main de fer depuis 2007 la Tchétchénie.


Il est accusé par les défenseurs de droits de l’Homme d’y avoir mis en place un régime « totalitaire » en recourant aux enlèvements et à la torture, ainsi que de l’avoir islamisée à marche forcée.